lundi, avril 24 2017

Tim Tovell and the Young Digger, l’histoire d’un petit orphelin français de la Première Guerre mondiale, ramené en secret en Australie.

Cette histoire commence en 1918, le jour de Noël, alors que des soldats australiens sont en train de manger à la base de Bickendorf, en Allemagne. Un petit garçon se joint à eux, il se présente comme Honoré. Ce petit garçon explique, aux australiens, que sa famille a été tuée au début de la guerre et qu’il a survécu grâce à l’aide de soldats britanniques. Le petit Honoré se fait rapidement surnommé Henri car Honoré n’était pas facile à prononcer en Anglais. Il se fera ensuite appeler « Digger », du surnom des soldats australiens lors de la première guerre mondiale. danez.jpg Tim Tovell, un aviateur australien, devient alors proche du garçon, et veut le ramener dans sa famille, en Australie. C’est en mai 1919, qu’il cache Henri dans un sac d’avoine et un panier, qu’il met dans un bateau en direction de l’Australie. Henri sera découvert par le capitaine du bateau, mais celui-ci accepta de garder le secret. C’est alors que cette histoire devient publique et fait sensation auprès des média après l’arrivée de Tim et Henri en Australie. Tim et sa famille obtiennent donc l’autorisation d’adopter Henri, il vivra avec eux durant 5 ans, au Queensland. Henri déménagera ensuite à Melbourne où il travaillera comme garçon de bureau et en tant qu’apprenti mécanicien d’aéronefs dans l’armée. Mais cette histoire à une fin tragique, Henri meurt, dans un accident de moto en 1928. danez2.png Après son enterrement au cimetière Fawkner, on lui érige une statue, qui disparaît dans les années 50. En 2009, la RAAF Association of Victoria et le gouvernement fédéral inaugurent une nouvelle plaque commémorative en son honneur, « Young Digger ».

Tatiana DANEZ

lundi, janvier 30 2017

La bataille de Montbrehain

C’est la dernière implication des Australiens à la grande guerre, après les victoires de Hindenburg le 29 septembre er le 1er octobre 1918.

En août 1914 , le village de Montbrehain était occupé par les troupes allemandes sans combats importants . Montbrehain est un village de repos mentionné par Ernst Junger dans son titre « Orages d’acier ». Le village fut pris et repris 3 fois du 3 au 5 octobre 1918 . Le 16 et 19 septembre 1914 , des patrouilles françaises firent irruption . Ce qui permit à quelques uns de passer en zones libres . Le village fut libérés par les troupes australienne au prix de sanglants combats, la population fut évacuée sur ordre vers la Belgique . Ces combats sont à peine mentionnés dans les comptes français mais bien détaillés en Australie . Trois cimetière en témoignent à Montbrehain qui fut décoré de la croix de guerre de 1914 à 1918.

Cassandre Dhéruelle

lundi, janvier 23 2017

L'armée Néo-Zélandaise durant la Première Guerre Mondiale en France

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La Nouvelle-Zélande entre dans le conflit avec un grand enthousiasme ; les dons financiers sont nombreux et, bien que le pays n’ait pas encore mis en place le service militaire obligatoire, le nombre de volontaires dépasse largement les besoins. La première opération accomplie par les Néo.-Zélandais est la prise des îles Samoa, sous domination allemande. Au total, cent mille Néo-Zélandais, tant d’origines européenne que maorie, vont être engagés dans la Grande Guerre, soit 10% de la population masculine. À la fin de l'année 1915, le pays envoie chaque mois environ 2500 hommes vers l’Europe et dépense un million de livres dans l’effort de guerre. Regroupés au sein de l’Australian and New-Zealand Army Corps(ANZAC) sous les ordres du général Godley, les hommes assurent d’abord la défense du canal de Suez puis combattent en juillet 1915 dans les Dardanelles où ils subissent de nombreuses pertes (malgré une conduite héroïque lors du débarquement de Gaba Tepe, sur la côte ouest de la presqu’île).Après réorganisation, l’ANZAC combat en France à partir de septembre 1916 et participe à la fin de la bataille de la Somme. En juin 1917, il s’illustre dans l’offensive des Flandres. En 1918, il participe à la seconde bataille de la Marne. Pendant toute la guerre, des navires-hôpitaux ne cessent de faire la navette entre l’Europe et la patrie néo-zélandaise.

Le corps principal de la New Zealand Expeditionary Force (NZEF) composé d’une brigade d’infanterie et d’une brigade montée de fusiliers partit le 16 octobre sur 10 navires transport de troupes, leur départ ayant été retardé par l’incertitude posée par la localisation de l’escadron de von Spee. Ils étaient escortés par le HMS Minotaur de la Royal Navy et l’IJN Ibuki de la Marine impériale japonaise, dont le gouvernement avait déclaré la guerre à l’Allemagne le 23 août. Avec 8 454 hommes, cela reste encore aujourd’hui le plus important contigent de soldats néo-zélandais a quitté le pays en même temps.

Godley fut nommé Commandant des forces militaires de Nouvelle-Zélande. Il basa sa planification sur l'hypothèse que l'Allemagne serait l'ennemi et avait envisagé trois objectifs alternatifs de guerre pour la Nouvelle-Zélande :

     -capturer les possessions allemandes dans le Pacifique
     -faire un déploiement en Egypte afin de soutenir les Forces impériales au cas où la Turquie entrerait en guerre aux côtés de l’Allemagne 
     -faire un déploiement avec les forces britanniques et du Commonwealth en Europe qui, estimait-il, serait le principal théâtre d’action.

De fait, son jugement s’est avéré correct dans les trois cas.

Alors que la situation au Moyen-Orient commençait à se stabiliser, il devenait évident qu’un nombre trop élévé de forces se trouvaient au Moyen Orient par rapport à ce qui avait été nécessaire après l’évacuation. Il fut donc décidé d’envoyer les forces néo-zélandaises en Europe pour soutenir les armées alliées. Dans la semaine suivant le déclenchement de la guerre, 14 000 Néo-Zélandais se portèrent volontaires. À mi-mai, la New Zealand Division se trouva en première ligne dans le secteur d’Armentières, près de la frontière franco-belge. Les soldats néo-zélandais s’étaient alors entraînés durement, s’habituant au climat et à la préparation intensive de l’infanterie, puis à la marche sur des routes pavées et un sol dur (au contraire total du sol du désert). Ils avaient également été formés aux procédures modernes comme les tactiques d’artillerie ou bien comment faire face à la menace du gaz. Une partie d’entre eux était très expérimentée mais il y avait également deux brigades additionnelles au sein de la Division qui ,pour la plupart, n’avait pas servi à Gallipoli. Les Néo-Zélandais s’apprêtaient à affronter une guerre de tranchées complètement différente de ce qu'ils avaient pu faire, et en fin de compte beaucoup plus coûteuse : la boue et la misère du Front de l’Ouest.

