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dimanche, avril 27 2014

Sept ans aujourd'hui...

et quelques mois de silence, à quoi convient le bref poème que voici...

Le liseron du soir

la grâce

des choses cachées.

C'est un hai-ku de Chiyo-ni, une poétesse du XVIIIe, extrait d'un très joli livre publié chez Moundarren, Bonzesse au jardin nu, qu'Isabel Asúnsolo a apporté l'autre jour dans ma classe. Isabel, croisée hier au détour d'une église, en Grèce, où fleurissent éclatants les liserons...

Labyrinthe_de_liserons.jpg

mardi, décembre 17 2013

Convolvulus redivivus

Après quelques jours d'évanouissement complet, d'abolition littérale d'une année entière de chroniques et d'une centaine d'articles, Convolvulus semble être ce soir revenu à la vie.
Du coup, mon billet abasourdi  intitulé "Catastrophe", et salué par un message compatissant de Nathalie, a disparu. Accident mineur... Merci à Nathalie, et à celles d'entre vous qui m'ont adressé alors un signe. Et que se perpétue, vivace, mon liseron, bien ensommeillé d'ailleurs en ces temps de moindre lecture.

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samedi, avril 27 2013

Six ans aujourd'hui...

"Tandis que les liserons des champs, bien que ce soient de mauvaises herbes, étaient les fleurs les plus intelligentes et les plus gaies. Ce sont elles qui accueillent le mieux le soleil du matin. Les autres herbes ne comprennent rien, le matin, le soir, tout ça leur est égal. Tandis que les liserons, dès qu'un rayon vient les réchauffer, ils ouvrent les yeux et ils rient. Un œil d'abord, puis le second, et l'un après l'autre, tous leurs cornets s'ouvrent. Blancs, bleu très clair, mauves, de toutes les couleurs... Si tu restes près d'eux sans bouger et sans faire de bruit, il te semble qu'en s'éveillant, ils se chuchotent des histoires. Même les fourmis le savent. Le matin, elles courent le long des liserons, clignent dans le soleil et écoutent ce que se disent les fleurs. Et si elles se racontaient leurs rêves? "

Quelques lignes d'hommage de Tchinguiz Aïtmatov, auteur kirghiz, pour saluer le sixième anniversaire de mon liseron, dont l'opiniâtreté me réjouit. Je mettrai des images lorsque j'aurai résolu mes problèmes d'ordinateur, une autre fois...

Voilà qui est fait...

vendredi, avril 27 2012

Cinq ans...

Alexandre Zinoviev - Portrait de monsieur Fontainas, détail.
Roubaix, Musée de la Piscine.

Et voici des affiches, du rouge du vert multicolores comme mon passé bref du jaune
Jaune la fière couleur des romans de France à l'étranger...

dimanche, septembre 25 2011

Gourmandise

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Alors que le liseron blanc éclaire de ses corolles les friches et les haies envahies par ses vrilles exubérantes, mon convolvulus se dessèche, faute, tout simplement, de lectures, hélas ! Alors, pour accueillir l’automne en ce bel été indien, non pas Jo Dassin – que j’adore, eh oui ! – mais un petit air de Trénet, avec la voix de Jacques Douai.

Une noix
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix?
Qu'est-ce qu'on y voit?
Quand elle est fermée
On y voit la nuit en rond
Et les plaines et les monts
Les rivières et les vallons
On y voit
Toute une armée
De soldats bardés de fer
Qui joyeux partent pour la guerre
Et fuyant l'orage des bois
On voit les chevaux du roi
Près de la rivière

Une noix
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix?
Qu'est-ce qu'on y voit?
Quand elle est fermée
On y voit mille soleils
Tous à tes yeux bleus pareils
On y voit briller la mer
Et dans l'espace d'un éclair
Un voilier noir
Qui chavire
On y voit les écoliers
Qui dévorent leurs tabliers
Des abbés à bicyclette
Le Quatorze Juillet en fête
Et ta robe au vent du soir
On y voit des reposoirs
Qui s'apprêtent

Une noix
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix?
Qu'est-ce qu'on y voit?
Quand elle est ouverte
On n'a pas le temps d'y voir
On la croque et puis bonsoir
On n'a pas le temps d'y voir
On la croque et puis bonsoir
Les découvertes.

