Michel Zévaco - "Le Chevalier de La Barre"

ressuscité chez Phébus.
 J'ai déjà écrit plusieurs fois ici toute l'estime que je portais aux éditions Phébus. Jolis livres, à la reliure solide (moi qui casse les bouquins....), et catalogue riche de rééditions pleines de surprises. Cette fois, c'est Bayon (imprécateur à Libé, dont je n'ai au demeurant jamais rien lu) qui a retrouvé dans les archives du ''Journal du Peuple'' (1899) et publié pour la première fois en volume avec la bénédiction bienveillante de Claude Schopp le biographe de Dumas, l'un des tout premiers ouvrages de Zévaco.

C'est du roman feuilleton pur jus, avec saut à la ligne régulier, péripéties à n'en plus finir, libertins héroïques et vengeances qui se mangent froides. Il y a une belle histoire d'amour (entre le chevalier et une bouquetière au mystérieux passé, Fleur de Mai, - "Eugène Sue nous regarde, je t'aime" - ), un prêtre félon, fétide et lubrique, un médecin à la Dantès, des bravi bons ou méchants... et un anticléricalisme militantissime, si je puis me permettre. Evidemment, l'issue de la toute fin finale est courue d'avance, malheureusement pour le pauvre chevalier, mais on a le temps de vibrer au gré des aventures et mésaventures qui ponctuent sans temps morts - mais avec parfois quelque confusion chronologique - les 520 pages de ce pavé plus idéologique et géographique, en somme, que véritablement historique.
Lecture sans grande conséquence, mais non sans charme, par ce début d'été pluvieux. Je n'avais jamais lu Zévaco, c'était une de mes lacunes. J'y retournerai avec plaisir.

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