L’Allemagne lança une grande offensive dans le nord-est de la France, près de Verdun-sur-Meuse, dans le but d’infliger de lourdes pertes et d’essayer ainsi de forcer les lignes françaises. Verdun se trouvait sur une ligne stratégique. Du 21 février 1916 au 18 décembre 1916, la Bataille de Verdun fit rage, causant un énorme carnage des deux côtés. Afin de soulager la pression à Verdun, une seconde attaque franco-britannique fut conçue pour la vallée de la Somme, à l’Est d’Amiens. Ce fut la première campagne majeure de la New Zealand Division sur le Front de l’Ouest. Après s’être reposée et entraîné une nouvelle fois autour d’Abbeville, la Division continua sa progression, et au 14 septembre, se trouva sur le flanc ouest. Pratiquement toute la Division s’était retirée au 4 octobre, à part les canonniers qui continuèrent jusqu’au 25, date à laquelle ils avaient alors tiré près de 500 000 obus contre l’ennemi. Il causa un assaut coûteux avec plus de 1 500 tués et presque 5 000 blessés ;un lourd bilan même comparé à Gallipoli. La New Zealand Division a été envoyée dans le secteur de Sailly proche de la frontière de la Belgique, avant de revenir vers Armentières lorsque l’hiver s’intensifia. En mars 1917, elle a été transférée en Belgique où elle connaitra certains de ses moments les plus durs.

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Laurie Delattre

mardi, janvier 10 2017

Chant de guerre et poèmes australiens

Voici une liste non-exaustive des chants et/ou poèmes Australiens. Ces textes seront suivis d'une traduction personnelle, pouvant donc contenir des erreurs de traduction. Merci de m'en excuser.

Thomas Royez

"For the Fallen / The Ode "

"With proud thanksgiving, a mother for her children, England mourns for her dead across the sea. Flesh of her flesh they were, spirit of her spirit, Fallen in the cause of the free.

Solemn the drums thrill: Death august and royal, Sings sorrow up into immortal spheres. There is music in the midst of desolation, And a glory that shines upon our tears.

They went with songs to the battle, they were young, Straight of limb, true of eye, steady and aglow. They were staunch to the end against odds uncounted, They fell with their faces to the foe.

They shall grow not old, as we that are left grow old, Age shall not weary them, nor the years condemn. At the going down of the sun and in the morning, We will remember them.

They mingle not with their laughing comrades again; They sit no more at familiar tables at home; They have no lot in our labour of the day-time; They sleep beyond England’s foam.

But where our desires are, and our hopes profound, Felt as a well spring that is hidden from sight, To the innermost heart of their own land they are known As the stars are known to the Night;

As the stars that shall be bright when we are dust, Moving in marches upon the heavenly plain, As the stars that are starry in the time of our darkness, To the end, to the end, they remain."

Laurance Binyon (1869 – 1943)

Traduction : " De fiers remerciements, d'une mère pour ses enfants; L'Angleterre déplore ses morts d'outres-mer; La chair de sa chair, l'essence de son corps vacant, Tombés pour la liberté;

Le son solennel des tambours: La mort d'Aout et royale, Ce chant douloureux montant vers des cieux immortels On entends une musique dans la désolation, Et la gloire se lève sur nos larmes,

Ils sont venu avec des chansons, ils étaient jeunes; Les membres forts, la vérité dans les yeux, stables et étincellants; Forts jusqu'a la fin, contres des chances innatendues; Ils tombent avec leurs visages vers leurs ennemis;

Ils ne vieilliront pas, comme nous qui sommes restés vieillirons, l'age ne les usera pas, ni même le poids des années, au coucher du soleil et au matin, on se souviendra d'eux;

Ils ne parleront plus avec leurs camarades riants, Ils ne siègeront plus a la table familiale, Ils n'ont pas de place dans notre travail du jour, Ils reposent au delà de l'écume d'Angleterre;

Mais là où sont nos désires et nos espoirs profonds, Ils se sentaient comme un puit, caché des regards, Ils sont connus au plus profond des coeurs des habitants de leurs pays, Comme les étoiles sont connues dans la nuit;

Tout comme les étoiles devraient briller quand nous sommes poussière. Se déplaçant sur les marches de la plaine celeste, Jusqu'à la fin, jusqu'à la fin, ils resteront

samedi, janvier 7 2017

Sir William Throsby Bridges

William_Bridges.jpg William Bridges né le 18 Février 1861 à Greenock était un militaire australien qui participa à la Première Guerre mondiale et fut le premier officier australien à être nommé général. Né à Greenock, en Écosse il fit ses études en Grande-Bretagne à Kingston dans l'Ontario mais s'arrêta avant la fin. Il s'engagea dans l'armée britannique pendant la seconde guerre des Boers de 1899 à 1902, où il attrapa la typhoïde. Il fut évacué en Angleterre avant de revenir en Australie où il gravit rapidement les échelons. En 1910, Bridges devint le premier commandant du Collège royal militaire de Duntron dans le Territoire de la capitale australienne. En mai 1914, Bridges fut nommé inspecteur général des armées, le poste le plus élevé de l'administration militaire australienne. La Première Force Impériale australienne (AIF), formée peu de temps après le déclenchement de la guerre, est l'oeuvre de William Throsby Bridges et de Cyril Brudenell Bingham White. La force regroupe tous les volontaires pour combattre en outre-mer. A l'origine, elle est composée de la 1ere Division australienne. Il n'existe pas de conscription en Australie. En outre, la Grande Guerre a fait beaucoup pour mettre en évidence les différents points de vue des Australiens sur la conscription. Bridges et son unité quittèrent Albany en Australie-Occidentale, le 26 octobre 1914. En route, leur destination fut changée de l'Angleterre vers l'Égypte où ils arrivèrent le 30 novembre 1914. Il débarqua à Gallipoli en tant que commandant de la 1e division australienne le 25 avril 1915. Alors qu'il visitait les lignes le 15 mai, Bridges fut touché à l'artère fémorale par un sniper turc et fut évacué aussitôt vers le navire-hôpital Gascon. Il fut fait chevalier par le roi George V le 17 mai et mourut le lendemain. Son corps fut ramené à Melbourne où il eut droit à des funérailles nationales. Il fut enterré à Duntroon le 3 Septembre 1915. Son tombeau fut conçu par Walter Burley Griffin, le concepteur de la ville de Canberra.

