Khalil Gibran
Par Agnès Orosco le dimanche, avril 7 2013, 21:39 - Lien permanent
Je vivrai par-delà la mort,
Je chanterai à vos oreilles
même après avoir été emporté
par la grande vague de la mer
jusqu’au plus profond de l’océan.
Je m’assiérai à votre table
bien que mon corps paraisse absent,
je vous accompagnerai dans vos chants
esprit invisible,
je m’installerai avec vous devant l’âtre,
hôte invisible.
La mort ne change que les masques
qui recouvrent nos visages.
Le forestier restera forestier,
le laboureur, laboureur,
et celui qui a lancé sa chanson au vent
continuera à la chanter aux sphères mouvantes, là-bas.
Le Jardin du prophète.
Commentaires
"La cloche du temple se tait.
Mais le son continue
de sortir des fleurs."
Bashô
Merci.
A.