lundi, 26 août, 2024

Rentrée en Hypokhâgne lundi 2 septembre 2024... Premier cours de Lettres, lundi 2, de 10h10 à 13h05. Ordre du jour, recommandations, programme des réflexions et des travaux à venir.

UN CLIN D’ŒIL AUX ANCIENS HK ET UN SALUT DE BIENVENUE AUX NOUVEAUX :

HUGO OU « LE DRAME C'EST LA VIE, ET LA VIE C'EST TOUT. », en résumé ! Victor Hugo, William Shakespeare (« Shakespeare l'Ancien»)

Dessins humoristiques de Catherine Meurisse, extraits de son excellent livre Mes hommes de lettres, éditions Sarbacanne, 2008. © Catherine Meurisse et les éditions Sarbacanne.


LUNDI 2 SEPTEMBRE : ORDRE DU JOUR

Accueil en classe des élèves (plus tôt, accueil internat à préciser, voir site du lycée), présentation générale par le professeur principal, coordonnateur de l'HK. Durée moyenne : une heure. Ensuite, cours selon l'emploi du temps, qui vous sera communiqué dès la première heure.

* Pour le COURS DE LETTRES : LUNDI 2 SEPTEMBRE : 10H10-13h05

Il est nécessaire d'apporter ce jour-là la bibliographie que vous avez pu télécharger sur le site du lycée (ou qui vous a été remise), ainsi que les œuvres au programme, dans la mesure du possible. Il est en effet impératif que tous les élèves possèdent la même édition des œuvres qui seront étudiées cette année : je voudrais m'en assurer avec vous. Même si les raisons paraissent évidentes, j'expliquerai précisément pourquoi en cours. La bibliographie sera utile pour comprendre les informations que je donnerai au sujet des khôlles : textes à lire, calendrier, organisation.

Je présenterai ensuite le programme de travail que nous suivrons cette année, ainsi que les méthodes et les exercices auxquels vous serez formés. Des textes divers vous seront ensuite distribués, afin de préparer à l'exercice de l'explication de texte, et donc à la première série de khôlles - qui prendra place aux mois d'octobre et de novembre.

FIN SEPTEMBRE / DÉBUT OCTOBRE

Après une réflexion générale sur la littérature et quelques notions d’histoire littéraire mises en perspective (notamment à partir d'une bibliographie chronologique détaillée), nous étudierons l’œuvre de Victor Hugo, Les Misérables, dans le cours d’HISTOIRE LITTERAIRE qui a lieu le lundi matin (10H10-13H05). Le cours GENRES/NOTIONS du vendredi (14h10-16h15) portera au début sur le roman. Il introduira notre travail sur Les Misérables, qui étayeront, avec d'autres oeuvres abordées en classe, la problématique des prochaines Rencontres de Pierre d'Ailly, mardi 26 novembre, au lycée Pierre d'Ailly, en salle Imago Mundi. L'invité en sera Jean Tulard, historien, membre de l'Académie des Sciences morales et politiques, éminent spécialiste de Napoléon Ier et des études napoléoniennes - avec la participation de David Chanteranne, historien. La conférence sera consacrée cette année au mythe de Napoléon et aura pour intitulé :

« Le Mythe de Napoléon : Littérature, Beaux-Arts, Cinéma ».


Voici quelques textes suggestifs de Hugo, qui retiendront notre attention lors des premiers cours. Ils nous aideront à entamer une réflexion sur la littérature, appréhendée du point de vue de l'auteur mais aussi du lecteur. Pour chaque texte, il sera nécessaire de situer la pensée de l'auteur - et ses nombreuses références ! - dans l'histoire littéraire, afin de mieux cerner les enjeux du problème que celle-ci énonce de manière plus ou moins explicite.

TEXTE 1

Victor Hugo, William Shakespeare (1864), Folio classique, p. 147-49 : « L'Art et la science», première partie, III, 5.

La poésie ne peut décroître. Pourquoi ? Parce qu’elle ne peut croître.