Kimberley Moinse

mardi, janvier 3 2017

L'entrainement des ANZAC en Égypte

Les Anzac étaient l'« Australian and New Zealand Army Corps » que l'on peut traduire en français par les Corps d'Armée Australiens et Néo-zélandais. Ce corps d'armée était composé de soldats qui connurent leur baptême de feu à Gallipoli le 25 avril 1915. Capture_d_ecran_2014-12-14_a_18.09.56.png Juste avant, ils sont allés en Égypte pour y recevoir un entraînement.

Leur camps était fixés au bas des pyramides à Gizeh à la Mena House. Capture_d_ecran_2014-11-25_a_11.31.01.png

Quelques soldats inscriront d'ailleurs leur noms dans une des pyramides et plus précisément dans la cinquième chambre de décharge de la pyramide de Khéops. Aujourd'hui ces noms sont toujours inscrits. photo_pyramide_anzac.jpg

Le 25 avril de chaque année est fêté la journée des Anzac à la mémoire des soldats qui ont combattu. Cette fête est célébrée en Australie et Nouvelle-Zélande. Le 25avril a été choisi en memoire du premier débarquement des Anzac sur la plage la plus connue de Dardanelles qui a été surnommée « la baie des Anzac ». Capture_d_ecran_2014-11-25_a_10.45.43_-_copie.png

Céline Froidure

lundi, janvier 2 2017

Lettres et correspondances des soldats australiens

Durant la Première Guerre Mondiale, il était difficile de communiquer ou d’avoir des nouvelles des proches. Seules les lettres étaient une bouée de sauvetage pour les soldats, qui aspiraient à entendre des nouvelles de la maison et à savoir qu’ils étaient aimés et qu’ils manquaient à leur famille. Elles leur ont permis d’échapper à la réalité brutale et ennuyeuse qu’était la guerre. Cela leur donnait quelque chose à faire et quelque chose d’autre à penser lorsqu’ils étaient dans les tranchées, à l’hôpital ou en formation. Le 3 Août 1914 la franchise postale fut instaurée entre les soldats et leurs familles. Elle dispensait les soldats des frais de port, ce qui a entrainé un afflux de courrier qui a très vite saturé les centres de tri et la distribution du courrier. Les lettres mettaient plusieurs semaines avant d’être distribuées à leur destinataire. La censure militaire faisait que toutes les lettres étaient lues et entraînait un délai d’acheminement supplémentaire.

Ray Jones, un signaleur du 19e bataillon était l’un des soldats qui n’arrêtait jamais d’écrire à ses proches notamment à ses parents. Dans ses lettres il montrait son amour et combien ses parents lui manquaient. Dans toutes ses lettres il disait dans quel pays il était, à quelle date il écrivait et à la fin de chacune d’elles il écrivait « des tonnes d’amour à tous ».

Extrait d'une lettre du soldat de deuxième classe John Ambrose Ware, du 3e Bataillon d'infanterie australienne, depuis la France, adressée à sa mère: 1.png « Mais les vingt hommes y retournèrent cependant une seconde fois. Sauf que ce n'était pas tout à fait les mêmes hommes que la première fois puisque deux avaient été tués et sept blessés, mais d'autres nous rejoignirent. Sur ces vingt nouveaux soldats, seuls quatre revinrent indemnes, et je ne parlerai pas des autres qui suivirent. Tout cela en seulement quelques heures. Mais ce n'est rien en comparaison avec les tirs d'armes lourdes et légères qui assaillirent nos tranchées (qu’il vaudrait mieux renommer « trous d'obus ») nuit et jour. »

Sir Nevill Smyth, lettre, Journal de guerre du 2e Bataillon d'infanterie australienne, juillet 1916. Archives du Mémorial australien de la guerre. 2.png « L'homme était blond et musclé et portait les insignes du 2e Bataillon sur la manche ainsi qu'un bandeau rouge indiquant son statut de messager. Ces bandeaux étaient faits à la main par les hommes eux-mêmes à partir de calicot rouge acheté dans les villages. Les manches étaient retroussées au-dessus du coude pour être reconnus de nuit et après. Le nom et l’identifiant du soldat étaient inconnus. »

Poème, Boisguillaume de Ray Jones 3.png Errant dans les bois un jour d'été, Rêver de ... bien, rêver, de toute façon ; Un exil rêve pour toujours et pour une fois De tout ce qu'il a perdu ; J'ai été battu par la tempête A propos du monde jusqu'à ce que je sois très gris ;

J'ai vu le hêtre étincelant lumineux et vert, Le chêne noble, et sous et entre J'ai vu la petite primevère, et la lueur De la mousse accrochée. Et puis ma perte. A semblé le plus léger : et il a roulé loin. Mon cœur meurtri était guéri cette journée d'été.

                                                        H.T.

Justine Oblet

mercredi, décembre 28 2016

La Ferme du Mouquet

La ferme du Mouquet est un lieu-dit situé sur la crête de Pozières sur la D73. A l’époque la ferme était située sur le côté gauche du chemin mais elle fut détruite par les bombardements, elle contenait un réseau complexe de caves et tunnels reliés aux tranchées allemandes. 1.png 2.png



Les troupes de l’Australian Imperial Force (AIF) ont combattu à la ferme du Mouquet à partir du 8 août 1916, au cours de la bataille de la Somme après avoir enlevé le village de Pozières aux allemands, la bataille avait pour but de récupérer la ferme du Mouquet surnommée par les australiens « Moo Cow Farm » qui était un bastion de l’armée allemande que les britanniques n’avaient pas réussi à récupérer. La ferme du Mouquet était un point stratégique pour l’armée allemande en effet elle constituait un point de défense crucial de la forteresse de Thiepval, les allemands la défendaient donc avec acharnement. Entre le 8 aout et le 4 septembre les australiens attaquent à de nombreuses reprises mais la défense allemande parvient à résister les australiens y perdent près de 9000 hommes. Les canadiens commencent à prendre la relève des australiens le 3 septembre et s’emparent de la ferme du Mouquet le 16 septembre mais pour une durée très courte, elle sera finalement capturée le 26 septembre en même temps que Thiepval lors de l’avancée générale de l’armée de réserve britannique. Aujourd’hui un monument est érigé sur le long de la D73 à cote du chemin d’accès à la ferme du Mouquet, en l’honneur des soldats de l’AIF ayant combattu à la ferme du Mouquet durant la bataille de la Somme. 3.png 4.png

Léa Vansuyt

Le mémorial Australien de Villers-Bretonneux

Le mémorial national australien est un lieu de mémoire majeur de la guerre de 14-18. Il est dédié à tous les morts australiens sur le front occidental de la Première Guerre mondiale. Créé par Sin Edwin Lutyens, il se compose d’une tour au sein du cimetière qui comprend également une croix du sacrifice. La tour est entouré par des murs, sur les murs sont gravés les noms des soldats mort sans sépultures ils relient deux pavillons de pierre blanche. Le mémorial porte les noms des 10773 soldats de la force impériale australienne mort sans sépultures entre 1916 ( arrivées des forces australiennes en France et en Belgique) et 1918. Les angles des pavillons et les sommets de la tour sont décorés de drapeau en pierre.

