mercredi, décembre 28 2016

L' Anzac memorial à Sydney

L'Anzac memorial de Sydney a été construit le 24 novembre 1934. Il est situé au sud de Hyde Park il est le centre des commémorations de l'Anzac day et des autres commémorations importantes. 9.png

Léa Lhotelllier

The australian war memorial

Le mémorial australien de la guerre (the australian war memorial) est consacré à la mémoire des forces armées et des organismes de soutien qui sont morts ou qui ont participé à la première guerre mondiale.

1.jpg Ce mémorial est situé à Canberra, la capitale de l'Australie.

Il a été mis en construction et ouvert au public en 1941.

Ce monument possède quatre éléments: 2.jpg



l'Anzac parade, un espace commémoratif, un monuments et un jardin de scuptures. 3.jpg

Il abrite également un musée national 4.jpg 5.jpg

Le parlement, l'ancien parlement et le mémorial sont alignés dans l'Anzac parade, seul le lac Burley Griffin les sépare. La disposition des bâtiments montre le lien entre le parlement qui se consacre à l'avenir de la nation et entre ceux qui se sont battus pour que la nation soit libre et en paix. Dès l'entrée du musée, une barque utilisée lors du débarquement, marquée d'un impact de balle, trône dans le hall. 6.jpg

A l'australian war memorial, l'histoire de la nation commence dans le parcours muséal, avec la première guerre mondiale. Il est composé de différents dispositifs commémoratifs comme le hall of memory. 7.jpg

Le digger (celui qui creuse, surnom représentant l'activité des combattants, au ras du sol, dans la boue, il est souvent représenté debout.) est symbolisé par des statuts, ou par des objets qui lui ont appartenu. 8.jpg

Léa Lhotellier

La bataille des Dardanelles

La batailles de Dardanelles, aussi appelée bataille de Gallipoli, se déroula du 25 avril 1915 au 9 janvier 1916 dans l’actuelle Turquie et plus précisément dans la péninsule de Gallipoli. Cette bataille oppose l’empire Ottoman contre les puissances alliées (anglais et français) dont les Australiens. Le but des puissances alliées était de prendre le contrôle du détroit des Dardanelles.

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Winston Churchill (ancien premier ministre en Angleterre), en novembre 1914, proposa plusieurs plans d’attaque navale sur le détroit. Son projet fut approuvé par le gouvernement australien en janvier 1915. Tous souhaitèrent que les ANZAC (Australian and New Zealand Army corps = les troupes venant d’Australie et de la Nouvelle-Zélande) participent a cette bataille. Des soldats faisant partie de la 1ere division australienne et de la division néo-zélandaise participèrent donc au combat sous le commandement de William Birdwood (officier anglais).

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Le débarquement fut effectué le 25 avril 1915. Les Australiens devaient débarquer au Nord de la crique mais ils ont été contraints de débarquer vers le sud pour des raisons qui sont jusqu'ici toujours inexpliquées (la crique du débarquement est maintenant appelé : ANZAC Cove). Lors de leur arrivée, les Australiens furent bombardés par les Turcs, mais ils arrivèrent quand même à arriver à la première colline. Des troupes australiennes et néo-zélandaises qui étaient stockées en Égypte, s’entraînant pour leur départ en France ont du rejoindre l'ANZAC qui était déjà sur place. Au total, ils furent plus de 60 000 soldats que ce soit australiens ou néo-zélandais à avoir rejoint les troupes alliées.

Le débarquement ne rencontra qu'une légère opposition turque. Mustafa Kemal (commandant de la 19ème division) s’aperçut qu'il y avait une grande menace lors de se débarquement et il décida de ramener des renforts afin de contre-attaquer les troupes alliées.

Les plus grosses pertes humaines se sont passées d'avril à décembre 1915. Des combats opposant l'ANZAC et les Turcs se passèrent sur les principale crête principalement sur la butte Baby 700. Changeant de main à plusieurs reprises, la butte fut conservée finalement par les Turcs. Cela permis aux Turcs de contre-attaquer et d'essayer de repousser les Australiens à la mer mais cette tactique ne fut pas une réussite.



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Au bout de 8 mois de combats, les soldats de l'ANZAC dûrent être évacués de Gallipoli. Afin de ne pas éveiller les soupçons chez les troupes ennemies, les soldats Australiens ont du rester dans une tranchée (pendant plus d'1 heure en silence) et d'attendre que les Turcs s'aventurent dans la tranchée. A ce moment là, les Australiens ouvrirent le feu.