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samedi, avril 30 2011

Nom d'un petit bonhomme, voilà-t-y pas que j'ai oublié l'anniversaire de mon liseron !

Il y a eu quatre ans mercredi pourtant qu'il a commencé à lancer ses vrilles, quelle distraction !

FLEUR DU MATIN

O le blanc liseron des bois
A fragilité sans égale ;
Sa fleur n'apparaît qu'une fois
Un matin en l'air toute pâle.
Lorsqu'a fui la bise hivernale,
Au printemps elle nous séduit,
Mais sa vie à midi s'exhale ;
Elle ne voit jamais la nuit.

Elle a placé, l'aimable fille,
Des liserons dans ses cheveux ;
La jeunesse dans ses yeux brille;
à  la voir, le cœur amoureux
Lui murmure de doux aveux.
O fleur, qu'elle prend pour parure,
On voudrait ton destin heureux,
Pour mourir dans sa chevelure.

C'est de Jules Lefebvre, in Une Cigale au Salon de 1887, recueil collectif.

Rien d'impérissable, certes, mais c'est le seul liseron poétique que j'aie sous la main à partager ce soir.

mardi, novembre 30 2010

Quelques chiffres...

204 auteurs mentionnés ou commentés, et 269 billets (Balzac apparaît à 42 reprises...). Celui-ci, de billet, est le 270ème. Ce n’est pas mal en trois ans et demi, même si je suis loin de chroniquer, faute de temps, toutes mes lectures. J’aime bien la moisson de noms qui s’affiche lorsque l’on clique sur « tous les tags », il y a des auteurs qui me sont quasi consubstantiels, assez peu en somme parce que je n’ai pas pris le temps de faire sur eux des articles de fond, à l’instar de ce que j’ai fait pour Dumas père ou Marcel Aymé, ou Balzac, d’autres que j’aurais presque oubliés si la note de lecture n’était pas là pour accrocher ma mémoire - peu, en somme - d’autres dont je n’ai pas raffolé, mais beaucoup que j’ai lus avec intérêt, et dont je suis, au fil des parutions, l’évolution, le style, l’imaginaire – comme McEwan, Boyden, Agus, pour ne citer qu’eux. Nombreux sont ceux que j’aime, qui sont mes familiers, ceux qui me font rire, méditer, ou pleurer ? Et puis il y a tous ceux, classiques ou contemporains, que je n’ai pas lus, et il y en a tant !!! alors, obstinée comme les vrilles de ma coriace fleurette exubérante, je continue.

jeudi, août 5 2010

« Le vers de mirliton est un art distingué et subtil, qui permet de passer pour un crétin aux yeux des imbéciles ».

Cet aphorisme tient lieu d’épigraphe à Ubu à l’Elysée, dernier opus de Claude Semal, comédien, marionnettiste, chanteur, auteur dramatique belge, dont les deux spectacles auxquels j’ai assisté, celui-ci et Œdipe à la ferme, avec poulets, poireaux et autres légumes, m’ont fait rire aux larmes. C’était à l’inénarrable Festival des Comiques agricoles, à Beauquesne, Somme.

Lequel aphorisme me paraît convenir à merveille au petit bijou ci-dessous, découvert, grâce à des amis, précieux collectionneurs d’émissions de radio, dans un numéro d’Allegro .... Ma non troppo de 1976. Allegro ... Ma non troppo était, avant Les Décraqués, et Les Papous dans la tête, toujours animés le dimanche par Françoise Treussard, une émission littéraire de Bertrand Jérôme, inoubliable homme de radio, infatigable découvreur et éveilleur de talents, dont ces petits joyaux de deux fois une demi-heure ont accompagné les dimanches de ma jeunesse.

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vendredi, mai 7 2010

Dans le genre catastrophe ...