Il est possible de se rendre au sommet de la tour ou il y a une plate forme du sommet ornée de colonnes, une table d’orientation permet de se repérer dans le panorama des environs. L’inscription principale, en français et en anglais, se situe de chaque côté de l’entrée de la tour. Le mémorial se situe entre les communes de fouilloy et Villers-Bretonneux, dans le département de la Somme en France.

L’endroit pour le monument avait été choisi par le général Sin Talbot Hobbs, c’était un commandant des forces australiennes qui avaient participé à la bataille. Un concours avait été organisé en 1925 pour choisir le projet pour ce mémorial. Le concours avait été remporté par un architecte australien, William Lucas. Lutyens a été contacté après que les difficultés économiques eurent conduit à l’abandon de ce projet. Hobbs, qui était également architecte a participé à sa création. Hobbs est décédé en mer d’une crise cardiaque alors qu’il voyagait pour se rendre à l’inauguration du mémorial.

Le mémorial a été inauguré par le Roi George VI le 22 juillet 1939, son discours avait été retransmis en Australie directement. Le président François Albert Lebrum, avait également prononcé un discours. Le vice premier ministre australien Carle Page,Elizabeth Bowes-Lyon l’épouse du roi dont le frère avait été tué lors de la bataille de Loos étaient également présent. Il a été le dernier des grands monuments aux disparus de la Première Guerre Mondiale. La Seconde Guerre Mondiale a éclaté un peu plus d’un ans après son inauguration. Le mémorial et la croix du cimetière ont gardé des tracesd’impacts, subis lors des combats de la Seconde Guerre Mondiale. Tout les ans a lieu la journée de l’ANZAC organisée par le Gouvernement australien. DSCN4323.JPG DSCN4329.JPG

Chloé Sulpice

Harold Septimus Power

Date et lieux de naissance: 31 décembre 1877 à Dunedin en Nouvelle-Zélande

Date et lieux de mort: 3 janvier 1951 à Melbourne en Australie

      Harold Septimus Power vécu de la fin du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle, il connu alors la Première Guerre Mondiale opposant les Alliés à l'Entente. C'est pendant cette guerre que le gouvernement Australien chercha des peintres de guerre et où Power se fera alors connaître. Il sera surtout connu pour ses tableaux représentant des chevaux.
       Harold Septimus Power avait pour père Peter Power un chapelier immigré d'Irlande, sa mère s'appelait Jane Amers et était écossaise. Ils déménagèrent pendant son enfance en Australie où il quitta très vite son foyer pour devenir artiste peintre. Harold Septimus Power commença des études d'art à Adelaïde où il travaillera en 1899 pour l'Adelaïde Observer en tant qu'illustrateur et dessinateur de presse à la suite d'une exposition faite à Melbourne. En 1904, le Musée National d'Australie Méridoniale lui commanda une peinture animalière, en septembre il épousa Isabel Laura Butteworth. Power fit des études à Paris dans l'académie Julian de 1905 à 1907. Il fit sa première exposition personnelle au Guil Hall à Melbourne en 1913 où il exposa des peintures représentant des paysages de campagne ainsi que des scènes de chasses et des chevaux. Il commença en 1917 ses représentations de guerre faisant partit de la 1ère division impérial australienne de septembre à décembre en tant que dessinateur de guerre puis en août 1918. Après la guerre, il travailla pendant 20 ans pour l'Australian War Records Section.
         
  Quelques tableaux d'Harold Septimus Power:

1- Bringing up the guns, 1921 (huile sur toile). Cette œuvre représente le transport d'un 18-pdr australien dans la bataille de Passchendaele en 1917. hSeptimusPower.jpg

2- 31st july 1917 : Taking The Gun Through, 1919 HSeptimusPower_31stJuly1917_1919.jpg

3- Stretcher Bearers, 1922 HSeptimusPower_StretcherBearersth.jpg

La prise de Pozières (l’impact de l’Australie)

Pozières est un petit village se trouvant dans la somme entre Albert et Bapaume. Il fait également partie du circuit du souvenir.

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En juillet 1916, Pozières se faisait bombarder par les Allemands qui avaient perdu leur emprise sur le village. Cette bataille dura deux semaines du 23 juillet au 7 aout 1916. 11.jpg

Mi-juillet, trois divisions australiennes du 1er Corps de l’ANZAC (corps d'armée australien et néo-zélandais), se dirigent vers la somme. Dans la nuit du 22 au 23 juillet 1916, la Première division australienne se bat pour défendre Pozière contre les allemands. Du 24 au 26 juillet 1916, les Allemands bombardèrent Pozières sans relâche, notamment les voie d’accès au village, par lesquelles arrivés le ravitaillement et sortaient des centaines de blessés et de brancardiers portant les blessés graves.. « Je n’avais pas la moindre idée d’où se trouvaient nos lignes ou celles de l’ennemi, et les obus qui nous tombaient dessus semblaient venir de trois directions différentes » John Raws, lieutenant australien. L’objectif de ces tirs d’obus n’était pas simplement de préparer le terrain pour une contre-attaque mais d’infliger autant de dommages et de pertes que possible aux Australiens. Il ne restait plus que des ruines et débris. Mais les allemands persistèrent et lorsque la 1e Division fut remplacée par la 2e, elle avait perdu 5 000 hommes, principalement en raison des tirs d’artillerie. Le soir du 23 juillet, les hommes de la Première Division déplacèrent leurs postes d’attaque dans les champs vers le sud. Quelques instants avant l’offensive, le lieutenant Lawrence Thurnhill de la 6e Batterie de l’artillerie de campagne australienne et ses hommes tirèrent leur canon le long de la route jusqu’à une distance de 360 mètres d’où ils tirèrent 115 cartouches à bout portant dans la grand-rue. Le 23 juillet 1916 vers minuit les bataillons de tête de la Première Division prirent le poste allemand vers le sud du village qu’on appelait « la tranchée de Pozières ».