Vers décembre et janvier 1916 , les Ottomans reçurent du renfort. La Bulgarie entra dans la bataille à leur côté. Cette arrivée provoqua une évacuation des troupes australiennes qui ont été redéployées en Égypte ou en Grèce.

Cette bataille se termina le 9 janvier 1916. Ce fut l'un des plus grand succès de l'empire ottoman. Chez les Australiens, cette défaite fut renommée le « baptème de feu » . En Turquie , cela a marqué le début de l'ascension de Mustafa Kemal qui fut un acteur principale de la guerre d'indépendance (1919-1922) et qui a été le premier président Turc.

Au final, lors de cette bataille, il y a eu 28 150 victimes australiennes dont 8 709 morts et environ 20 000 blessés. Depuis, tous les ans le 25 avril ( jour du débarquement de l'ANZAC) est un jour férié en souvenir des soldats Australiens ayant combattu lors de la 1ere guerre mondiale.

Camille Desnoues

Le monument aux morts australien du mont Saint-Quentin

Le monument aux morts australien du mont Saint-Quentin (Monument consacré à la 2e Division australienne) est situé sur le mont Saint-Quentin sur la route de Bapaume à Péronne (Somme) dans la région Hauts-de-France. C’est un mémorial australien de la Première Guerre mondiale situé sur le Circuit du Souvenir.

I-Histoire du monument

Les 31 août et 1er septembre 1918, d’importants combats se sont déroulés au Mont-St-Quentin. Au début septembre 1918, les troupes de la 2e Division australienne (sous le commandement du Général Sir John Monash) ont enfin pu pénétrer dans Péronne par le Mont Saint-Quentin et ainsi libérer la ville occupée par les Allemands. La Bataille du mont Saint-Quentin et la prise de Péronne ont toujours été considérées comme l’un des plus grands exploits des Forces armées impériales australiennes (AIF).

Le monument a été érigé en l'honneur des morts de la 2e division australienne tombés lors de cette bataille du mont Saint-Quentin. Il a été inauguré le 30 août 1925 par le maréchal Foch qui retira un grand drapeau australien du sommet de monument, dévoilant ainsi un soldat de l’AIF en tenue de combat enfonçant sa baïonnette avec force dans le ventre d’un aigle couché dos au sol.

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Cependant, en 1940, les soldats allemands démontèrent la statue et l'envoyèrent à la fonte en Allemagne lorsqu’une fois de plus ils occupèrent Mont St Quentin et Péronne.

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Sur le site ne restait donc plus que le socle en pierre.

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Pour la remplacer, a été érigée en 1971, la statue d'un digger.

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II-Présentation et caractéristiques du monument

Ce monument était composé d'un socle sur lequel des bas-reliefs en bronze représentaient des soldats au combat, au-dessus, une sculpture représentait un soldat australien plantant sa baïonnette dans un aigle allemand (Image 2). Les bas-reliefs étaient l’œuvre de May Butler-George et la statue de Charles Web Gilbert, tous deux artistes australiens. Cette statue a été retirée et fondue, il ne restait donc plus que le socle en pierre. Une nouvelle statue représentant un soldat australien en armes, debout, regardant vers le sol, pensif(Image 3), a été érigée en 1971 par Stanley Hammond. Le soldat australien de cette statue avait l'air beaucoup moins agressif dans son chapeau mou rabattu avec la tête légèrement inclinée comme s’il contemplait les journées interminables de combats que lui et ses camarades avaient enduré

Sur les parois du socle étaient insérées quatre plaques de laiton. Celle qui donne sur l’est, descendant la colline vers le fleuve Somme déclare que ce monument est dédié :

«Aux officiers, aux sous-officiers et aux hommes de la Deuxième Division australienne qui combattirent en France et en Belgique pendant la Grande Guerre, 1916, 1917 et 1918.»

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Les plaques donnant au nord et au sud représentaient l’artillerie australienne en chemin pour une offensive et l’infanterie qui bombarde pour leur permettre l’accès à une tranchée.

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C’est en raison de l’avance dans le combat en remontant les hauteurs de la Somme depuis Villers-Bretonneux et Péronne, avec la prise dramatique des hauteurs du Mont St Quentin le 1er septembre 1918 que la deuxième Division choisit ce site pour leur Monument aux morts en France. Le terrain fut alors cédé aux Australiens par le maire et le conseil municipal de Mont St Quentin.