C’est le Rectorat de l’académie d’Amiens qui héberge Convolvulus, comme d’autres blogs (plusieurs centaines, en fait), la plupart à vocation pédagogique. Celui-ci visait à l’origine à s’adresser à d’autres lecteurs, profs ou autres, parmi les personnels de l’académie ; il a évolué différemment, et a trouvé ses lecteurs aussi, voire plutôt en dehors du public visé, why not ? Finalement, c’est bien comme ça.
Oui, mais voilà. Les techniciens qui gèrent la « plateforme » des blogs, ces gens pour qui le langage de la cybernétique est un univers familier, ont dû faire « migrer les blogs ». Ce que j’en ai compris est qu’il fallait entre autres faire passer les plus anciens – dont le mien - d’une version du propulseur (dotclear) à une autre plus récente. Ils y ont beaucoup travaillé et se sont montrés très secourables envers les béotien(ne)s éperdu(e)s qui n’y retrouvaient pas leurs petits. Merci à eux. Si ce n’est que le thème « webplume » qui habillait si joliment Convolvulus ne semble pas compatible avec dotclear 2. D’où cet habillage tristounet. Prenez-le comme un pis-aller, en attendant que j’aie le temps de comprendre comment tout ça marche. Un seul avantage : on peut changer de page !
Autre gros inconvénient : le moteur de recherche ne marche pas. Et puis je n’ai pas encore compris comment justifier mes marges des deux côtés, d’où ces textes tout grignotés sur la droite, les regarder me fait souffrir, mais faisons contre mauvaise fortune bon cœur.
Disons que Convolvulus est en travaux. Et si vous repérez des trucs qui vous déplaisent ou qui ne marchent pas, les commentaires sont toujours accessibles ! en attendant, si la table est moins joliment servie, il y a toujours à lire, les billets sont toujours du même auteur et j’espère que vous n’en perdrez pas l’appétit !

mardi, avril 27 2010

Et de trois !


Yvonne Jean-Haffen - Volubilis au papillon blanc
(Dinan, maison d'artiste de la Grande Vigne)

Trois ans et deux-cent-vingt-et-un billets plus tard, ma foi !
Que nous célébrerons avec un petit texte d'Alphonse Karr. 

« Les volubilis se ferment presque aussitôt que le soleil les a touchés ; aussi est-il préférable de les semer au couchant, où ils auront une partie de la journée à conserver leur charmante illumination de fleurs éclatantes et variées. – les livres partagent les liserons et volubilis en pharbitis et batatas. Les batatas sont de serre chaude. Le liseron de Michaux est d’un bleu clair pur ; celui de Lear est d’un bleu foncé ; d’autres sont blancs, roses, violets et panachés de diverses couleurs. » (…)

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dimanche, mars 7 2010

Georges Duhamel - Fables de mon jardin

Convolvulus dit Belle-de-Jour

« Quand je parcourais les campagnes en amateur fervent et, si j’ose dire, irresponsable, quand je regardais la nature sans en avoir charge et souci, j’aimais beaucoup le petit liseron des champs. Je l’aimais pour sa fleurette, je l’aimais pour son nom français qui est gracieux et trompeur, je l’aimais pour son nom latin qui pourtant aurait dû m’avertir car il sent la passion, la torsion, la crise de nerfs.

Depuis que je le vois à l’œuvre, de près, chaque jour de l’année, je déteste le liseron et, qui pis est, je le méprise. C’est un personnage terrible, sans scrupule et sans pitié. Je ne lui fais pas grief d’être d’apparence chétive. Il rampe, mon Dieu ! c’est son droit. Il grimpe et c’est là son courage. Ce que je lui reproche, c’est d’étouffer ceux dont il se sert. Il a d’abord l’air modeste, il demande la charité, l’assistance. « Un tout petit coup de main, mon bon monsieur, s’il vous plaît. » on le laisse faire, on l’admet à table. Alors il s’enhardit, se ramifie, il s’élance, il s’étale, il occupe toute la place. Il sait tourner, il sait feindre, il a toutes les patiences. Quelques jours encore, et il n’y aura plus d’espace, plus d’air, plus de soleil que pour lui. Cependant son bienfaiteur suffoque, râle, agonise.
Et ce travail aérien n’est pas le plus redoutable. L’ambitieux, sous terre, propage d’insidieuses racines dont le moindre fil suffit pour empoisonner tout un jardin, tout un pays.
Tel est le gentil liseron.
J’ai cru longtemps, j’ai longtemps publié que la connaissance est amour. Eh bien ! ma foi, je me trompais. Je connais bien le liseron. »