Le lendemain, un avion de reconnaissance britannique avertit les troupes que le reste du village au nord de la grand-rue était déserté. C’est en face de l’endroit où se trouve aujourd’hui le Mémorial de la Première Division que se trouvait une structure en béton renforcé blanche de 3 mètres de haut, on pouvait voir le canon d’une mitrailleuse. Les hommes du 2e Bataillon menés par le capitaine Ernest Herrod, envahirent le système de défense de l’ennemi et ils y trouvèrent 26 allemands et trois mitrailleuses. Les allemands se sont donc rendus. Par la suite ils trouvèrent d’autres caves qui renfermées beaucoup d’équipement, il s’agissait sans doute d’un poste d’observation allemand. La solide tour en béton avait résisté à tous les bombardements britanniques et même après la destruction totale de Pozières, elle demeura un emblème important pour les Australiens qui combattaient dans la région.

On l’a d’abord nommée « maison en ciment », puis elle prit le nom de « Gibraltar ». À 500 m au nord-est de Pozières se trouvait un moulin au sommet de la crête. Les observateurs de l’artillerie australienne stationnés sur ce terrain seraient alors en mesure de diriger leurs tirs sur l’arrière-garde allemande jusqu’à 10 km à l’est en direction de Bapaume. La Première Division lança des attaques répétées et le soir du 26 juillet avait repoussé l’ennemi hors de Pozières. Mais les bombardements continuèrent, et la pire journée fut le 25 juillet. Le 11e Bataillon maintint ses positions.  « Il est presque impossible de décrire les conditions de cette journée interminable. Mais vus de la tranchée peu profonde dans laquelle gisaient les survivants du 11e Bataillon, les alentours n’étaient qu’une scène de mort et de destruction impossible à oublier un déluge d’obus tombait du ciel en une averse incessante On pouvait même les voir tomber : des points noirs incroyablement rapides, qui chutaient vers le sol à toute vitesse et dont la détonation s’accompagnait de panaches de fumée et de poussière. Certains des obus tombaient trop près des soldats, les tuant ou faisant éclater leurs membres. » Capitaine Walter Belford, 'Legs Eleven’, being the story of the 11th Battalion (AIF) in the Great War of 1914–1918 (Legs-Eleven, Histoire du 11e bataillon de l’AIF pendant la Grande Guerre de 1914-18), Perth, 1940, p. 289 57 hommes du 11eme bataillon furent tués le 25 juillet, mais leurs corps n’ont jamais était retrouvé. Leurs noms sont commémorés sur les parois du Mémorial national australien de Villers-Bretonneux, mais leurs restes reposent aujourd’hui quelque part dans le sol au nord-est de Pozières. Ce bombardement allemand fut le pire qu’on connut les soldats australien sur le front-occidental. 12.jpg



À un kilomètre environ de Pozière se trouve le cimetière militaire britannique où se rassemblèrent les soldats de la Première Division le 8 juillet 1917 pour une cérémonie commémorative autour d’une grande croix en bois. 4.jpg 5.jpg 7.jpg



Celle-ci avait été érigée à la mémoire des hommes de la division tombés lors des batailles des environs de Pozières entre juillet et septembre 1916. Lors de ces actions, la division estimait avoir subi 7 700 pertes, dont 5 285 en quatre jours seulement, du 23 au 26 juillet 1916. En hommage au australien venu se battre pour Pozière qui fut leur première opération depuis leur retrait de Gallipoli en décembre 1915. A Pozière se trouve une rue dont le nom est tiré d’une formation militaire australienne. 9.png

C’est à l’emplacement où a eu lieu le combat que les hommes de la Première Division australienne érigèrent plus tard leur mémorial en France pour commémorer l’acharnement avec lequel ils maintinrent leurs positions et les camarades qui périrent dans l’horreur de ces bombardements.

1.jpg 3.jpg « En tant que théâtre de la première grande opération entreprise par la 1ère Division en France, à cause de son importance stratégique dans la bataille de la Somme en 1916, de l’intensité des combats et du courage démontré par les deux armées pour gagner et conserver le contrôle de ce village, Pozières resta gravé dans la mémoire des hommes de la 1ère Division australienne. C’est pourquoi il fut unanimement choisi pour y ériger le mémorial des morts à la guerre de cette Division. » Mémorial de la 1ère Division australienne, 623/4, AWM 27

Cette bataille fit une telle impression sur les soldats du Queensland qu’un petit village de cet état de l’Australie fut nommé Pozières en hommage à cette bataille. Il eut la présence de trois divisions australienne.

Manon Sianecki

Clifford Sadlier et Charles Stokes

1.jpg Clifford William King Sadlier est né le 11 Juin 1892 à Melbourne. Il travaillait comme voyageur commercial quand il est parti dans la force impériale australienne en Mai 1915. Il rejoint la 13ème brigade du 51ème bataillon le 13 Mai et est promu caporal 5 jours plus tard. Son ascension ne faisait que commencer car il fut promu sous-lieutenant le 14 Juillet et enfin Lieutenant le 1er Avril 1918.

2.jpg Charles Albert Stokes est né le 29 Juin 1885 à Ballarat, en Australie. Il travaillait comme transporteur de chevaux avant de partir lui aussi dans la force impériale australienne en Mars 1916. Après une formation à Claremont, il a été nommé le 5 Août 1916 aux 4èmes renforts du 51ème Bataillon d'Infanterie. Il était simple soldat avant sa nomination de Caporal-chef en Avril 1917. Blessé à l'épaule droite au front le 26 Septembre 1917, il est évacué en Angleterre mais revient après seulement 2 mois d'hospitalisation. Son ascension fut bonne car il passa en 4 mois de Caporal temporaire à caporal puis sergent le 21 Avril 1918.

