Photographie de Victor Hugo par Charles Hugo. Guernesey (1856-1860). Maison de Victor Hugo. (c) RAC

« Un proscrit est une espèce de mort ; il peut donner presque des conseils d'outre-tombe. »

Extrait d'une lettre de Victor Hugo à Edmond About datée du 23 décembre 1856, dans l'édition chronologique des Oeuvres complètes, (éd. Jean Massin), tome X, p. 1266.


Félicitations pour votre admission en Lettres supérieures !

Vous avez reçu ou recevrez, lors de votre inscription au lycée Pierre d'Ailly, une brochure dans laquelle vous trouverez, pour chaque discipline, une bibliographie et des consignes de lecture. Après un repos bien mérité, vous aurez à cœur de faire ces lectures nécessaires pour aborder sereinement la rentrée.

Je présente ci-dessous le programme d'étude en Lettres, auquel il faudra ajouter de nombreux extraits pour chaque genre littéraire, poésie, roman, théâtre, essai et un programme de lecture pour les colles, c'est-à-dire les interrogations orales (voir ci-dessous). D'autres précisions sont données dans ma bibliographie.

Je vous souhaite de belles vacances, reposantes et studieuses !

PROGRAMME D’ÉTUDE

UN ÉTÉ AVEC JEAN TULARD, HISTORIEN, MEMBRE DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES, ÉMINENT SPÉCIALISTE DE NAPOLÉON Ier ET DE L'ÉPOQUE NAPOLÉONIENNE. A CONSULTER POUR LA RENTRÉE, AFIN DE PRÉPARER LA PROCHAINE ÉDITION DES «RENCONTRES DE PIERRE D'AILLY» (MARDI 26 NOVEMBRE 2024) CONSACRÉE AU MYTHE LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE DE NAPOLÉON :

Jean TULARD, Napoléon, éditions Fayard, coll. « Pluriel». ISBN : ‎ 978-2818506448.

Cette biographie classique doit être feuilletée pour connaître les faits historiques importants qui permettront de comprendre comment la légende de Napoléon est devenue un mythe. C'est d'ailleurs sur cette question que l'ultime chapitre de la quatrième partie de cet ouvrage s'achève. Dans une précédente étude, Jean Tulard écrivait ceci, pour mieux cerner les contours du mythe napoléonien :

Mythe qui se différencie pourtant de ceux d'Ulysse, Roland et Don Juan dans la mesure où il plonge ses racines dans une époque qui nous est proche. Nous ne savons à peu près rien d'Ulysse - l'identification d'Ithaque elle-même est discutée ; nous ignorons la vie de Roland ; le vrai visage de Don Juan reste inconnu. Il n'en va pas de même de Napoléon. Ses propres écrits, les témoignages des contemporains, les archives de son administration, sont parvenus jusqu'à nous. L'homme, le général, le chef d'État ne posent aucune énigme à l'historien : le mystère, condition nécessaire de la légende n'entoure pas Napoléon. Et pourtant dramaturges, romanciers, poètes, peintres ou musiciens n'ont pas hésité à s'emparer de lui. Les romantiques en ont nourri leurs rêves ; Napoléon fut le modèle en fonction duquel ils se définirent. « Ce qu'il a commencé par l'épée, je l'achèverai par la plume», affirme Balzac. Volonté et intelligence font alors de Napoléon le symbole de l'énergie individuelle. (...) L'affirmation de l'individu, telle est la leçon que les romantiques ont retirée de l'aventure napoléonienne. La démesure est l'autre apport de Bonaparte au romantisme. (...). Le mot « géant» revient constamment à propos de l'Empereur sous la plume de Victor Hugo. La rapidité de la chute impressionne plus encore que l'étendue de son empire. A l'autre bout du siècle, Nietzsche voit en lui l'incarnation de la volonté de puissance, le surhomme. Le Mythe de Napoléon, Armand Colin, coll. « U2», 1971, p. 5-6.