C’est mon amie Mireille qui m’a adressé en manière de clin d’œil ce texte que je ne connaissais pas. Moi qui ne suis pas jardinière, je le trouve bien sérieux, et trop porté à l’anathème. Comme simple promeneuse, mon goût des liserons ne se borne ni au petit rosé des champs, ni à la belle-de-jour qui étouffe les jardins. Tout ce qui appartient à leur race volubile et vivace est pour mes yeux un plaisir, et puissent les liserons, liseronnes et liseronnet(te)s se montrer aussi âprement indestructibles en nos temps d’i-boucs qui effraient les libraires que la fleurette cosmopolite et obstinée qui sert d’emblème à ce florilège.

lundi, août 31 2009

Apéritive, écrivait-elle. Ah ouiche !

Jalap,  turbith, scammonée,  méchoacan …

Qui croirait que ces termes exotiques, le dernier évoque une  divinité aztèque, sont les noms de cousins du liseron, tous réputés pour leurs vertus… purgatives. À  dieu ne plaise que la lecture de Convolvulus, que j’ai voulu et proclamée à visée apéritive, ne vous fasse un tel effet !

Voici pourtant ce qu’en dit le Dictionnaire de médecine (1821-1828) de MM. Adelon, Béclard, Tome 13,  chez Béchet jeune (Paris) –

LISERON,s. m., convolvulus,; genre de plantes qui a donné son nom à la famille des Convolvulacées, et qui se compose d'un très grand nombre d'espèces, la plupart rampantes ou volubiles, et munies d'une racine charnue et tubéreuse.

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lundi, avril 27 2009

Deux ans aujourd'hui


Même si le ton en est un peu mièvre, célébrons cet anniversaire avec un poème au goût d'enfance.

Le Liseron

Le liseron est un calice
Qui se balance à fleur de sol.
L'éphémère y suspend son vol
Et la coccinelle s'y glisse.

Le champignon rugueux et lisse
Parfois lui sert de parasol ;
Le liseron est un calice
Qui se balance à fleur de sol.

Or, quand les champs sont au supplice,
Brûlés par un ciel espagnol,
Il tend toujours son petit bol
Afin que l'averse l'emplisse :
Le liseron est un calice.

Maurice Rollinat (1846-1903) Le Livre de la nature - choix de poésies pour les enfants, 1893

Calice plaisant à boire, même s'il m'arrive d'être prise par le temps, de déserter parfois ce blog au point de ne plus avoir envie de chroniquer des livres oubliés trop longtemps, même si les visiteurs se font parfois trop discrets (je n'ai aucun moyen de comptabiliser les visites, faute de sens pratique !). Il est donc des auteurs ou des livres que je me borne, comme il y a peu, à mentionner, Zweig ou Khadra, entre autres. Certains billets viennent tout seuls, d'autres sont plus difficiles à écrire. Mais c'est un exercice agréable, exigeant et excitant. Apéritif aussi, j'espère.

samedi, décembre 27 2008

Liserons, suite... mais certes pas fin

Imageries
Le chien charnel et l’oiseau d’agate
Ne hantent plus l’antre du vautour
Ni l’antre bleu du mille-pattes
Où les orties jouent du tambour.

Un chat ouvre ses ailes
Au sommet d’une tour.

Des tortues se hâtent vers la lune
À l’orée d’un pré nacré.

Le village tremblait dans la chaleur d’un four.

Les îles de la Seine
S’éloignent dans la brume.

À l’époque du vol à voile,
À l’époque de la moisson,
Ils ont fait naître une étoile
En chantant une chanson.

