Hillerman (suite) - Blaireau se cache

Blaireau se cache (Hunting Badger), c’est beaucoup mieux que L’Homme squelette, et antérieur. On y retrouve Joe Leaphorn en début de retraite, et les prémices du penchant de Jim Chee pour l’épatante et gracieuse Bernie Manuelito. Les deux hommes (« le légendaire lieutenant » et celui qui se découvre son disciple) mènent à leur rationnelle et imaginative manière leur enquête sur un hold up avec double meurtre dans un casino de réserve indienne, et évaporation subséquente des meurtriers - en marge du tralala médiatique et vain accompli par le FBI, à grands renforts de fonctionnaires stylés et d’équipement ultra-moderne. Se fondant sur leur connaissance du territoire et sur celle des mythes Utes et Navajo tels que les étudie l’accorte professeur Louisa Bourebonette, pour laquelle le veuf Leaphorn n’éprouve pas que de l’indifférence, et selon une méthode rigoureuse d’association et d’interprétation des faits, ils sauront, au prix d’une cheville foulée pour Jim Chee, retrouver meurtriers et butin, rachetant ainsi un récent et encore cuisant fiasco d’enquête du FBI sur un autre meurtre de policier - pour la plus grande gloire de la police locale, de sa camaraderie et de son sens de l’humour.

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