Ces mots, si souvent employés, même par les lettrés, décadence, renaissance, prouvent à quel point l’essence de l’art est ignorée. Les intelligences superficielles, aisément esprits pédants, prennent pour renaissance ou décadence des effets de juxtaposition, des mirages d’optique, des événements de langues, des flux et reflux d’idées, tout le vaste mouvement de création et de « pensée d’où résulte l’art universel. Ce mouvement est le travail même de l’infini traversant le cerveau humain.

Il n’y a de phénomènes vus que du point culminant ; et, vue du point culminant, la poésie est immanente. Il n’y a ni hausse ni baisse dans l’art. Le génie humain est toujours dans son plein ; toutes les pluies du ciel n’ajoutent pas une goutte d’eau à l’océan ; une marée est une illusion, l’eau ne descend sur un rivage que pour monter sur l’autre. Vous prenez des oscillations pour des diminutions. Dire : il n’y aura plus de poètes, c’est dire : il n’y aura plus de reflux.

La poésie est élément. Elle est irréductible, incorruptible et réfractaire. Comme la mer, elle dit chaque fois tout ce qu’elle a à dire ; puis elle recommence avec une majesté tranquille, et avec cette variété inépuisable qui n’appartient qu’à l’unité. Cette diversité dans ce qui semble monotone est le prodige de l’immensité.   Flot sur flot, vague après vague, écume derrière écume, mouvement, puis mouvement. L’Iliade s’éloigne, le Romancero arrive ; la Bible s’enfonce, le Coran surgit ; après l’aquilon Pindare vient l’ouragan Dante. L’éternelle poésie se répète-t-elle ? Non. Elle est la même et elle est autre. Même souffle, autre bruit.

Prenez-vous le Cid pour un plagiaire d’Ajax ? Prenez-vous Charlemagne pour un copiste d’Agamemnon ? – « Rien de nouveau sous le soleil. » « Votre nouveau est du vieux qui revient », – etc., etc. Oh ! le bizarre procédé de critique ! Donc l’art n’est qu’une série de  contrefaçons ! Thersite a un voleur, Falstaff. Oreste a un singe, Hamlet. L’Hippogriffe est le geai de Pégase. Tous ces poètes ! un tas de tire-laines. On s’entre-pille, voilà tout. L’inspiration se complique de filouterie. Cervantès détrousse Apulée, Alceste escroque Timon d’Athènes. Le bois Sminthée est la forêt de Bondy. D’où sort la main de Shakespeare ? de la poche d’Eschyle.

Non ! ni décadence, ni renaissance, ni plagiat, ni répétition, ni redite. Identité de cœur, différence d’esprit ; tout est là. Chaque grand artiste, nous l’avons dit ailleurs, refrappe l’art à son image. Hamlet, c’est Oreste à l’effigie de Shakespeare. Figaro, c’est Scapin à l’effigie de Beaumarchais. Grandgousier, c’est Silène à l’effigie de Rabelais.

Tout recommence avec le nouveau poète, et en même temps rien n’est interrompu. Chaque nouveau génie est abîme. Pourtant il y a tradition. Tradition de gouffre à gouffre, c’est là, dans l’art comme dans le firmament, le mystère ; et les génies communiquent par leurs effluves comme les astres. Qu’ont-ils de commun ? Rien. Tout. De ce puits qu’on nomme Ézéchiel à ce précipice qu’on nomme Juvénal, il n’y a point pour le songeur solution de continuité. Penchez-vous sur cet anathème ou penchez-vous sur cette satire, le même vertige y tournoie. L’Apocalypse se réverbère sur la mer de Glace polaire, et vous avez cette aurore boréale, les Niebelungen. L’Edda réplique aux Vedas.

De là ceci, d’où nous sommes partis et où nous revenons : l’art n’est point perfectible.

