Agus, Ôé, ou le Salon du livre, en mode grognon

Aaaarghhh ! l’année dernière, je suis allée au salon du livre à cause de / grâce à Jørn Riel, interviewé par Josyane Savigneau. Ce fut un naufrage. Et voilà que cette année, il y aura Milena Agus ! pour l’adaptation par Nicole Garcia de Mal de Pierres. Mais c’est à midi et demi. L’heure où les Papous seront sur la grande scène (avec 200 sièges ! ça changera du studio bruyant ouvert à tous les échos où l’on squattait debout).

Je n’irai pas, je crois. Tant pis. J’écouterai les Papous de la maison, et pour Milena, si on la trouve sur la toile, tant mieux. Sinon, tant pis. L’année dernière, je n’ai jamais trouvé l’interview de Riel (elle n’a pas l’air d’être dans les podcasts), vous me direz, ce n’était pas une perte. Quant au programme du Salon, je le trouve confus à souhait, comme le fond sonore où l’on y baigne. Si vous cherchez Agus par le moteur de recherche, bon courage, et par le programme, vous avez intérêt à connaître le nom de l’intervieweuse, paske rien à Agus ni à Milena…

Il y aura aussi Mathieu Belezi, dont j’ai haï C’était notre terre, Beigbeder, qui n’arrive pas à éveiller le moindre intérêt chez moi, Laure Adler, grande prêtresse de la féminitude libérée (et éradicatrice des Décraqués, et de l’exquis Bertrand Jérôme, l’été 2004, honnie soit-elle à tout jamais ! Sa voix de papier de verre bobo sur toutes les ondes !!!). Il y aura aussi plein d’auteurs russes, dont j’ignore tout, autant les découvrir paisiblement chez le libraire, ou à la bibli. Et de japonais(es) itou. Parmi lesquels Kenzaburô Oé, prix Nobel, interviewé, oh mon dieu, par Josy soi-même. Aura-t-elle relu cette fois plus de quatre de ses romans ? peut-être, un prix Nobel, c’est mieux qu’un chasseur.

Adoncques, « Le Salon du livre, je n’y vais pas », c’est décidé. Quant à vous, si vous ne l’avez fait, lisez Agus !

 

Commentaires

1. Le lundi, mars 12 2012, 00:25 par Anne d'Evry

J'ai lu "Mal de Pierre" avec beaucoup d'émotion (en 2008). C'est un roman subtil. Milena Agus tisse des fils entre la petite-fille et la grand-mère avec délicatesse et puissance. Tu me donnes envie de le relire!
Le foire du livre ne m'inspire pas non plus. J'irai écouter les Papous à Budapest, où ils sont invités le 30 mars pour le Printemps des poètes.

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