Ces deux soldat ont reçu des récompenses pour leur attaque extraordinairement audacieuse contre les mitrailleurs Allemands lors de la 2ème bataille de Villers-Bretonneux du 24/25 Avril 1918 à Bois l'Abbé. Accompagné de leur soldats, ces deux hommes sont partis dans l'obscurité et sous le feu de l'artillerie ennemie dans la matinée du 25 Avril 1918. Le lieutenant Clifford Sadlier a mené ses hommes en vers l'avant et a organisé une attaque de bombardement contre les Allemands avec le sergent Charles Stokes. En lançant des bombes au fur et à mesure de leur course, ils ont fait face aux mitrailleurs et Clifford Sadlier a tué l'équipage d'une mitrailleuse avec son simple revolver et a aussi capturé 2 canons. Malgré ça, il fut touché 2 fois, à la cuisse et au bras ce qui l'obligea de se retirer. Le sergent Charles Stokes et les hommes de Clifford Sadlier continuèrent l'offensive et reprirent Villers-Bretonneux. Clifford Sadlier remporta la Croix de Victoria tandis que le sergent Stokes reçut la médaille militaire récompensant les conduites exemplaires.

Pour leur rendre hommage, le gouvernement australien a créé en 1989 la Bourse Sadlier Stokes qui est offerte par l'Australie-France Fondation à l'occasion du concours annuel Sadlier Stokes.

Jean-Baptiste Ployart

Les médailles et récompenses australiennes

Croix de victoria (victoria cross)

1.JPG Cette médaille est la plus haute décoration pour le Royaume-Uni et les états du Commonwealth. Elle fut créée en 1856 par la reine Victoria afin de récompenser les actes de bravoure militaire mais ne représente pas un titre d’ordre. C’est une décoration très prisées des militaires. La croix faite de bronze est composée de l’écusson royal, des informations sur le receveur (son nom, son grade, son unité) et de la date d’attribution. La croix est suspendue à un ruban qui est rouge pur l’armée de terre et bleu pour la marine.

Un quart des remises de ce titre a été fait à titre posthume après la première guerre mondiale. Au cours de la Première Guerre Mondiale, 628 croix de Victoria ont été décernées. 96 militaires australiens ont reçu cette décoration durant la Grande Guerre dont 91 pour leurs actions sous les forces australiennes et 5 sous l’armée sud-africaine et britannique. 9 médailles ont été délivrées aux soldats australiens lors de la bataille de Gallipoli (1915-1916). 28 Australiens ont reçu la croix de Victoria après leur mort. La croix de Victoria a été décernée à 22 Néo-Zélandais, dont 13 durant la Grande Guerre. 61 croix de Victoria sont exposées à l'Australian War Memorial, dont les 9 de la bataille de Gallipoli. C’est la plus grande collection publique existante. Le musée militaire de Nouvelle-Zélande à Waiourou en conserve 11. Cyril Ruston Guyton Bassett est le premier des Néo-Zélandais à recevoir la croix lors de la Première Guerre mondiale à Gallipoli (il a installé des lignes téléphoniques pendant le conflit, sous les balles ennemies). Henry James Nicholas est un australien qui a reçu la croix de Victoria en 1917 et qui est décédé en 1918 durant le conflit de Beaudignies dans le Nord de la France.

Croix militaire (Royaume-Uni + Commonwealth)

2.jpg La Military Cross est la troisième plus haute décoration décernée aux soldats de l’armée de terre. Créée en 1915 par le roi Georges V, elle est attribuée aux soldats ne dépassant pas le grade de capitaine et ayant rendu un service ou combattu pour le pays. Les actes de bravoures sont par la suite récompensés par celle-ci. C’est en 1916 que la marine et les forces aériennes sont aptes à recevoir cette médaille. Lors de plusieurs actes de bravoure accumulé, le soldat obtiendra une barrette en argent pour chacun des actes, à ajouter au ruban.

La plupart des récipiendaires australiens, pendant la première guerre mondiale, étaient des soldats qui se sont engagés volontairement au tout début du conflit. Le soldat Casey (célèbre homme politique), qui a participé à la bataille des Dardanelles, a reçu la Military Cross lors de son affection à la 1ère division en 1917. Il fut par la suite promu commandant et reçu l’Ordre du service distingué en 1918.

Distinguished flying cross (Royaume-Uni)

3.jpg La DFC est une décoration militaire créée en 1918 pour récompenser les actes de bravoure, de courage, de vaillance et de dévouement lors d’un vol qui combat l’ennemi. Elle est ornée d’ailes et de la couronne impériale. Son ruban comprend des diagonales violettes. La médaille est aussi surmontée d’agrafes qui définissent le nombre d’actions courageuses. Elle est attribuée aux officiers et adjudants faisant partis de la Royal Air Force ou des forces aériennes du Commonwealth. 1100 médailles ont été attribuées lors de la Grande Guerre.

Distinguished service cross (Royaume-Uni)

4.jpg La Médaille du service méritoire créée en 1901 est attribuée aux officiers de toutes les armées qui ont fait preuve de galanterie lors du combat contre l’ennemi. Elle peut aussi être attribuée au personnel travaillant pour l’armée. Certaines villes, comme Dunkerque en 1919, peuvent recevoir cette décoration pour services rendus. Pendant la première guerre mondiale, 1983 croix ont été décernées. Elle deviendra plus tard, la 3ème plus haute distinction de l’armée navale.

Distinguished Conduct Medal

5.jpg La médaille de conduite distinguée est une décoration militaire créée en 1854 par la reine Victoria afin d’être décernée aux sous-officiers et aux hommes et femmes de tous rangs, ayant eu une conduite distinguée face à l’armée britannique et de l’armée du Commonwealth. C‘est la 2ème plus haute décoration récompensant les actes de bravoures face au combat. Cette décoration est surmontée d’une barrette et à chaque nouvelle conduite distinguée, le récipiendaire en reçoit une nouvelles qui est ornée de feuilles de laurier. 25 000 médailles ont été reçues durant la Grande Guerre. 30 médailles ont été attribuées aux soldats australiens. Entre 1899 et 1970, la Nouvelle-Zélande a reçu 525 DCM.

Médaille de la Victoire

6.jpg 7.jpg 8.jpg Cette décoration est une médaille qui rend hommage aux personnes ayant jouées un rôle dans le conflit de 1914-1918. Elle est attribuée à L’armée française et ses alliées. Le Royaume-Uni et le Commonwealth en a reçu au minimum 6 334 522.

Médaille de la force territoriale

9.gif 10.gif Créée en 1920, cette médaille de bronze permet de récompenser les membres des troupes territoriales (personnes qui ont reçu un entraînement militaire) de 1914-1918 mais aussi des infirmiers territoriaux. Ces membres se sont portés volontaires pour servir hors de leur pays (Royaume-Uni ou Etat du Commonwealth) afin de contribuer au conflit (entre 4 août 1914 et le 11 novembre 1918). Elle est identique aux médailles 1914 Star et 1914-15 Star (récompensent les mêmes actes). Il y a eu moins de 35 000 attributions mais celle-ci permet d’obtenir la médaille de la Victoire.

