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vendredi, mai 18 2012

Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom

Elle aime les onomatopées, Barbara Constantine. Les jeux de mots, calembours, petits torrents syllabiques à la Boby Lapointe. Après A Mélie sans mélo, voilà que j’ai lu Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom. Ça ressemble à une comptine, à un virelangue. Et c’est comme un conte du terroir. Avec en guise de fées, des Anglais cérémonieux et une vieille, très vieille dame à l’abandon. Et puis des poivrots, une fille-mère, un croque-mort et ex-taulard, les seins faramineux de Joss qui fut Jocelyne, un scooter, un vélo, une brouette, un corbillard - et des jardins prolifiques… Un chien, une poule rousse, deux chats. Ça a la saveur de la campagne française, et la verdeur de langue des films d’Audiard, en moins écrit, en plus naturel. C’est une jolie histoire sensible, sans prétention, humaniste. Ça se lit à toute vitesse, je vais pouvoir le rapporter dès demain à la bibli où un autre lecteur (une autre lectrice ?) l’a réservé. Parfait pour une petite lecture volée à l’heure de la sieste, avec le sourire.

mardi, avril 17 2012

Echappée belle nocturne, par printemps pluvieux.

A Mélie, sans mélo, est un petit roman – du genre ‘à peine ouvert, à peine achevé’, by night – souriant et généreux. Vite troussée, très (trop ?) dialoguée, très ‘montée’ en brèves scènes, cette fantaisie allègre réunit autour de la chaleureuse Mélie et de sa petite fille la brune Clara une guirlande de personnages effervescents et brouillons, liés entre eux à la fois par leurs histoires passées et présentes et par un fervent humanisme. Un été plein d’amour dans la campagne française, conté par Barbara Constantine.
Mais le tandem dessiné sur  la couverture n’a ni rayons ni chaîne ! peut-être, d’emblée, comme un appel au bricoleux Marcel, le vieux passé du fauteuil roulant au vélo…