Pas d’amoindrissement possible pour la poésie, pas d’augmentation non plus. On perd son temps quand on dit : nescio quid majus nascitur Iliade (1). L’art n’est sujet ni à diminution ni à grossissement. L’art a ses raisons, ses nuages, ses éclipses, ses taches même, qui sont peut-être des splendeurs, ses interpositions d’opacités survenantes dont il n’est pas responsable ; mais, en somme, c’est toujours avec la même intensité qu’il fait le jour dans l’âme humaine. Il reste la même fournaise donnant la même aurore. Homère ne se refroidit pas.

Insistons d’ailleurs sur ceci, car l’émulation des esprits, c’est la vie du beau, ô poètes, le premier rang est toujours libre. Écartons tout ce qui peut déconcerter les audaces et casser les ailes ; l’art est un courage ; nier que les génies survenants puissent être les pairs des génies antérieurs, ce serait nier la puissance continuante de Dieu.

Oui, et nous revenons souvent, et nous reviendrons encore sur cet encouragement nécessaire, stimulation c’est presque création ; oui, ces génies qu’on ne dépasse point, on peut les égaler.

Comment ?

En étant autre.

(1) Je ne sais quoi de plus grand que l’Iliade est en train de naître », Properce, Élégies, II, 34, v. 65-66 ; le vers désigne l’Énéide. (Note de Michel Crouzet)


TEXTE 2

Victor Hugo, Marion de Lorme (1829-1831), Folio / Théâtre, p. 39-41 : « Préface» (Août 1831).

(...) Maintenant l'art est libre : c'est à lui de rester digne.

Ajoutons-le en terminant. Le public, cela devait être et cela est, n'a jamais été meilleur, n'a jamais été plus éclairé et plus grave qu'en ce moment. Les révolutions ont cela de bon qu'elles mûrissent vite, et à la fois, et de tous les côtés, tous les esprits. Dans un temps comme le nôtre, en deux ans, l'instinct des masses devient goût. Les misérables mots à querelle, classique et romantique, sont tombés dans l'abîme de 1830, comme gluckiste et picciniste dans le gouffre de 1789. L'art seul est resté. Pour l'artiste qui étudie le public, et il faut l'étudier sans cesse, c'est un grand encouragement de sentir se développer chaque jour au fond des masses une intelligence de plus en plus sérieuse et profonde de ce qui convient à ce siècle, en littérature non moins qu'en politique. C'est un beau spectacle de voir ce public, harcelé par tant d'intérêts matériels qui le pressent et le tiraillent sans relâche, accourir en foule aux premières transformations de l'art qui se renouvelle, lors même qu'elles sont aussi incomplètes et aussi défectueuses que celle-ci. On le sent attentif, sympathique, plein de bon vouloir, soit qu'on lui fasse, dans une scène d'histoire, la leçon du passé ; soit qu'on lui fasse, dans un drame de passion, la leçon de tous les temps. Certes, selon nous, jamais moment n'a été plus propice au drame. Ce serait l'heure, pour celui à qui Dieu en aurait donné le génie, de créer tout un théâtre, un théâtre vaste et simple, un et varié, national par l'histoire, populaire par la vérité, humain, naturel, universel par la passion. Poètes dramatiques, à l'oeuvre ! elle est belle, elle est haute. Vous avez affaire à un grand peuple habitué aux grandes choses. Il en a vu et il en a fait.

Des siècles passés au siècle présent, le pas est immense. Le théâtre maintenant peut ébranler les multitudes et les remuer dans leurs dernières profondeurs. Autrefois, le peuple, c'était une épaisse muraille sur laquelle l'art ne peignait qu'une fresque.

