Bettencourt – Visage rentré

Les petites histoires de Bettencourt, je ne m'en lasse pas. Celle-ci, qui est une Histoire Comme il faut, on peut difficilement faire plus concis, a un petit air du Plume de Michaux. 

Quand j’en ai assez, je rentre mon visage en moi-même. Il n’y a plus qu’une peau lisse sur laquelle personne ne peut lire. Cela m’arrive souvent, hier encore dans un salon.

Mais bientôt quelqu’un s’écrie : « oh ! Regardez ! » Alors brusquement je sors mon nez, je déploie mes oreilles, j’ouvre la bouche et les yeux. Je vois que tout le monde me regarde.

Il n’y a plus rien à voir

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