Samuel Delarouzée

Fromelles

Fromelles est une commune du Nord, située dans les Hauts-de-France. En juillet 1916, se déroule la bataille de la Somme et aussi la bataille de Fromelles qui a été le lieu de combats entre les soldats du Commonwealth, en particulier des Australiens et des Allemand qui ont fait 7000 morts et blessés dans les rangs alliés. Deux divisions du Commonwealth sont engagées dans l’offensive de la Bataille de Fromelles: la 61e britannique et la 5e australienne, ses deux divisions arrivaient récemment en France, sans aucune expérience de la guerre. Pour les soldats Australiens, c’est le premier engagement sur le front ouest. Face à eux, une unité expérimentée, la VIe Division bavaroise de réserve, déjà victorieuse à Aubers l’année précédente. Le bombardement préparatoire a une durée de 11 heures.

L’assaut qui a été déclenché au matin du 19 juillet 1916, à 6 heures, l’attaque de l'infanterie est immédiatement soumise à un feu continu de mitrailleuses et d’artillerie, dans une zone où le no man's land est très large (plus de 300 m). Les quatre vagues sont fauchées l’une après l’autre, à cinq minutes d’intervalle. Seule une petite partie des soldats Australiens parvient à pénétrer dans la première ligne adverse des Allemands et ce groupe de soldats se trouve isolé et soumis à des contre-attaques. Le no man's land est jonché de cadavres australiens ; certains témoins parleront de l’étal d’un boucher à ciel ouvert. Malgré l’échec des Australiens, une seconde attaque est lancée à 9h00. Totalement isolés, les Australiens, survivants du premier assaut, après avoir passé une nuit dans les tranchées adverses des Allemands, décidèrent de regagner leurs lignes au matin du 20 juillet mais furent de nouveau pris pour cible par les mitrailleuses allemandes.

En 24 heures, les Australiens ont perdu 5 533 hommes, et les Britanniques 1 400, sans obtenir le moindre résultat ; la proportion de tuer est excessivement élevée ; ainsi, sur les 887 hommes du 60e bataillon australien, seuls 107 ont survécu. Il semble qu’Adolf Hitler, alors caporal au 16e régiment d’infanterie de réserve bavarois, ait participé à la bataille de Fromelles dans les rangs allemands. Pour préserver la mémoire Australienne dans la Bataille de Fromelles deux monuments ont été construits celui de Corner Australian Cimetery et l’autre qui est Cobbers Statue at the Australian Memorial Park at Fromelles

Fromelles_1_.JPG Fromelles

fromelles_cimetiere__1_.jpg Corner Australian Cimetery

fromelles_cimetiere_3_.JPG Corner Australian Cimetery

Fromelles-Cobbers-Header__4_.jpg Cobbers Statue at the Australian Memorial Park at Fromelles

Soldats_australiens.jpg photo soldats: Soldats australiens photographiés dans la tranchée de première ligne avant de partir à l'assaut des lignes allemandes devant Fromelles

Sources: http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/lhistoire/batailles/la-bataille-de-fromelles-19-juillet-1916.html

Justine Fournier

Bullecourt

Bullecourt est une commune de l’Artois, dans le département du Pas-de-Calais et dans la région des Hauts-de-France.

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Bullecourt a connu de violents combats durant la Première Guerre Mondiale. Le 11 avril 1917, deux brigades australiennes attaquent Bullecourt, appuyées par 12 tanks mais sans soutien d'artillerie. Pris sous un feu d'enfilade, les Australiens durent se replier. Les pertes de la 4th Brigade s'élèvent à 2258 sur un effectif de 3000 hommes. Les Allemands capturent 27 officiers et 1137 hommes et n'ont que 750 tués. Le 3 mai 1917, une deuxième attaque est menée par les 62e et 2e division australienne sur les deux flancs du village. Bullecourt est repris mais la percée de la ligne Hindenburg n'a pas eu lieu. Au total, les pertes britanniques et australiennes s'élèvent à 14000 hommes.

La légende de la statue de Bullecourt La statue en bronze du « Digger de Bullecourt » se dresse dans le Parc mémorial australien en périphérie de Bullecourt, au bord de la rue des Australiens et de la route secondaire allant à Reincourt-lès-Cagnicourt. En avril et mai 1917, les forces armées impériales australiennes de l’AIF déplorèrent 10 000 soldats tués ou blessés dans les champs qui s’étendent aux pieds de la statue.