Badge guerre argent

11.png Cette insigne créé en 1916 est attribué aux soldats rejetés en raison de la maladie ou de leurs blessures de guerre. Sur ce badge circulare est inscrit « Pour le roi et l’Empire - Services Rendus » et on retrouve la couronne impériale et les initilaes du roi Georges V.

Ordre du service distingué

12.png Le Distinguiched Service Order est une récompense militaire britannique créé en 1886 par la reine Victoria, qui récompense les services courageux et distingués lors de la guerre. Cet ordre militaire est attribué aux militaires ayant le grade minimum de lieutenant-colonel. Pour les grades inférieurs, cet ordre est donné qu’en cas d’acte de bravoure exceptionnel, jusqu’en 1917 où la loi change et es soldats ayant fait acte de bravoure sous le feu ennemi peuvent recevoir le DSO.

Andréa Morel

La marine Australienne durant la première guerre mondiale

Au début de la première guerre mondiale, la marine australienne est une force de frappe remarquable. Il possède la « Royal Australian Navy » (ou RAN) qui a été créé en 1911, et qui est la marine australienne. L’Australie, alliée des britanniques, décide, le 4 août 1914 de leurs proposer des bateaux afin de les aider aux combats.

• Les bateaux : La marine de guerre australienne était composée de deux croiseurs le HMAS Australia et le HMAS Sydney ; d’un destroyer le HMAS Parramatta et de deux sous-marin l’AE1 et l’AE2.

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HMAS Sydney: image_2.jpg

HMAS Parramatta: image_3.jpg

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• Bataille Navale : Le combat des îles Cocos c’est déroulait le 9 novembre 1914, qui oppose l’Australie et l’Allemagne. C’est le 1er combat de la marine australienne. La bataille des Dardanelles d'avril 1915 jusqu’au 9 janvier 1916 confronte l’empire Ottoman et l’empire Britannique. Cette bataille était aussi une bataille terrestre. On peut aussi souligner que les Australien ont aidé la « Royal Navy » (marine britannique) dans le blocus de la flotte allemande en haute mer.

Chloé Remande

L’aviation australienne pendant la Première Guerre mondiale

L’Australian Flying Corps (AFC), armée de l’air australienne, a été fondé en mars 1914 au sein de la Pemière Force Impériale australienne (AIF) et vécu sa première utilisation en Nouvelle-Guinée, peu de temps après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, pour neutraliser les colonies allemandes. Le premier vol efficace aura lieu le 27 mai 1915 quand le Mesopotamian Half Flight prêta son aide à l’Indian Army pour les pétrolier britanniques dans l’actuel Irak . Ensuite l’AFC fut différents déploiements en Egypte, en Palestine ainsi que sur le front occidental jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Sur le front occidental, l’AFC déploya quatre escadrilles dont 460 officiers, et 2 234 autres rangs pendant que 200 hommes furent membres d’équipage dans le British Flying Service. 1.png

Le Mesopotamian Half Flight fut le premier groupe d’avion de l’AFC a avoir connu le temps de guerre. Le premier commandant du Mesopotamian Half Flight fut Henry Petre (1884-1962). C’est également lui qui a chercher des membres pour l’Australian Flying Corps. 2.png

L’AFC comptera de nombreux membres dont les plus célèbres les capitaines :Harry Cobby avec 29 victoires aériennes (le 5ème sur la photo ci-dessous en partant de la gauche), Roy King avec 26 victoires( le 6ème sur la photo en partant de la gauche), Edgar McCoulgrhy avec 21 victoires, Francis Smith qui eu 16 victoires et Roy Phillipps qui lui en comptera 15. 3.png

L’Australian Flying Corps disparaît lors de la création de la Royal Australian Air Force (RAAF). Dans l’Australian Flying Corps on aura pu compter 175 morts, 11 blessés, 6 gazés et 40 capturés.

Caroline Tricoteaux

John Monash (1865-1931)

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John Monash est né le 27 juin 1865 à Melbourne en Australie, il décède le 8 octobre 1931 à Melbourne à l'age de 66 ans . Il s'agissait d'un Lieutenant général Australien de la Première Guerre Mondiale. Il faisait parti d'une famille d'immigrés juifs prussiens. Il a étudié a l'Université de Melbourne et au Scotch College. Il a tout d'abord était ingénieur civil et a participer à la construction d'un pont sur la rivière Yarra. Il fut un des premier généraux sans avoir de carrière militaire. Il publie et écrit un manuel intitulé « 100 conseils pour les commandant de compagnie » De 1923 a 1931 il est le vice président de l'université de Melbourne

Il a participé à la seconde guerre mondiale. Pendant la bataille des Dardanelles, il commande la 4ème brigade d’infanterie de l'AIF (Australian Impérial Force) qui vient d’Égypte, à la suite de lourde perte, il rejoint le front de l'ouest es 1916.

Il mène ses hommes à la victoire lors de l'assaut en Belgique, le 7 juin 1917. Ainsi que lors de la bataille d'Ypres, entre juillet et novembre 1917. Il s agissait de la 3ème division d'Australie.

Il fut le Lieutenant général, commandant le corps des troupes Australiennes en mai 1918. Il est à la tête de l'offensive victorieuse de juillet lors de la bataille du Hamel, puis il est envoyé sur les opérations de la Somme. Il s'agit d'une bataille importante, car John Monash décide d'utiliser une tactique différente des traditionnelles utilisées jusqu'à présent qui était faisait trop de pertes humaines, parmi les nouveauté utilisés on trouve le ravitaillement des troupes par sauts en parachute, et une coopération entre les unités d’infanterie et les unités blindées. Il ne veut pas sacrifier les troupes d’infanterie lors de l'attaque non protégée d’où tant de protections. La bataille fut terminée en 92 minutes et ce fut une victoire totale car tous les objectifs avaient été atteints.

Le 8 août 1918, la bataille d'Amiens menait par les troupes australiennes, a été la première victoire décisive pour l'armée Britanniques. Ce jour est décrit comme « le jour de deuil pour l'armée allemande ». John Monash décida donc d'attaquer les défenses allemandes lors de la bataille de la ligne d'Hindenboug Le 31 août 1918, il mène la 2nde division australienne à la victoire lors de la bataille du mont Saint-Quentin qui grâce à lui libère la ville de Péronne le 1er septembre 1918.

