Petite synthèse pour grappiller facile
Par Agnès Orosco le mercredi, juillet 20 2011, 23:38 - Général - Lien permanent
Genou blessé aidant, j’ai concocté à destination des
lecteurs submergés ou nonchalants une petite synthèse, dont les entrées,
parfaitement arbitraires et parfois interchangeables, relèvent de mon unique
fantaisie. Histoire de donner aux plus frénétiques lecteurs de quoi étancher
leur passion au-delà même d’un été pluvieux. Sans doute en ai-je oublié, ou ai-je négligé les auteurs (de thrillers par exemple) les plus connus, mais j’arrête,
car la chose est très fastidieuse à mettre en page, à cause des liens, et la machine rame… Bonne promenade !
Que les titres soient ou non flanqués d'une gracieuse boucle, ils sont tous cliquables et renvoient aux billets correspondants.
Les trois plus beaux
romans de l’année :
Aaron Appelfeld : Le Garçon qui voulait dormir (pas
encore chroniqué - Si, ça y est, c'est fait)
Shirley Hazzard – La Baie de midi
Jón Kalman Stefánsson : Entre Ciel et terre
Injustement ignorés
ou oubliés
Georges Bonnet : Les
yeux des chiens ont toujours soif, Un jour nous partirons
Jeannette Haien : La Pêche
au saumon
Francesco Masala : Ceux
d'Arasolé
Thomas Savage : Le Pouvoir du chien
La Reine de l'Idaho
(Auto)bio(s)
Anny Duperey : Le Voile noir
Hanan el-Cheikh - Toute une histoire
Gérald Durrell : Le Aye-aye et moi
Jérôme Garcin : Olivier
Pierre Pachet : Devant ma mère
Leïla Sebbar : L’Arabe comme un chant secret
Yvette
Szczupak-Thomas : Un Diamant brut
Kim Thuy :
Ru
Fabienne Verdier : Passagère
du silence
François Dupeyron : Le Grand soir (Courbet)
Pierre Michon : Rimbaud le fils
Max Aub : Crimes Exemplaires
Pierre Bettencourt : Fables Fraîches pour lire à jeun
Italo Calvino : Le Baron Perché, Le Vicomte pourfendu
Andrea Camilleri : La Pension Eva
Jim Dodge : L’oiseau Canadèche
Gérald Durrell : Ma Famille et autres animaux
Le Jourde & Naulleau
Erlend Loe : Doppler
François Morel : Hyacinthe et Rose
Nuala O’Faolain : Best Love Rosie
Auður Ava Ólafsdóttir - Rosa Candida
Oscar Panizza - Scandale au Couvent
Jørn Riel : Les Racontars Arctiques, dix minces volumes, délectables
Donald Westlake – Jimmy The Kid, Pierre qui roule (ou qui brûle), Dégâts des eaux, Aztèques Dansants
Charles Williams : Fantasia Chez les ploucs
Polars et thrillers :
William Bayer : Le Rêve des
chevaux brisés
James Lee Burke :
La Descente de Pégase
Andréa Camilleri : La Forme de l’eau, L’odeur de la nuit
Fruttero et Lucentini : La
femme du dimanche, et, je ne l’ai pas chroniqué, L’Amant sans domicile fixe, très, très
bien !
Tony Hillerman : Blaireau se cache, L’homme Squelette
Arnaldur Indridason - La Rivière Noire
Marcus Malte : Garden of love
Déon Meyer - Lemmer l'invisible
Richard Price : Le Samaritain
Jed Rubenfeld : L’Interprétation
des meurtres avec Freud, Jung et Ferenczi en personnes au cœur même de l’enquête, en
plein New York !