Bullecourt-_la_statue_en_bronze__2_.jpg  « Digger de Bullecourt » porte le regard tourné vers les tranchées ennemies, dont la conquête coûta la vie à de nombreux Australiens.

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http://www.ww1westernfront.gov.au/french/bullecourt/index.php#  : statue de Bullecourt http://www.ww1westernfront.gov.au/french/bullecourt/visiting-bullecourt/48th-battalion-at-bullecourt.php#!lightbox-uid-0 : Australiens se préparant pour une attaque près de Bullecourt, France, mai 1917. AWM E00454 http://www.ww1westernfront.gov.au/french/bullecourt/visiting-bullecourt/48th-battalion-at-bullecourt.php#

Justine Fournier

Bilan de la Première Guerre Mondiale pour l’Australie

Les Australiens sont intervenus dans plusieurs batailles, telle que la Bataille de la Somme (Juillet-Novembre). Quatre divisons ont été envoyées durant cette bataille. Au total cette implication des Australiens leur coûta 23 000 hommes.

La bataille de Romani de 1916 comptabilisa elle 1130 victimes alliées dont 935 australiens.

La bataille de Bullecourt de 1917 fit 1 170 prisonniers australiens pris par l’armée Allemande. Plus de 421 809 australiens ont servi dans la guerre dont 331 781 utilisés à l’étranger pour une population de 4,5 millions d’habitants. C’est l’Australie qui a subi le plus haut pourcentage de victimes de toute l’armée de l’Etat Britannique avec 65% de ses effectifs.

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Cloé Becker

Le magazine "AUSSIE"

«Aussie» est un magazine de divertissement australien de la Première Guerre Mondiale. Il est écrit principalement en anglais et beaucoup d’argot est utilisé dans le style d’écriture.

La première édition fût un dictionnaire nommé « for the use of those at Home » , en français « Pour éclairer ceux qui sont restés au pays ». En effet, dans cette édition l’univers de la guerre est bien présent. Bien que que l’humour soit utilisé à travers ces publications, on parle beaucoup de culture de la langue et des soldats à travers ces représentations. «Aussie» a donc eu un rôle important pendant la période de Guerre grâce à ses représentations humoristiques des événements de l’époque. La publication se faisait donc en France malgré les pénuries de papier puis en Australie après la guerre. Cela a donc eu un impact sur l’état d’esprit des soldats s’étant battus sur le front.

Léa Quillet

Le monument aux morts de la 4ème division Australienne à Bellenglise

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Ce monument, érigé en mémoire de la 4e division Australienne, se trouve sur les hauteurs de « Les Chaudries », au Nord du village français de Bellenglise. La 4e division envisagea d’abord d’autres emplacements pour le monument, comme Dernancourt où, en avril 1918, elle mit fin à l'avancée de forces allemandes bien supérieures en nombre à ses propres effectifs ; ou même Pozières où, en août 1916, elle subit de lourdes pertes. C'est finalement Bellenglise qui fut choisi pour accueillir ce mémorial car c'est le point culminant des efforts de la 4e Division australienne, et le lieu de leur dernière bataille pendant la guerre. La 4e Division de l’Australian Imperial Force fut créée en Egypte en février 1916 et, comme le rappelle la plaque du monument aux morts, cette armée de volontaires participa à la plupart des grandes batailles de la Force impériale australienne sur le Front occidental.

En chemin, 860 hommes du 48e bataillon périrent, la plupart tués au combat ou morts des suites de leurs blessures. Les derniers dix-huit soldats qui devaient mourir périrent près de Bellenglise entre le 18 et le 24 septembre 1918, au cours de leur dernière mission, la célèbre Bataille de la ligne Hindenburg.

Jeson Pinoit et Amélie Audegond

William Birdwood

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William Birdwood est né le 13 Septembre 1865 a Khadki en Inde, il est décédé le 17 mai 1951 a 85 ans au Royaume-Uni.

William Birdwood débute sa carrière dans les Royal Scots Fusiliers, en 1883. Affecté en 1885 dans la cavalerie, il sert au sein du 12e lanciers, du 11e lanciers et du Viceroy's Bodyguard, en Inde, où il prend part aux opérations sur la frontière Nord-Ouest. En 1899, il rejoint l'Afrique du Sud et l'état-major du général Kitchener, lors de la guerre des Boers menée par les colons contre la souveraineté britannique. De retour en Inde, promu major général en 1911, il est secrétaire du département de l'armée indienne l'année suivante.

