Mot-clé - Rolin (Olivier)

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dimanche, mars 22 2009

En passant

Les jours passent et je ne vous parle pas des nouvelles de Stefan Zweig (Amok, 24 Heures de la vie d’une femme, Lettre d’une inconnue, La Ruelle au clair de lune), sombres histoires de névrosé(e)s, de possédé(e)s, d’halluciné(e)s, de facture peut-être trop classique pour leurs sujets et pour mon gré, un peu répétitive aussi (récit enchâssé quasi systématique), ni du Maître et Marguerite, délirante fantasmagorie faustienne de Boulgakov, ni de Comment je me suis séparée de ma fille et de mon quasi fils de Lydia Flem, ni de Plein Été de Colette Fellous – lu avec la voix de l’auteur dans la tête, ni de La Pluie, avant qu’elle tombe, de Jonathan Coe (où des photos, dans l’un comme l’autre, accompagnent voire structurent le récit), ni du Chasseur de lions, d’Olivier Rolin, entrepris avec méfiance - car encensé par France Culture dont les critiques ont fini par avoir sur moi un effet répulsif - et lu avec surprise, plaisir et admiration… Parce que si je prends encore le temps de lire, parfois, comme une respiration, il me manque pour chroniquer mes lectures. Cela viendra, j’espère. Tous ces bouquins en tout cas, à des degrés divers, valent la peine d’être (re)découverts.
Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra, aussi, dans mes récentes lectures. Beau texte, qui m'a touchée.

À bientôt.