Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom

Elle aime les onomatopées, Barbara Constantine. Les jeux de mots, calembours, petits torrents syllabiques à la Boby Lapointe. Après A Mélie sans mélo, voilà que j’ai lu Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom. Ça ressemble à une comptine, à un virelangue. Et c’est comme un conte du terroir. Avec en guise de fées, des Anglais cérémonieux et une vieille, très vieille dame à l’abandon. Et puis des poivrots, une fille-mère, un croque-mort et ex-taulard, les seins faramineux de Joss qui fut Jocelyne, un scooter, un vélo, une brouette, un corbillard - et des jardins prolifiques… Un chien, une poule rousse, deux chats. Ça a la saveur de la campagne française, et la verdeur de langue des films d’Audiard, en moins écrit, en plus naturel. C’est une jolie histoire sensible, sans prétention, humaniste. Ça se lit à toute vitesse, je vais pouvoir le rapporter dès demain à la bibli où un autre lecteur (une autre lectrice ?) l’a réservé. Parfait pour une petite lecture volée à l’heure de la sieste, avec le sourire.

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