En novembre 1914, Kitchener, alors ministre de la guerre britannique, le charge de former un corps d'armée avec les troupes australiennes et néo-zélandaises, qui s'entraînent en Égypte avant d'être envoyées sur le front ouest. Ce corps, l'Anzac (Australian and New-Zealand Army Corps), participe à sa première opération en débarquant dans la péninsule de Gallipoli, le 25 avril 1915, dans le but de prendre le contrôle du détroit des Dardanelles reliant la mer Égée à la mer Noire via le détroit du Bosphore. Durant la campagne, il remplace brièvement Ian Hamilton à la tête de la Force expéditionnaire méditerranéenne, puis, promu lieutenant général, il prend, à la mi-novembre 1915, le commandement de l'armée britannique des Dardanelles, alors formée de l'Anzac, du 8e corps britannique et du 9e corps.

En mars 1916, après le remaniement de l'Anzac, il prend le commandement du 1er corps Anzac, formé des 1re et 2e divisions australiennes et de la division néo-zélandaise, envoyé sur le front de France. Général le 23 octobre 1917, il est à la tête du corps australien lorsque, au tournant de 1917-1918, les cinq divisions de l'Anzac sont réunies en un seul corps. Il reçoit le commandement de la 5e armée britannique, le 31 mai 1918, qu'il mène lors des dernières offensives donnant la victoire aux Alliés.

A l'issue du conflit, il commande l'armée du Nord, en Inde, jusqu'en 1925, puis, élevé à la dignité de maréchal, prend le commandement en chef de l'armée britannique en Inde. Retraité de l'armée en 1930, il aspire à devenir gouverneur général d'Australie mais ne peut obtenir le poste.

Anobli en 1916, le baron Birdwood d'Anzac et de Totnes dans le Devon a été fait Pair en 1919. Il a recu de nombreuses récompenses en voici quelques-unes ci-dessous grâce à ses services rendus, à sa bravoure et sa force car même blessé William Birdwood est resté sur le front. Il n’est pas mort de ses blessures mais de fatigue et de vieillesse.

¥ Légion d'honneur ¥ Croix de guerre 1914-1918 ¥ Ordre de la Couronne (Belgique) ¥ Ordre du Service distingué

Une ville en Australie du Sud a été renommé Birdwood en 1917, le village de soldats de Birdwoodton près de Mildura a pris son nom vers 1920 et pour finir, il existe également une route Birdwood à Lower Hutt en Nouvelle-Zélande tout cela a été fait pour lui rendre hommage car il était apprécié et très courageux.

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Mélanie Miette

Le mémorial du corps d'armée Australien, Le Hamel

Le Mémorial australien du Hamel est un monument commémoratif de la Première Guerre mondiale. Pour commencer cette Première Guerre mondiale est un conflit militaire entre 1914 à 1918 qui a eu lieu en Europe. Les pays concernés étaient : -la France -le Royaume-Uni -La Russie -Le Japon - Les États-Unis

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Le bilan de cette Guerre a été lourd en conséquence avec un bilan de 10 millions de morts dont  1,4 million de Français et 1,8 million d'Allemands. Sans oublier, 21 millions de blessés dont certains au visage qu'on appelait les «Gueules cassées» (expression inventée par le Colonel Picot, qui désigne les survivants de cette grande guerre ayant subi des blessures graves et qui ont gardé des séquelles physiques importantes).

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Ce n'est qu’après la première guerre mondiale que sont apparus les «monuments au mort» qui sont des monuments pour commémorer et honorer les soldats et plus généralement les personnes tuées ou disparues pendant la guerre.

Il en existe deux types  : → les monuments cénotaphes: ils ne contiennent pas de corps et ils sont placés généralement au centre d'une ville ou d'un village. 8.jpg → les Mémoriaux : monuments nationaux placés sur les champs de bataille. Ils abritent les tombes de soldats. 9.jpg

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Le mémorial australien du Hamel a été érigé en pleine campagne, sur les hauteurs de Le Hamel en 1998 dans le département de la Somme non loin de Villers-Bretonneux et Corbie.

Le Parc mémorial du Corps de l’armée australienne se situe plus précisément sur le chemin de Sailly Laurette, non loin du village.