Jean Tulard poursuit son analyse en montrant que le mythe napoléonien combine « César, Prométhée et Jésus», quoique les oeuvres qu'il ait suscitées soient, par la force des choses, moins nombreuses que celles auxquelles ont donné lieu toutes ces figures symboliques . Mais cette légende dorée alterne aussi avec la légende noire, comme c'est le cas chez Hugo : Christ ou Antéchrist, dieu ou démon, héros ou ogre ? Le grand mérite du mythe napoléonien (...) -, c'est l'ambiguïté, affirme Jean Tulard. Pour expliquer ce mythe, qui a résulté d'un profond phénomène de fascination, nous suivrons d'abord l'approche historique que nous indique notre historien, qui trouve avec raison des éléments de compréhension de cette mythification dans la conjoncture politique propre à une époque. Cependant, comme nous sommes des littéraires, nous ne rejetterons pas pour autant l'analyse thématique et psychanalytique - si cela a du sens...-, le mythe, qui s'abreuve à l'imaginaire individuel et collectif, étant saturé de symboles. Nous réfléchirons en effet à cette occasion au problème que pose la notion de mythe littéraire, en nous appuyant sur les travaux de Pierre Albouy et de Philippe Sellier (pour ce dernier, cf. «Qu'est-ce qu'un mythe littéraire ?», dans Essais sur l'imaginaire classique, Champion Classiques, 2005, p. 17-32). Nous partirons ainsi de la définition de Pierre Albouy, extraite de son maître ouvrage, Mythes et mythologies dans la littérature française, éd. Armand Colin, 1998 (1968) :

Je définirais le mythe littéraire comme l’élaboration d’une donnée traditionnelle ou archétypique, par un style propre à l’écrivain et à l’œuvre, dégageant des significations multiples, aptes à exercer une action collective d’exaltation et de défense ou à exprimer un état d’esprit ou d’âme spécialement complexe. p. 150.

L’auteur distingue le mythe littéraire du thème, qui peut se passer du récit traditionnel. Mais il ajoute aussitôt que ce récit est nécessairement modifié par des significations nouvelles : Point de mythe littéraire sans palingénésie qui le ressuscite dans une époque dont il se révèle apte à exprimer au mieux les problèmes propres . p. 12.

L'oeuvre de Hugo au programme, Les Misérables, nous donnera l'occasion d'étudier le mythe de Napoléon, dont les mentions sont très nombreuses. Mais Chateaubriand, Stendhal et Balzac, entre autres, seront également convoqués. En outre, les exposés de culture biblique mis en oeuvre au deuxième semestre enrichiront notre perspective d'étude, en nous confrontant à d'autres mythes littéraires. Il s'agit, en l'occurrence, de mythes tirés de la Bible, considérée ici comme un chef-d'oeuvre littéraire qui féconde à son tour des poèmes, des récits et des drames, comme l'atteste l'histoire de la littérature occidentale. Leur connaissance viendra compléter utilement la culture gréco-latine des étudiants. Le très beau Dictionnaire des Mythes littéraires de Pierre Brunel (éditions du Rocher, 1988) en propose un inventaire varié qui, en plus du fonds gréco-latin et judéo-chrétien, ajoute les mythes africains, celtes, chinois, hindous, japonais... Voici quelques exemples de mythes littéraires (traités dans ce dictionnaire, consultable au CDI), que tout lecteur peut rencontrer dans sa fréquentation des grandes oeuvres de la littérature mondiale : Abraham, Antigone, Apollon, Atlantide, Caïn, Cronos, Déluge, Dionysos, Don Juan, Eden, Faust, Graal, Hamlet, Isis, Jésus-Christ, Job, Labyrinthe, Méduse, Moïse, Narcisse, Oedipe, Ogre, Orphée, Prométhée, Salomé, Satan, Tristan, Ulysse, Zoroastre...


Réflexion sur la littérature... et sur la notion d'écrivain :

Nuccio ORDINE, Une année avec les Classiques, éditions Les Belles Lettres. ISBN : 978-2251445489.

