La Bourse

Mais pourquoi diable la jeune Adélaïde a-t-elle dû dérober la bourse du peintre Schinner ?

À cette bizarrerie près, sans laquelle il n’y eût pas eu de soupçon ni de suspense, c’est une jolie petite nouvelle, très picturale, éclairée par la figure joviale et bourgeonnante du vieil amiral Kergarouët – l’oncle de l'Émilie du Bal de Sceaux -. La chute, une réplique, est épatante, et rattrape ce qu’il pouvait y avoir d’improbable dans le texte.

La Bourse est l’une des nouvelles que l’on peut trouver en édition séparée, chez Librio par exemple. Certes romanesque, un peu guimauve, même ; il y en a de bien plus belles, plus efficaces, plus travaillées, l’avalanche de notes de ce mois-ci en témoigne, je l’espère. Je me demande pourquoi il est si difficile de trouver en éditions séparées - et bon marché ! les nouvelles de Balzac. Elle constituent pourtant une part majeure de La Comédie Humaine, et y ménagent, me semble-t-il, une entrée peut-être oblique, mais tellement plus aisée !

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