Il y a des esprits, et dans le nombre de fort élevés, qui disent que la poésie est morte, que l'art est impossible. Pourquoi ? Tout est toujours possible à tous les moments donnés, et jamais plus de choses ne furent possibles qu'an temps où nous vivons. Certes, on peut tout attendre de ces générations nouvelles qu'appelle un si magnifique avenir, que vivifie une pensée si haute, que soutient une foi si légitime en elles-mêmes. L'auteur de ce drame, qui est bien fier de leur appartenir, qui est bien glorieux d'avoir vu quelquefois son nom dans leur bouche, quoiqu'il soit le moindre d'entre eux, l'auteur de ce drame espère tout de ses jeunes contemporains, même un grand poète. Que ce génie, caché encore, s'il existe, ne se laisse pas décourager par ceux qui crient à l'aridité, à la sécheresse, au prosaïsme des temps. Une époque trop avancée ? pas de génie primitif possible ?... — Laissez-les parler, jeune homme ! Si quelqu'un eût dit à la fin du dix-huitième siècle, après le régent, après Voltaire, après Beaumarchais, après Louis XV, après Cagliostro, après Marat, que les Charlemagnes, les Charlemagnes grandioses, poétiques et presque fabuleux, étaient encore possibles, tous les sceptiques d'alors, c'est-à-dire la société tout entière, eussent haussé les épaules et ri. Hé bien ! au commencement du dix-neuvième siècle, on a eu l'Empire et l'Empereur. Pourquoi maintenant ne viendrait-il pas un poète qui serait à Shakespeare ce que Napoléon est à Charlemagne ?


TEXTE 3

Victor Hugo, William Shakespeare (1864), Folio classique, p. 381-383 : « L'Histoire réelle. Chacun remis à sa place », troisième partie, III, 5.

(...) L’humanité, non plus possédée, mais guidée ; tel est le nouvel aspect des faits.

Ce nouvel aspect des faits, l’histoire désormais est tenue de le reproduire. Changer le passé, cela est étrange ; c’est ce que l’histoire va faire. En mentant ? non, en disant vrai. L’histoire n’était qu’un tableau ; elle va devenir un miroir.

Ce reflet nouveau du passé modifiera l’avenir.

L’ancien roi de Westphalie, qui était un homme d’esprit, regardait un jour sur la table de quelqu’un que nous connaissons une écritoire. L’écrivain chez lequel était en ce moment Jérôme Bonaparte, avait rapporté d’une promenade aux Alpes, faite quelques années auparavant en compagnie de Charles Nodier, un morceau de serpentine stéatiteuse sculpté et creusé en encrier acheté aux chasseurs de chamois de la mer de Glace. C’est ce que regardait Jérôme Bonaparte. – Qu’est ceci ? demanda-t-il. – C’est mon encrier, dit l’écrivain. Et il ajouta : C’est de la stéatite. Admirez la nature qui d’un peu de boue et d’oxyde fait cette charmante pierre verte. – J’admire bien plus les hommes, répondit Jérôme Bonaparte, qui font de cette pierre une écritoire.

Cela n’était pas mal dit pour un frère de Napoléon, et il faut lui en savoir gré, l’écritoire devant détruire l’épée.

La diminution des hommes de guerre, de force et de proie, le grandissement indéfini et superbe des hommes de pensée et de paix ; la rentrée en scène des vrais  colosses : c’est là un des plus grands faits de notre grande époque.

Il n’y a pas de plus pathétique et de plus sublime spectacle, l’humanité délivrée d’en haut, les puissants mis en fuite par les songeurs, le prophète anéantissant le héros, le balayage de la force par l’idée, le ciel nettoyé, une expulsion majestueuse.

Regardez, levez les yeux, l’épopée suprême s’accomplit. La légion des lumières chasse la horde des flammes.

Départ des maîtres ; les libérateurs arrivent.

Les traqueurs de peuples, les traîneurs d’armées, Nemrod, Sennachérib, Cyrus, Rhamsès, Xerxès, Cambyse, Attila, Gengis Khan, Tamerlan, Alexandre, César, Bonaparte, tous ces immenses hommes farouches s’effacent.

Ils s’éteignent lentement, les voilà qui touchent l’horizon, ils sont mystérieusement attirés par l’obscurité ; ils ont des similitudes avec les ténèbres ; de là leur descente fatale ; leur ressemblance avec les autres phénomènes de la nuit les ramène à cette unité terrible de l’immensité aveugle, submersion de toute lumière. L’oubli, ombre de l’ombre, les attend.

