Daphné Du Maurier - Les Oiseaux et autres nouvelles

Je ne sais pas comment ce petit livre est arrivé à la bibliothèque du lycée, ou plutôt comment les « documentalistes » - bientôt learning-center-girls ?  (dames-pipi des livres ?), pauvres d’elles, pauvres de nous ! -  ont eu l’idée de le commander, mais c’est une acquisition de choix : après Les Oiseaux, il y a eu Le Pommier, ou comment un veuf récent développe à l’égard d’un des pommiers de son jardin une violente hostilité et je ne vous en dirai pas plus - malaise garanti, et les autres nouvelles sont de la même force : Encore un baiser, Le Vieux (peut-être un peu artificielle, celle-là, mais efficace), Le Petit photographe, Mobile Inconnu. Il m’en reste une à lire, Une Seconde d’éternité, ce sera pour ce soir. Le style est sec, économe, et pourtant intensément suggestif. J’ai toujours adoré Du Maurier, Rebecca est un roman que j’ai lu et relu avec passion dans mon adolescence, (le film d’Hitchcock est une pure merveille d’empathie entre auteur, réalisateur et acteurs - Mrs Denvers !!!), L’Auberge de la Jamaïque un excellent roman noir, et ces nouvelles me donnent envie d’en découvrir plus sur l’œuvre de cette Dame énigmatique, petite-fille de Georges du Maurier, l’auteur de cette merveille onirique traduite par Queneau, Peter Ibbetson. Drôle de famille. Source et substrat sans doute de cet univers où le lecteur sur le qui-vive se laisse investir par cette inquiétante étrangeté.

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