Un livre qui m’a exaspérée. Je l’ai lu jusqu’au bout parce qu’il m’a été offert par une amie chère, sur les conseils de son libraire. Rien de pire que de lire avec déplaisir, reste à tenter de cerner pourquoi.
Voyons l’histoire. Un type à côté de ses pompes, prof, semble-t-il, quitte Montreuil avec sa femme Anna – belle et réservée – et leurs jumelles de sept ans pour leur maison de vacances, achetée sur un « coup de cœur » dans les parages de Varengeville près de Dieppe. La routine d’été, pluie, jeux, baignades, coquillages, lecture subreptice par les filles des « Martine », la collection d’albums pour enfants des années 60, réprouvée par Anna - sous le regard attendri et détaché du père, alors que s’installe dans le couple une insidieuse mésentente.
Le jour de l’anniversaire des filles, il oublie de rapporter les fraises requises pour le gâteau meringué. Une halte à l’épicerie ambulante est pour lui l’occasion de rencontrer Alice Berthier, une vieille dame acerbe qu’il aide à transporter un panier de poires jusqu’à sa demeure au bord de la falaise. Peu à peu, les visites chez Alice se multiplient, après la découverte au sommet d’une armoire de ''kashinas'', des masques hopi. Lui est le fils d’un marchand d’art, elle d’un photographe avec qui elle a vécu quelque temps chez les Hopis, en même temps qu’André Breton et sa femme Élisa. Au fil des visites chez Alice dont il tente de sonder les secrets et les mystères, son couple avec Anna se défait, et le lecteur progresse dans la connaissance des rites hopis et de la rencontre d’André Breton avec ce peuple et cette culture.
dimanche, juin 21 2009
Claudie Gallay – Dans l’Or du temps
Par Agnès Orosco le dimanche, juin 21 2009, 16:06 - Coups de gueule et coups de sang