Ils sont précipités, mais ils restent formidables. N’insultons pas ce qui a été grand. Les huées seraient malséantes devant l’ensevelissement des héros. Le penseur doit rester grave en présence de cette prise de suaires. La vieille gloire abdique ; les forts se couchent ; clémence à ces mystérieux vaincus ! paix à ces belliqueux éteints ! L’évanouissement sépulcral s’interpose entre ces lueurs et nous. Ce n’est pas sans une sorte de terreur religieuse qu’on voit des astres devenir spectres.

Pendant que, du côté de l’engloutissement, de plus en plus penchante au gouffre, la flamboyante pléiade des hommes de force descend, avec le blêmissement sinistre de la disparition prochaine, à l’autre extrémité de l’espace, là où le dernier nuage vient de se dissoudre, dans le profond ciel de l’avenir, azur désormais, se lève éblouissant le groupe sacré des vraies étoiles, Orphée, Hermès, Job, Homère, Eschyle, Isaïe, Ézéchiel, Hippocrate, Phidias, Socrate, Sophocle, Platon, « Aristote, Archimède, Euclide, Pythagore, Lucrèce, Plaute, Juvénal, Tacite, saint Paul, Jean de Patmos, Tertullien, Pélage, Dante, Gutenberg, Jeanne d’Arc, Christophe Colomb, Luther, Michel-Ange, Copernic, Galilée, Rabelais, Calderón, Cervantès, Shakespeare, Rembrandt, Kepler, Milton, Molière, Newton, Descartes, Kant, Piranèse, Beccaria, Diderot, Voltaire, Beethoven, Fulton, Montgolfier, Washington ; et la prodigieuse constellation, à chaque instant plus lumineuse, éclatante comme une gloire de diamants célestes, resplendit dans le clair de l’horizon, et monte, mêlée à cette immense aurore, Jésus-Christ !


Si vous souhaitez me poser une question sur ce billet ou sur tout autre chose, vous pouvez laisser un commentaire sur ce blogue. Ma réponse intéressera sans doute tous les futurs Hypokhâgneux. Si votre question est personnelle, vous pouvez m'écrire à l'adresse suivante :

Reynald-Andre.Chalard@ac-amiens.fr

mercredi, 3 juillet, 2024

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samedi, 15 juin, 2024

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jeudi, 21 décembre, 2023

La 11e édition des «Rencontres de Pierre d'Ailly» a eu lieu jeudi 30 novembre 2023 : «LITTÉRATURE, DROIT ET MORALE : LIBERTÉ ET RESPONSABILITÉ DE L’ÉCRIVAIN. ». Conférence d'Emmanuel Pierrat, avocat au barreau de Paris et écrivain.

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jeudi, 5 octobre, 2023

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« On devient stupide, dès qu’on cesse d’être passionné. » Helvétius, De l’Esprit (Discours III, ch. VIII)

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lundi, 28 août, 2023

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lundi, 3 juillet, 2023

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samedi, 3 juin, 2023

2e édition des « Lundis de Pierre d'Ailly ». « Du Nouveau chez Rimbaud : Problèmes éditoriaux et sémantiques des 'Illuminations' .» Conférence d'Eddie Breuil, docteur de l'Université Lumière-Lyon 2, spécialiste de l'édition critique, lundi 22 mai 2023.

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mardi, 23 mai, 2023

Hypokhâgneux et Khâgneux à Paris le 1er juin 2023. Au programme : le musée du Louvre et la Comédie-Française (Salle Richelieu) : «La Mort de Danton», drame de Georg Büchner, dans une mise en scène de Simon Delétang.