Qu’est-ce qu’un « classique » ? On tâchera de répondre à cette question, avec l’aide de Nuccio Ordine mais aussi d’Italo Calvino, Pourquoi lire les classiques, (1984) et de Jorge Luis Borges qui, dans une « enquête », donne la définition suivante, non sans la passer au crible du relativisme historique : « Est classique le livre qu’une nation ou un groupe de nations ou les siècles ont décidé de lire comme si tout dans ses pages était délibéré, fatal, profond comme le cosmos et susceptible d’interprétations sans fin. (…) C’est un livre que les générations humaines, pressées par des raisons différentes, lisent avec une ferveur préalable et une mystérieuse loyauté. » « Sur les classiques », dans Enquêtes, Folio /essais, p. 251-252. Faut-il se hâter d'opposer les « Classiques » aux « Modernes » ? Dans un entretien entre Roger Caillois et Borges, ce dernier, qui a fait partie du mouvement ultraïste, à ses débuts, reconnaît avoir évolué « vers Boileau », autrement dit vers le classicisme. Caillois, d’abord surréaliste, se reconnaît également dans ce parcours. Voilà qui nous permettra de formuler le problème littéraire relatif aux tensions qui se jouent entre « l’Ancien et le Nouveau» - pour reprendre le titre de Marthe Robert -, et dont la littérature est le perpétuel théâtre. L’anthologie proposée a pour sous-titre : « Une petite bibliothèque idéale pour nous accompagner dans un voyage fascinant en littérature et en philosophie ». Il s’agit d’un recueil de citations extraites de quelques grandes œuvres de la littérature européenne, d’Homère à Gabriel Garcia Marquez, en passant, notamment, par Platon, Plaute, L’Arioste, Machiavel, Rabelais, Montaigne, Cervantès, Molière, Shakespeare, Montesquieu, Swift, Goethe, Balzac, Dickens, Zweig, Yourcenar, Borges, et d’autres encore. Chaque citation est suivie d’un petit commentaire, qui doit être considéré comme une invitation à la lecture intégrale des œuvres : une incitation à la réflexion personnelle aussi bien, qui peut prolonger voire discuter celle de Nuccio Ordine. Seront ainsi mises à l'épreuve l'humanitas et la curiositas (notion ambivalente dans l'Antiquité, prise ici in bonam partem, et définie par le studium discendi, la «passion d'apprendre» avec discernement), qui sont parmi les qualités essentielles du lettré, selon Cicéron (plus tard Sénèque également, cf. le De Otio) et surtout ses disciples humanistes de la Renaissance. Enfin, la variété des auteurs et des époques oblige à une lecture comparée, qui complètera utilement notre travail en littérature française.


Ci-dessous, accompagnant chaque oeuvre au programme, un petit commentaire qui indique sommairement l'orientation de sa prochaine étude :

Cours d'histoire littéraire : littérature du XVIIe siècle / Cours sur le genre théâtral

À associer - pour le cours et pour la préparation à la dissertation - au programme de lecture des colles sur le théâtre.

Pierre CORNEILLE, Le Cid, éd. GF-Flammarion. Edition de Boris Donné. ISBN : 978-2-0812-2475-9.

C'est la tragi-comédie, donc la version de 1637, que nous étudierons. Jouée l'année où Descartes publie en français son Discours de la méthode, cette pièce obtient un succès à la mesure de la polémique littéraire qu'elle entraîne. Nous nous intéresserons donc à la célèbre « Querelle du Cid», ainsi qu'aux problèmes dramaturgiques et idéologiques qu'elle soulève. Tout en réfléchissant sur la tragédie politique et la représentation du héros cornélien, nous lirons, à l'invitation de Marc Fumaroli et d'Aron Kibédi Varga, les tirades des personnages du Cid comme des discours rhétoriques, et nous verrons en quoi cette lecture est aussi juste que stimulante pour l'interprétation. Enfin, nous n'oublierons pas que les vers de Corneille sont parmi les plus beaux de la langue française, qu'ils en constituent la mémoire littéraire, et que le plaisir poétique qu'ils suscitent est aussi, dans la diction, un « plaisir musculaire» lié, selon André Spire, au « plaisir de la répétition (assonances, allitérations, rimes, rappels des sons, retours, leitmotive)». André Spire, Plaisir poétique et plaisir musculaire, éd. José Corti, 1986, p. 239.


Cours d'histoire littéraire : littérature du XIXe siècle / Cours sur le genre romanesque

À associer - pour le cours et pour la préparation à la dissertation - au programme de lecture des colles sur le roman.

Victor HUGO, Les Misérables, éditions Gallimard, coll. « Folio classique ». Édition d’Yves Gohin. ISBN : 978-2-07-273067-2. Un seul volume (1339 pages).

Nous lirons ce roman selon une double perspective, inspirée par Hugo lui-même puis par Claudel, qui évoque l'art hugolien de manière très suggestive, dans ses Accompagnements littéraires :

Hugo, à propos des Misérables : «Ce livre est un drame dont le premier personnage est l'infini.» Les Misérables, II, 7, I («Parenthèse», Folio classique p. 458).