Donald
Westlake - Argent facile
Benny Barbash : My First Sony, Little Big Bang
Alessandro Baricco : Soie
Vicky Baum : Lac-aux-Dames
Alan Bennett : La Mise à nu des époux Ransome
Louis de Bernières : Un Immense asile de fous
Joseph Boyden : Le Chemin des âmes, Là-haut vers le Nord, les Saisons de la solitude
Jonathan Coe : Testament à l’anglaise
Laurence Cossé : Au Bon roman
Mia Couto : Tombe, Tombe au fond de l’eau
Marc Dugain - Heureux comme Dieu en France
Daphné Du Maurier : Les Oiseaux et autres nouvelles
François Dupeyron - Chacun pour soi, Dieu s'en fout
Shirley Hazzard - Le Grand incendie, Le Passage de Vénus
Mènis Koumandarèas - La Femme du métro
David Lodge : La Chute du British Museum
Erlend Loe – Muleum
Susan Fletcher : Un Bûcher sous la neige
Carla Guelfenbein : Le Reste est silence
Jean-Michel Guenassia - Le Club des Incorrigibles Optimistes
Katharina Hagena - Le goût des pépins de pomme
Carmen Laforet : Nada
Jhumpa Lahiri - Sur une terre étrangère
Ian McEwan : Solaire et le reste, en particulier Expiation
Irène Némirovsky : Chaleur du sang, Suite Française
Yoko Ogawa - Les Tendres Plaintes
Jørn Riel : Le Naufrage de la Vesle Mari
Kathryn Stockett : La Couleur des sentiments
François Vallejo : Ouest
Oswald Wynd : Une Odeur de gingembre
Pavés et romans fleuves :
Albert Cohen : Belle du Seigneur
Pat Conroy : Le Prince des marées, Beach Music
Anne-Marie Garat : La Trilogie Dans la main du diable, L’Enfant
des Ténèbres, Pense à demain
Jim Harrison: Dalva
Herbjorg
Wassmo : le Livre de Dina
Jane Austen : Orgueil et Préjugé, Northanger Abbey
Marcel Aymé, en général, et en particulier, les nouvelles
Balzac : une bonne quarantaine de billets sont consacrés à ses romans et nouvelles, parmi lesquelles je recommande particulièrement :
- La Messe de l’athée
- Une fille d’Eve
- Le Message (très brève nouvelle)
- Etude de femme
- Madame Firmiani
- L’Envers de l’Histoire contemporaine
- L’Illustre Gaudissart (L'histoire se déroule dans le bon pays de Vouvray...)
- Les Secrets de la Princesse de Cadignan
- Eugénie Grandet
- El Verdugo
Mais ce n’est qu’un florilège !
N’oublions pas Dumas, si vous avez du temps,
mettez donc le nez dans les mille et quelques pages sans temps morts du Comte de Monte Cristo, que je n’ai pas
chroniqué, ou dans Mes mémoires, autre pavé dans lequel il convient de grappiller, sans parler des moins
connus, Conscience l’innocent, ou Ingénue, par exemple….
Knut
Hamsun : Pan
Harper Lee : Ne
Tirez pas sur l’oiseau moqueur
Alexandre
Pouchkine : La Fille du capitaine
Commentaires
Pas grave la blessure au genou, j'espère. Bon rétablissement, Agnès, et merci pour cette synthèse qui donne effectivement envie de grapiller.
Contente d'y voir figurer Georges Bonnet, que j'avais découvert avant de lire ta chronique.
J'ai devant moi de la pub pour Nada de Carmen Laforêt, à la dernière page du second tome d'un pavé exceptionnel par la qualité de son histoire et le style: Le coeur glacé d'Almundena Grandes. Si je devais dresser mon anthologie de lectrice il serait le numéro un de mes trois plus beaux romans de l'année, suivi de Et que le vaste monde poursuive sa course folle de Colum Mac Cann et pour le troisième, j'hésite: Keith Ridway Mauvaise pente ou Histoire de la grande maison de Charif Majdalani. Ou encore Des hommes de Laurent Mauvignier ( un Français, quand même!) Mais bon, tout cela est subjectif et contenu dans le prisme des quelques livres que j'ai lus, bien peu au regard de la dévoreuse que tu es. Cela dit, Almundena Grandes est une très grande dame des lettres. Chapeau bas.
Bonnes vacances à toi.
nathalie
Merci à toi, et de tes encouragements et de tes conseils. J'ai sorti Firmin de la bibliothèque, avec un stock de romans d'Aaron Appelfeld, dont Le garçon qui voulait dormir m'a bouleversée (tellement que j'ai du mal à en faire la chronique). Oui, Nada est vraiment un très beau roman, bref, en outre, ce qui n'est pas mal même pour les dévoratrices de livres. Comme tu le vois, je n'ai pas encore réentrepris la lecture de Splendeur et Misère des courtisanes, trop vaste entreprise par les temps qui courent !
merci de vos conseils toujours précieux et qui permettent de découvrir des livres si intéressants et variés: la mise à nu des époux Ransome, Ma famille et autres animaux (plein de fraicheur et d'humour et qui m' a donné envie de relire le frère), une odeur de Gingembre (rempli d'émotion).
mais quel programme pour les semaines à venir!
je ne sais plus ou donner de la tête ni par quoi commencer...j'ai prévu dans des genres différents entre ciel et terre, la chute du B.Museum, le club des incorrigibles optimistes.
je suis sûr que je ne serai pas déçu
merci et à bientôt
Et Appelfeld, Dominique, il faut absolument que vous lisiez Le Garçon qui voulait dormir, c'est magnifique. Je suis en train d'essayer d'en rendre compte, et ce livre est si beau et si juste qu'il est très difficile de ne pas le trahir.
Je suis heureuse que mes notes donnent envie de connaître les auteurs que je chronique. Merci à vous de vos encouragements.
A.