Grain, bourrasques et rafales

Non que j'aie l'habitude de pratiquer le commentaire météorologique.
Mais pour saluer le souffle puissant qui tout à coup a transformé la cour en champ de bataille, presque silencieusement malgré tout, un peu de Saint-John Perse, qui me trottait alors dans la tête :
C'étaient de très grands vents, sur toutes faces de ce monde,
De très grands vents en liesse par le monde, qui n'avaient d'aire ni de gîte,
Qui n'avaient garde ni mesure, et nous laissaient, hommes de paille,
En l'an de paille sur leur erre... Ah ! oui, de très grands vents sur toutes faces de vivants !
(C'est le début de Vents, justement).
A présent, c'est plutôt
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux...
A propos, je fais une pause dans Balzac (même pas fini UN tome, pffff....). J'ai remis le nez dans Kawabata, histoire de me dépayser total. Kyoto. Si tout va bien ce sera la prochaine note.

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet