J’adore Cueco. Sa voix râpeuse, sa diction à la fois un peu détachée, ironique, et chaleureuse. Sa culture, toujours manifestée avec humour.
« LSD, Léger Strabisme Divergent, regards
tordus sur la peinture », avec des descriptions décalées de tableaux
célèbres, c’était un des jeux des Papous
dans
Je vais m’empresser de lire ce bouquin, car Cueco est aussi un conteur aimable et facétieux. Il y avait l’été dernier au Musée de Montauban son hommage à Ingres, inlassable série de séries de détails issus de l’œuvre de celui qu’il considère comme un maître, à la façon d’un Andy Warhol qui serait revenu, en quelque sorte, au dessin artisanal. Hommage assorti d’une rétrospective de son œuvre, dont je prise particulièrement la frénésie de dessin, celle du « collectionneur de collections », ou celle des immenses formats hyper réalistes, tel ce motard solaire, au crayon. Lisez, écoutez, regardez Cueco, créateur fécond, plein d’une fantaisie grave et joyeuse.
Après ''La leçon de natation'', réinterpétation libre
de Philippe de Champaigne, c’est le ''Sardanapale''
de Delacroix qui est relu en mode canin....