La bataille du Hamel eut lieu le 4 juillet 1918. C'est en fait une attaque planifiée par les troupes de l'Australian Imperial Force contre les positions allemandes, pendant la Première Guerre mondiale. → Cette bataille opposa les États-Unis, l'Australie et le Royaume-uni face à l'Empire allemand. → C'est le 4 juillet 1918 que le lieutenant-Général Monash, chef du corps d'armée australien, souhaita s'emparer du village de Le Hamel au nord-est de Villers-Bretonneux et il y parvint en 90 minutes avec seulement 7.500 hommes. En effet, la bataille commença à 3 h 10 du matin par l'attaque des chars qui protégeaient les fantassins « jeunes soldats ». Les Australiens écrasèrent les barbelés ennemis et les mitrailleuses couvrirent l'assaut de l'infanterie. 12.jpg 13.jpg

À 4 h 35, ils avaient chassé les Allemands d’une série de tranchées et d’abris enterrés au sommet de la colline. Aujourd’hui se dresse à cet endroit le Mémorial du Corps d’armée australien, qui offre une vue panoramique sur la vallée de la Somme. On trouva que c'était un endroit approprié pour commémorer les victoires du Corps d’armée australien en France en 1918. 14.jpg

Au total, le nombre de victimes de cette bataille s'éleva à :
1 062  australiens (dont 800 morts)
176 victimes américaines (avec près de 100 morts)
2 000 allemands morts, 1 600 d'entre eux furent fait prisonniers et un nombre important de pièces d'artillerie furent prises.

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Le mémorial est construit avec des pierres venues d'Australie qui composent les trois murs arrondis.

→ Sur le panneau central on distingue le symbole de l'Australian Corps → Un parcours pédestre agrémenté de plusieurs panneaux explicatifs permet de comprendre les différents aspects des combats qui se sont déroulés en ce lieu. Des vestiges de tranchées sont encore visibles non loin du monument. Sans_titre.png

Cette tranchée était allemande durant une grande partie du conflit.

Les Allemands y avaient installé un poste d’observation et ils utilisèrent la nature du relief pour renforcer leur défense car de là ils pouvaient dominer toute la campagne environnante et

couvrir leur propre terrain. 18.jpg 19.jpg

Le mémorial du corps d'armée australien de Le Hamel commémore le rôle des soldats australiens dans les batailles décisives de 1918. Il a été inauguré à l'occasion du 80ème anniversaire de la bataille de Le Hamel, le 4 juillet 1998. 20.jpg

Lauryne Labalette

mardi, décembre 27 2016

La bataille de Gallipoli

La bataille de Gallipoli appelée également bataille des Dardanelles est une bataille qui a opposé l'Empire Ottoman aux troupes Britanniques et Françaises du 25 Avril 1915 au 9 Janvier 1916. Cette bataille a commencé avec la tentative franco-britannique de forcer le détroit pour s'emparer d'Istanbul, qui était alors la capitale de l'Empire Ottoman.

La bataille a été perdue par les Australiens à cause d'un mauvais calcul, d'un mauvais planning et d'une orientation défectueuse. Les Australiens se sont retrouvés sous le feu direct des Turcs, ce qui a coûté la vie à plus de 130 000 hommes dont 8 700 Australiens en 8 mois de guerre. Elle a laissé une telle marque aux personnes australiennes qu'ils ont nommée une ville Gallipoli en son honneur.

Le 25 avril 1915, les volontaires de l’Anzac reçurent un cruel baptême du feu à Gallipoli, sur la côte de la Turquie, les troupes ennemies, fortement retranchées et fortement armées, leur infligèrent de lourdes pertes d’avril à décembre 1915. Cette action coûta plus de 8 500 tués et près de 20000 blessés aux seuls Australiens.

Le Premier ministre australien Joseph Cook, le 31 juillet 1914, affirmait : "Souvenez-vous que lorsque l’Empire est en guerre, l’Australie est aussi en guerre !". En accord avec les gouvernements des deux pays, Londres constitua un corps commun : l’ANZAC, Australian and New Zealand Army Corps.

Audrey Tricottet

La bataille du bois de Polygone

La bataille du bois de Polygone s'est déroulée le 26 Décembre 1917. La cinquième division australienne se trouvait sur le front en Belgique ce fût leur première grande bataille. Durant cette période les militaires ont dû construire un chemin de planches pour pouvoir faire circuler plus facilement leur approvisionnement mais aussi d'autres pistes jusqu'au nouveau front qui avait été conquis par la première et deuxième division australienne lors d'une bataille quelques mois avant le 20 Septembre.