Il retourne à la vie civile après la guerre, où il organise le retour des troupes. Une fois retraité de l'armée, il devient directeur général de la commission d'électricité.

Il est anobli sur le champ de bataille, le 12 aout 1918 par le roi George V, ce fut la première fois qu'un monarque britannique honorait un commandant de cette manière.



L'université Monash est créée par le gouvernement du Victoria en 1958. C'est la première fois en Australie qu'une université prend le nom d'un commandant.

William Throsby Bridges (1861-1915)

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William Throsby Bridges est un militaire australien qui est devenu le premier officier à avait été nommé général, il participe à la Première Guerre Mondiale de 1914 à 1918. En 1899, il s’engagea dans l’armée britannique lors de la seconde guerre des Boers. En 1910, il devenu le premier commandant du Collège Royal Militaire de Duntron, il prend donc comme exemple le maréchal Kitchener, en suivant ses conseils. En 1914, il fut nommé inspecteur des armées, c'est-à-dire qu’il accéda à un poste plus élevé de l’administration militaire australienne.

Pendant la Première Guerre Mondiale, il fut chargé d’envoyer 20 000 hommes aux combats pour aider l’Europe.

Après avoir été touché lors de la bataille des Dardanelles, il mourut en 1915. William_Throsby_Bridges_2.jpg

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Émérance Fanet Soudain

Les hôpitaux de campagne australiens

Les compagnies ambulancières de campagne faisaient partie d’une chaîne de groupes qui fournissaient un appui au front de bataille. Les unités transportaient les soldats blessés de première ligne jusqu’aux postes médicaux, et évacuaient les blessés des champs de bataille.

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L’unité est entrée sur les champs de bataille en juin 1917 et a continué de soutenir les soldats lors des batailles importantes jusqu’à la fin de la guerre. Ils prouvaient leur sang-froid et leur courage face au feu incessant de l’ennemi, de plus, ils n’avaient que rarement l’occasion de se reposer. Ils effectuaient beaucoup d’autres tâches comme l’entretien des équipements et des logements pour les blessés. En Australie, plus de 3000 femmes ont reçu une formation médicale et militaire, afin d’aider les médecins Australiens des hôpitaux de campagne.

Célia Jonard

L’équipement du soldat Australien

Pendant la première guerre mondiale le soldat australien est vêtu d’une vareuse (veste) et d’un pantalon kaki, en bas de celui-ci il place autour de ses chevilles jusqu'à ses genoux des bandes molletières pour protéger d’avantage ses jambes. 1.png

Il possède aussi un webling qu’il porte au dessus de sa veste (ici en marron clair) où est attaché un havresac modèle 1908 en forte toile ne contenant pas de cadre rigide « pattern 1908 web infantry équipement » contenant les rations du jour, une boite de viande, un sac a petits vivres, de chaussettes de rechange, le nécessaire d’entretien de son arme et le «holdall» rassemblant les accessoires de toilette et une patience pour astiquer les boutons. 2.png 3.png

4.png En dessous de celui-ci se trouve un étui pour le fer d’outil individuel. La gamelle et les couverts sont portés a l’extérieur du sac tout comme la pioche étant emblématique du soldat Australien surnommé « Digger ». 5.png

Auparavant le webling était en cuir de kangourou (modèle 1914), il était très résistant mais trop couteux à la fabrication. Par exemple, on retrouve encore un grand nombre des webling en cuir de kangourou de nos jours dans un état de conservation excellent, contrairement au webling de seconde partie de la guerre (photo).

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La tenue est complétée par un chapeau, le slouch hat, décoré du rising sun, de l’emblème de l’AIF (First Australian Imperial Force) et de la légende « Australian Commonwealth Military Forces ».ce dernier est vite remplacé a l’arrivée au front par un casque de type Britannique distribué a toutes les troupes du Commonwealth. 7.png

8.png Le soldat Australien type a pour affectation un fusil Britannique de type Lee-Enfield N°1 Mark III dont la culasse est protégée par une housse en tissu. 9.png C’est une arme à fonctionnement à répétition, mesurant 1,13m et pesant 4,05Kg. La longueur du canon est de 0,64m, son calibre est de 7,7cm. L’arme possède un magasin de dix cartouches de 303 Britannique tirés a une vitesse de 738m/s.

10.png Une baionette Britannique modèle 1900, la P1900 ayant une longueur de lame de 43cm et pouvant etre fixée au bout du fusil, notamment du Lee-Enfield. Il peut aussi avoir une ou plusieurs grenades types Mills N°34 MK 3, Mills N°23 MK I, Battye et Mills N°36 MKI, Mills N°5 MkII pouvant etre tirer au moyen d’un tromblon monté sur le canon. Un disque pouvait être vissé à la base de la grenade pour en limiter la portée. 11.png 12.png 13.png

D’autres soldats spéciaux peuvent être déployés sur le champs de bataille avec un armement et un équipement légérement différent, comme le tireur Lewiss portant une mitrailleuse FM Lewiss étant une arme à fonctionnement à emprunt de gaz en un point du canon, l’arme pèse 12,6Kg pour une taille d’1,28m et le canon mesure 66cm pour un calibre de 7,7mm. 14.png

15.png Les munitions sont contenues dans un tambour rotatif de 47 cartouches de 303 Britannique ou de 30-06 Américaine permettant une cadence de tir de 500 a 600 coups par minute en moyenne. La seule variation de l’équipement engrangée par la Fm Lewiss est la présence de 4 « pouches », 2 sur la poitrine et 2 dans le dos. 16.png

Meryll Trientz

Sincères remerciements à Mr Yves Potard, président de l’association The Digger Cote 160 pour le prêt de la tenue, de la réplique, de ses renseignements et de sa sympathie (07 60 00 69 43) http://www.digger-pozieres.org/ Et à Mr Thierry Gourlin, président du musée Somme 1916 pour m’avoir permis d’accéder aux scènes et aux vitrines de son très beau musée, de ses renseignements et de sa sympathie (03 22 75 16 17) http://www.musee-somme-1916.eu/index.php?lang=fr

Agaston war memorial

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Ce monument a été construit pour commémorer la mémoire des soldats qui ont servi lors de la première guerre mondiale. Le monument est une statue en bronze de l'Archange Michel tenant une couronne dans sa main gauche et une épée dans son autre main. La statue est sur un socle en marbre et qui est lui-même monté sur un marbre blanc avec une base en béton. Des plaques de bronze sont fixées sur le socle. Le mémorial est placé dans la roseraie circulaire.

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Léa Lhotellier

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