Lisez tous cette histoire
Et, s’ils veulent y croire,
Vos enfants s’instruiront.
- C’est en forgeant qu’on devient forgeron. -
Vos enfants s’instruiront
- C’est en lisant qu’on devient liseron.
Maurice Fombeure – À Dos d’oiseau (Gallimard, 1942)


Tel est le texte intégral du poème qui sert de devise à ce blog, dont j’avais cité en Mea Culpa la dernière strophe, et l’auteur, en avril dernier. Je viens d’en recevoir le texte dans le petit bulletin Les Liserons, que m’a adressé Bernard Cassaigne, bibliothécaire à Vouvray, ville célèbre pour son vin de Loire et sa statue de « L’Illustre Gaudissart » (Balzac, encore, et la fiction immortalisée sous les airs du réel)...

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dimanche, avril 27 2008

Voilà un an aujourd'hui que j'ai ouvert Convolvulus

et je n'ai pas le temps ce soir de faire de grandes déclarations, ni même de déposer une note de lecture.

J'ai eu plaisir à partager ainsi mes lectures, à me plier à l'exercice de transmettre, sans trop en dévoiler les intrigues, la saveur des œuvres (mes "coups de gueule" sont rares...), avec des lecteurs peut-être trop discrets. J'espère que j'aurai ainsi contribué à élargir le cercle des amateurs de nombre des auteurs cités, les plus récents comme les plus anciens. Ce n'est pas tout à fait ainsi que j'imaginais la chose, je l'espérais plus conviviale. Mais tel qu'il est, ce blog va son train, et je continue.

jeudi, avril 24 2008

Mea culpa

J'ai commis une erreur d'attribution, semble-t-il, en associant le nom de Queneau à la devise de ce blog, qui est la mienne depuis de si longues années (sans que je l'ai trouvée chez quiconque, d'ailleurs, elle doit être naturelle à tous les amateurs de livres, de proverbes et de calembours).
Voici donc :
« Lisez tous cette histoire
Et, s’ils veulent y croire,
Vos enfants s’instruiront.
— C’est en forgeant qu’on devient forgeron. —
Vos enfants s’instruiront
C’est en lisant qu’on devient liseron. »

Maurice Fombeure, «Imageries », À Dos d’oiseau, Paris, Gallimard, 1942.

dimanche, juillet 1 2007

Les vacances sont là, à portée de main,

et avant de quitter pour quelque temps les abords d’une connection internet, je voudrais rappeler à tous les amateurs de lecture que Convolvulus, le blog des liserons - puisque c’est en lisant qu’on le devient … - leur est ouvert, leur propose une assez abondante moisson de lectures essentiellement romanesques et néanmoins diverses, et attend leurs commentaires et leurs contributions.
Mes excuses aux documentalistes que dans le feu des mois du bac je n’ai pas recontactés (si grande était l’avalanche des courriels sur ma boîte qu’il va falloir que je fasse un grand nettoyage d’été et une recherche pour les retrouver), je m’y emploierai dès mon retour.
Il y a des polars, des thrillers, des romans d’amour, une assez copieuse dose d’auteurs burlesques, des classiques et des contemporains, des Français et nombre d’étrangers de tous poils. Pas mal de publications récentes, et de succès de librairie dus avant tout aux suffrages des lecteurs, comme « L’Élégance du Hérisson » ou « Mal de pierres ». Je rappelle aux naturalistes que Ma famille et autres animaux est le récit rayonnant d’émerveillement et d’humour des explorations menées par Gérald Durrell enfant dans l’île de Corfou avant la guerre. Je n’ai pas eu le temps de faire les commentaires de tout ce que j’ai lu de bien récemment, peut-être le trouverai-je en vacances ? dans le lot, Ian Mac Ewan, Expiation, c’est vraiment TRÈS bien.

