Le jardin clos - Liliane Wouters

Incomplet semble-t-il, mais c'est le texte que m'a donné Mireille en écho à une lecture de Sarn, auquel il fait écho de façon troublante.

Beau poème faussement naïf de cette poétesse belge d'aujourd'hui.

 

            Le jardin clos

                      I

Je me souviens. Il y a très longtemps
Notre jardin s’éveillait au printemps

Je regardais, assise à la fenêtre
ce coin du monde où la vie allait naître

Le ciel penchait son visage étonné
dans  l’eau du puits par les anges cerné

La terre était comme une jeune fille
comme un oiseau qui frappe sa coquille

Et je sentais à l’ombre de mon sang
sourdre un appel de plus en plus pressant

                        II

Mon cœur attend qu’arrête à notre porte
un cavalier sauvage qui m’emporte

Mon cœur attend que sorte de son trou
le ravisseur de nuit le loup-garou

Mon cœur attend le prince du royaume
celui qui cherche l’or entre les chaumes

Mon cœur attend le pauvre du chemin
pour lui je garde un trésor dans la main

Quand il viendra comment le reconnaître
Je n’ai jamais bougé de ma fenêtre

J’ignore tout et du bien et du mal
Où vais-je aller dessus son grand cheval

[…]

Fragments 2

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