Erlend Loe - Muleum

Lu ces derniers temps Muleum d’Erlend Loe, le titre s’éclaire à la fin. Ça se lit vite, ce n’est pas un chef-d’œuvre. Juste un petit roman sans prétention sous forme de journal-intime-et-de-voyage d’une jeune suédoise très fortunée, dont on apprend dès les premiers mots  qu’elle a perdu père, mère et frère dans un accident d’avion en Afrique. Marasme profond de la jeune solitaire qui tient à distance famille, amis et son « docteur Dingo », et va arpenter le monde en avion, pour essayer de rejoindre dans le grand nulle part sa famille disparue. Ça fait un peu scénario en cascade de gags assez noirs, un peu (en beaucoup moins bien), à la Harold et Maud, pour qui aurait vu ce film délectable, mais on sourit volontiers. Bonne surprise, en outre : le traducteur, qui est le même que celui de Doppler - j’ai vérifié, incrédule - a entre-temps renoué avec la langue française. Rien à redire à cette traduction-là, qui colle assez juste avec la langue très relâchée de la jeune héroïne. Un parfait roman de week end…

Et ce soir, c’est Proust par Nina Companeez à la télé. Allons-y voir !

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