Je n’ai pas eu non plus le temps ni les compétences pour faire un index, mais ça viendra si c’est possible. Mon seul vrai problème technique : il n’y a pas moyen de passer à la page 2 du blog quand on est en bas de la première page. Il suffit pour voir la suite de cliquer à droite, soit sur « Archives », mois après mois, soit sur les « catégories », qui correspondent à un « classement » par pays. Voilà. J’espère que les uns et les autres y trouveront quelques petits bonheurs. Pour ma part, j’ai au programme Cypora Petitjean-Cerf, signalée par Anne-Sophie dans un commentaire, et dont quatre personnes différentes m’ont parlé la même semaine. C’est bon signe. Si parmi vous certains ont déjà fréquenté un peu régulièrement le blog, ils auront remarqué que mes choix se portent sur des livres divers dont le point commun est cependant sans doute le refus de ce qu’on appelle aujourd’hui le « glauque », pour désigner peut-être une certaine complaisance dans la noirceur, le pessimisme, le mal. Non que je revendique un univers rose-barbie – les polars de Mankell en attestent, ou Ceux d’Arasolé, ou encore Le Chemin des âmes parmi les romans commentés. Je crois seulement que je me refuse à encenser une littérature qui ne me paraîtrait pas « humaniste », qu’on me pardonne les grands – ou désuets – mots. Bonnes vacances à tous ceux qui partent et à tous ceux qui restent – à Gardincourt, comme on dit en picard -, bonnes découvertes, redécouvertes, explorations à la grande confraternité des lecteurs,

Agnès Orosco

mercredi, mai 16 2007

Convolvulus

Le temps que ce blog trouve ses visiteurs et se fasse connaître, je fais remonter le billet d'accueil, qui avait disparu. Bienvenue aux nouveaux venus !

(Pour lire toutes les critiques, cliquez sur les catégories à droite, ou sur les « tags »).

 

Convolvulus, c'est le liseron. Fleurette modeste - et envahissante -, mauvaise herbe sans doute, mais fantasque, CONViviale et VOLUbile, elle est, depuis Queneau, emblème et devise des lecteurs de tout poil.

                               C’est en lisant qu'on devient liseron

Parce que le goût des livres n'est pas l'apanage des spécialistes, parce qu'il se crée entre passionnés d'un auteur ou d'un genre des fraternités parfois improbables, ce blog vous propose un lieu de rencontre entre lecteurs, quelles que soient leurs disciplines ou leurs fonctions.

Passionnés de thrillers ou de romans fleuves, fans de SF ou de polars, amateurs coupables de romans sentimentaux, lecteurs impénitents, méthodiques ou désordonnés, inconditionnels de littérature japonaise ou de romans danois, rendez-vous sur le blog du site académique, pour partager un plaisir commun, « ondoyant et divers »

Je vous offre, pour lancer le blog, mes propres notes de lecture. Simples propos d'amatrice, surtout pas de technicienne ! - au demeurant résolument partiale, dans mes goûts comme dans mes dégoûts. Et j'espère que très bientôt, d'autres lecteurs viendront apporter dans cette auberge espagnole leurs propres trouvailles pour agrémenter et varier le festin commun.

À table ! et bon appétit à tous.

 Agnès Orosco

vendredi, avril 27 2007

Convolvulus

Parlons bouquins

Convolvulus, c'est le liseron. Fleurette modeste - et envahissante -, mauvaise herbe sans doute, mais fantasque, CONViviale et VOLUbile, elle est, depuis Queneau, emblème et devise des lecteurs de tout poil :

"C'est en lisant qu'on devient liseron"

Parce que le goût des livres n'est pas l'apanage des spécialistes, parce qu'il se crée entre passionnés d'un auteur ou d'un genre des fraternités parfois improbables, ce blog vous propose un lieu de rencontre entre lecteurs, quelles que soient leurs disciplines ou leurs fonctions.

Passionnés de thrillers ou de romans fleuves, fans de SF ou de polars, amateurs coupables de romans sentimentaux, lecteurs impénitents, méthodiques ou désordonnés, inconditionnels de littérature japonaise ou de romans danois, rendez-vous sur le blog du site académique pour partager un plaisir commun, "ondoyant et divers".

Je vous offre, pour "lancer" le blog, mes propres notes de lecture. Simples propos d'amatrice, surtout pas de technicienne! - au demeurant résolument partiale, dans mes goûts comme dans mes dégoûts. Et j'espère que très bientôt, d'autres lecteurs viendront apporter dans cette auberge espagnole leurs propres trouvailles.

À table ! et bon appétit à tous.