Je n’ai pas DU TOUT aimé ce roman. J’aurais bien voulu. On m’en avait fait l’éloge, le titre sonnait bien. Je l’ai lu à contrecœur, avec irritation, dès les premières pages.
La narratrice, une femme vieillissante, un peu évanescente, exilée des idéaux de sa jeunesse militante par la force de l’Histoire, est partie sur les traces à demi-effacées d’un amant d’autrefois, ami d’aujourd’hui, qui s’en est allé faire du théâtre et fabriquer des cerfs-volants dans une bourgade des rives du lac Baïkal. Sans nouvelles de lui depuis plusieurs mois, elle a quitté Paris, les revues où elle écrit, et la vieille voisine au canapé rouge, pour embarquer dans une sorte de Transsibérien omnibus, jusqu’à Irkoutsk.
lundi, janvier 14 2008
Le Canapé rouge - Michèle Lesbre
Par Agnès Orosco le lundi, janvier 14 2008, 08:36 - Coups de gueule et coups de sang