Claudel, à propos des romans de Hugo : «(...) Mais pour m'en tenir à Victor Hugo, le lecteur arrive bien vite à constater que le thème de ses romans est toujours le même. C'est le Proscrit, un solitaire, un homme pour une raison ou pour une autre éliminé de la société et livré au vent, à ces forces vagues, élémentaires et hostiles qui se donnent carrière au delà de l'abri humain. C'est le Quasimodo de Notre-Dame de Paris, c'est le Gilliat des Travailleurs de la mer, c'est le Gwynplaine de L'Homme qui rit, c'est le Cimourdain de Quatre-vingt-treize, et surtout le Jean Valjean de cette épopée magnifique et confuse si mal appelée Les Misérables. (...) le roman de Victor Hugo reprend, mais d'une manière plus libre, plus proche de la réalité, dans un impact plus puissant parce que plus nourri et mieux dégagé des agaçantes conventions prosodiques, la tâche des drames et des poèmes. Je la définirai le réquisitoire contre ce qui existe au nom de ce qui n'existe pas (...).» (C'est moi qui souligne). Accompagnements, «Victor Hugo», dans Oeuvres en prose, Gallimard, «Bibliothèque de la Pléiade», 1965, p. 470-471. Ce texte est daté de 1935.


  • Pour comprendre la philosophie qui préside à l'élaboration des Misérables, roman total, nous examinerons le célèbre essai que Hugo écrivit pour lui servir de préface:

Victor HUGO, Philosophie. Préface philosophique des Misérables, éd. GF-Flammarion, (édition de Pierre Laforgue). ISBN : 978-2-0815-0307-6.


  • Pour comprendre la matrice idéologique du système hugolien et réfléchir à un problème relevant de l'histoire littéraire, nous lirons la fameuse préface de Cromwell, qui convoque la «querelle du Cid» pour mieux affirmer la liberté du drame, dont il formule ici la théorie :

Victor HUGO, Préface de Cromwell, éd. GF-Flammarion, (édition de Clélia Anfray). ISBN : 978-2-0812-2475-9.

La 4e édition des Lundis de Pierre d'Ailly, consacrée comme les précédentes aux études littéraires, portera sur l'importance des préfaces et des manifestes pour l'histoire littéraire.

Les Hypokhâgneux peuvent aussi lire et méditer cette petite leçon d'esthétique littéraire de Hugo sur la forme, le fond et le sens (billet du 25 septembre 2013)...


Cours d'histoire littéraire : littérature du XXe siècle / Cours sur le genre poétique

À associer - pour le cours et pour la préparation à la dissertation - au programme de lecture des colles sur la poésie.

Philippe JACCOTTET, L’Encre serait de l’ombre. Notes, proses et poèmes choisis par l’auteur 1946-2008, éd. Gallimard, coll. « Poésie / Gallimard ». ISBN : 978-2-07-044145-7.

On peut se faire une idée de la poésie de Philippe Jaccottet, en lisant cette petite méditation sur sa poésie, comparée à celle de Hölderlin : Une Leçon de poésie ou L'Invisible amande du visible, billet du mercredi 10 mars 2021.

« (...) L’invisible amande du visible : voilà une métaphore qui laisse songeur, quand on pense à ses significations symboliques, dans la tradition ésotérique et mystique. Les poètes modernes se sont approprié cette image pour en faire l’emblème de leur quête poétique. Ainsi Yves Bonnefoy, non loin de Philippe Jaccottet, peut-il dire dans L'Inachevable (Albin Michel, 2010) que le poète doit retrouver l’amande du poétique en faisant apparaître dans les mots la présence des choses.(...) »


POUR LA RENTRÉE EN SEPTEMBRE

Attention : pour la rentrée,  vous devrez avoir lu avec précision les œuvres au programme. Celle qui nous occupera dès la rentrée, après une réflexion générale sur la littérature et quelques notions d’histoire littéraire (mises en perspective), est la suivante :

Victor HUGO, Les Misérables, éditions Gallimard, coll. « Folio classique » . Édition d’Yves Gohin (en un seul volume).

Une nouvelle édition des Rencontres de Pierre d’Ailly, qui proposera une conférence du Professeur Jean Tulard, historien, membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, maître des études napoléoniennes, sera consacrée aux représentations artistiques de Napoléon:

« Le Mythe de Napoléon : Littérature, Beaux-Arts, Cinéma ».

