Erling Jepsen - L'Art de pleurer en chœur. Sans art, ni cœur.

Je ne finirai pas L’Art de pleurer en chœur, d’Erling Jepsen, roman danois. Le titre m’avait séduite, le début aussi, avec scène de famille années 60 le jour de l’arrivée de la télé. Mais la suite m’agace, ou plutôt le ton : narration faussement naïve (à hauteur d’enfant, comme dirait « notre » abjecte romancière de caniveau) de la vie d’une famille à tout le moins « dysfonctionnelle », avec inceste et petits meurtres en famille. Regard naïf qui laisse au lecteur le soin de tirer ses conclusions, en quête d’une complicité souriante, roublarde, cynique. Rien de juste, là-dedans, ni socialement, ni humainement, ni littérairement. C’est, en mieux écrit, aussi racoleur que titeuf. Beurk.

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