L'art du bref

Trois grandes œuvres résumées en une phrase – c’est Alexakis qui m’a donné envie de les restituer ici :

Camus (rappelé samedi dernier par Jacques Ferrandez) : « J'ai résumé L'Étranger, il y a longtemps, par une phrase dont je reconnais qu'elle est très paradoxale : "Dans notre société tout homme qui ne pleure pas à l'enterrement de sa mère risque d'être condamné à mort." »

Le frère de Pennac, à propos de La Mousson  de Louis Bromfield : « C’est l’histoire d’un mec : au début, il boit beaucoup de whisky, à la fin il boit beaucoup d’eau ! ». Certes, c’est un peu facile, mais c’est amusant. Et La Mousson est un si beau roman !

Et enfin, Alexakis, narquois : « A mon frère qui me demandait de lui résumer L’Idiot, j’avais répondu que c’était un épisode inédit de la vie de Jésus qui se passait chez les alcooliques russes

;-D

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