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dimanche, 2 avril, 2023

Cours d'Histoire littéraire du lundi. Germain Nouveau, «Premiers poèmes» (1872-1879), «La Doctrine de l’Amour» (1879-1881) et les «Valentines» (1885-1887) : un itinéraire spirituel . A croiser avec le cours Genres/Notions du vendredi sur la Poésie...

Germain Nouveau (1851-1920), photographie (d'Étienne Carjat, 1872 ou 1873) et poème adressés à Stéphane Mallarmé : Sans verte étoile au ciel, ni nébuleuse blanche, Sur je ne sais quel Styx morne, au centre de l'O Magnifique qui vibre autour de lui sur l'eau, Mélancoliquement mon esprit fait la  […]

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vendredi, 16 décembre, 2022

Les «Rencontres de Pierre d'Ailly» ont eu lieu jeudi 24 novembre 2022 : « Le Roman inépuisable ». Conférence de Philippe Le Guillou, romancier et essayiste, prix Médicis 1997 pour «Les Sept noms du peintre». Rattrapage de la 8e édition.

Philippe Le Guillou, dans la salle Jeanne d'Arc de l'ancien Hôtel-Dieu Saint-Nicolas, à Compiègne, jeudi 24 novembre 2022. La 8e édition des Rencontres de Pierre d'Ailly a été à nouveau un grand succès. Philippe Le Guillou nous a fait partager sa passion de la transmission et son goût pour le roman  […]

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samedi, 1 octobre, 2022

«Les Rencontres de Pierre d'Ailly», jeudi 24 novembre 2022 : « Le Roman inépuisable ». Conférence de Philippe Le Guillou, romancier et essayiste, prix Médicis 1997 pour «Les Sept noms du peintre». Rattrapage de la 8e édition.

Philippe Le Guillou. Photo Catherine Hélie © Éditions Gallimard. 8e édition des RENCONTRES DE PIERRE D'AILLY (D'abord programmée le 1er décembre 2020, puis annulée deux fois à cause de la Covid) Conférence de Philippe Le Guillou sur la place du roman dans la littérature, JEUDI 24 NOVEMBRE 2022, à  […]

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vendredi, 9 septembre, 2022

Cours d'Histoire littéraire du lundi : Philippe Le Guillou, « Le Donjon de Lonveigh» (1991). A croiser avec le cours Genres / Notions du vendredi sur le Roman...

Victor HUGO, « Burg en ruines », dessin à la plume, 1857. Photo (C) RMN-Grand Palais / Agence Bulloz. «Un rêve de pierre», comme le Donjon de Lonveigh... Annie Le Brun, Les Châteaux de la subversion, Gallimard, coll. « Folio », 1986 (1982): « Faut-il donc que les formes, les lieux, les êtres qui  […]

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lundi, 4 juillet, 2022

Aux futurs Hypokhâgneux : programme d'étude pour l'année 2022-2023 et programme de lecture pour les colles. Afin de préparer la rentrée : un nouvel été avec Philippe Le Guillou et Julien Gracq ...

Théodore Gudin (1802-1880), Tempête sur les côtes de Belle-Île, 1851 - Huile sur toile, 1.32 x 2.02 m - Dépôt du FNAC, Paris au Musée des beaux-arts de Quimper. © Musée des beaux-arts de Quimper Félicitations pour votre admission en Lettres supérieures ! Nous aborderons le programme de l'année à la  […]

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lundi, 30 mai, 2022

La 10e édition des «Rencontres de Pierre d'Ailly» a eu lieu jeudi 12 mai 2022 : «Dans le Labyrinthe du Roman». Conférence de Mohamed Mbougar Sarr, Prix Goncourt 2021, ancien Khâgneux de notre lycée.

Mohamed Mbougar Sarr, dans la salle Imago Mundi du lycée Pierre d'Ailly, jeudi 12 mai 2022. La 10e édition des Rencontres de Pierre d'Ailly a été à nouveau un grand succès. Mohamed Mbougar Sarr a su nous parler de son beau roman, avec passion et brio. Qu'il en soit vivement remercié ! Je remercie  […]

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