Andrea Camilleri - Le Ciel volé

Le Ciel volé, d’Andrea Camilleri - aperçu au détour d’un rayon de la bibliothèque municipale, comme je cherchais autre chose à me mettre sous la dent que les volumes empruntés pour travailler les Bucoliques de Virgile au programme des Terminales latinistes - est un petit livre parfait en période de coup de bourre, aussitôt commencé, aussitôt achevé. Ou comment l’auteur élabore avec astuce, autour d’un petit mystère sicilien de la vie de Renoir, Auguste soi-même, une historiette policière vivement troussée. Resterait-il des traces d’un hypothétique séjour du peintre à Agrigente, évoqué par son fils, mais absent de l’œuvre ? C’est le sujet d’une correspondance bientôt passionnée adressée par le vieux notaire sicilien Michele Riotta à la belle et mystérieuse Alma Corradi. S’ensuit un second mystère, dont je ne vous dirai rien. Il y en a pour une petite centaine de pages et quelques reproductions, et l’on s’endort, la Sicile et Renoir en tête, avec quelques fragments quasi abstraits de paysages réels ou disparus. Publié chez Skira en 2009, aussitôt traduit avec talent par Dominique Vittoz en 2010, chez Fayard.

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