Cette conférence se fera à deux voix, avec la participation de David Chanteranne, disciple de Jean Tulard. Historien et historien de l’art, rédacteur en chef de la Revue du Souvenir Napoléonien, David Chanteranne est directeur des Sites patrimoniaux de la ville de Rueil-Malmaison. Il a récemment publié Les douze morts de Napoléon (Passés Composés, 2021, réédition Alpha 2023), Napoléon, les derniers témoins racontent (avec Jean-François Coulomb des Arts, Le Rocher, 2021) et Chroniques des territoires, comment les régions ont construit la nation (Passés Composés, 2023).



Une recommandation importante :

En lisant, tenez compte de ce qu’affirme Michel Collot (professeur, poète et critique) au sujet de la poésie, mais qui vaut tout aussi bien, à des degrés divers, pour la littérature en général : « Toute expérience poétique engage au moins trois termes : un sujet, un monde, un langage (…). Toute poétique devrait donc essayer de comprendre la solidarité de ces trois termes, le jeu complexe des relations qui les unissent ». La Poésie moderne et la structure d’horizon, PUF, coll. « Ecriture », 1989, « Introduction », page 5.


Voici les œuvres sur lesquelles les colles porteront :

Attention bis : il faut lire ou relire dès cet été les oeuvres au programme des colles. Leur connaissance est nécessaire pour aborder la dissertation générale et l'explication de texte (qui portera, pour chaque genre, sur l'une de ces oeuvres).

Romans/Récits/Nouvelles : Charles Perrault, Histoires et contes du temps passé avec des moralités / Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves / Abbé Prévost, Manon Lescaut / Diderot, Jacques le fataliste/ Rousseau, La Nouvelle Héloïse / Chateaubriand, Atala, René / Stendhal, Le Rouge et le noir / Balzac, Eugénie Grandet / Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet / Zola, La Faute de l’abbé Mouret / Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes / François Mauriac, Un adolescent d’autrefois / Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du pacifique / Marguerite Yourcenar, L’œuvre au noir / Richard Millet, L’Écrivain Sirieix.* ŒUVRES (au moins 2 par siècle) À LIRE POUR LE 30 SEPTEMBRE 2024.

Poésie : Du Bellay, Les Regrets (20 premiers sonnets) / La Fontaine, Fables (Livres VII et VIII) / Victor Hugo, Les Contemplations (livre premier « Aurore ») / Baudelaire, Les Fleurs du mal / Théophile Gautier, Émaux et camées / Rimbaud, Poésies / Mallarmé, Poésies et autres textes / Apollinaire, Alcools / Paul Valéry, Poésies (GF-Flammarion) / Francis Ponge, Le Parti pris des choses / Georges Perros, Une vie ordinaire / Olivier Barbarant, Odes dérisoires. / Mon beau navire Ô ma mémoire – Un siècle de poésie française (Gallimard 1911-2011). * ŒUVRES À LIRE POUR LE 31 JANVIER 2025.

Théâtre : Molière, Les Femmes savantes, Tartuffe, Le Misanthrope / Corneille, Rodogune, Horace, Suréna / Racine, Britannicus, Andromaque, Bérénice, Athalie / Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, Les Fausses confidences / Beaumarchais, Le Mariage de Figaro / Voltaire, Zaïre / Vigny, Chatterton / Hugo, Hernani, Ruy Blas, Le Roi s’amuse / Musset, On ne badine pas avec l’amour, Fantasio, Lorenzaccio / Sartre, Huis clos / Giraudoux, Intermezzo / Beckett, En attendant Godot / Genet, Les Bonnes / Valère Novarina, L’Acte inconnu. *ŒUVRES À LIRE POUR le 31 MARS 2025.

Vous pouvez compléter ce programme en piochant dans la liste LIRE EN HYPOKHÂGNE (cf. QUE LIRE ? / COMMENT LIRE ?). La composition de cette liste sera étudiée en début d'année pour problématiser les notions de genre et de chronologie littéraires.


Il est possible à tout visiteur de poster un commentaire sur un billet, ou sur une page, et d’obtenir des informations plus précises en contactant l’éditeur de ce blogue à l’adresse suivante :

Reynald-Andre.Chalard@ac-amiens.fr