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Les artilleurs et leurs chevaux luttaient contre la difficulté de vie de la guerre avec la boue et les trous d'obus pour apporter les canons à leurs offensives. La cinquième division Australienne possédait 205 pièces d'artillerie lourde dont un canon tous les 9 mètres de front. Ils comportaient aussi 18 pounder qui servaient à repousser les chars ennemis. Et à l'avant de cette artillerie se trouver les grosses mitrailleuses pour repousser les contre offensives ennemies. 2.jpg Entre le 20 et le 24 Décembre les 12 bataillons d'infanterie environ 10 000 hommes de la division avancèrent. Certains groupes allaient vers l'avant pour reprendre les postes du front tandis que d'autres restaient derrière en étant réservistes. C'est seulement dans la nuit du 25 au 26 Décembre que la bataille commença avec les soldats qui allaient atteindre les lignes de marquage. A 5h50, les canons ouvrirent le feu devant l'armée australienne «des milliers d'obus sifflèrent dans le ciel en formant une longue ligne droite de flammes destructrices à environ 180 mètres devant l’infanterie en arrêt» a cité le capitaine Alexander Ellis.



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Les obstacles principaux des soldats australiens étaient les douzaines de casemates en béton des Allemands. Mais les Allemands se sont vite rendus quand ils se sont rendus compte qu'ils étaient encerclés. A 7h30 un autre tir de barrage de protection est envoyé et les Australiens arrivèrent à leurs objectifs de la journée à quelques centaines de mètres du bois du Polygone. À 8h le terrain voulu avait été conquis et l'avancée se termina. La bataille du bois du Polygone fut déclarée un triomphe pour les forces armées impériales australiennes.

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Yann Jacob

Le trésor de guerre de Vignacourt

Vignacourt est un village situé au Nord d’Amiens dans la Somme. Ce village était une importante base arrière pour les Australiens. Cette base servait de refuge aux soldats pour y être soignés, entrainés mais aussi pour y être photographiés.

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En 2011, 4000 photos de soldats passés dans ce village ont été découvertes dans de très vieilles malles entreposées dans un grenier de Vignacourt. En effet, sans la passion et la tenacité de Laurent Mirouze ce trésor n’aurait probablement jamais était découvert. Ces photos font alors ressurgir des années d’histoire qui ont longtemps été oubliées.

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Ces photos sont particulièrement exceptionnelles notamment grâce à leur qualité et à leur état de conservation grâce au support qui avait été utilisé à l’époque. En effet, ces 4000 clichés ont été imprimés sur une plaque photographique en verre. Ce matériau est très résistant et permet aux images d’être développées à nouveau malgré les 100 années qui les séparent. Mais aussi au savoir faire du couple de Vignacourt notamment grâce à la toile tendue derrière les sujets représentant un bâtiment antique figurant dans la majorité des clichés pris dans la cour de la ferme.

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Cette collection de 4000 photographies a été vendue au propriétaire de Channel 7 dont 800 clichés ont fait l’œuvre d’un don au War memorial de Camberra. Tous les clichés ont été tirés et numérisés et certains sont exposés à la Maison des Australiens à Vignacourt.

Valentine Chavatte

La bataille de Messines, le cimetière de « Toronto avenue » et le bois de Ploegsteert.

La bataille de Messines a duré une semaine, du 7 juin 1917 au 14 juin 1917. La bataille se passa près de Messines en Flandre occidentale belge pendant la Première Guerre Mondiale. Cette bataille oppose d'un côté, les Australiens, le Royaume-Unis et la Nouvelle-Zélande qui sont dirigés par Herbert Plumer. Cette armée a subi 17000 pertes d'hommes. De l'autre côté, l'empire Allemand est dirigé par Friedrich Bertram Sixt von Armin. Cette armée a subi 20000 pertes dont 7500 prisonniers ainsi que des canons, mortiers et mitrailleuses.

Toronto Avenue est le seul cimetière entièrement australien en Belgique, et l’un des deux seuls cimetières entièrement australien sur tout le Front occidental. Le cimetière se trouve au bout d’une longue section de route droite sur la N365 reliant Messines à Ploegsteert. À moins d’un kilomètre sur cette route se trouve le cimetière militaire de Prowse Point.

Le 4 août 1914, les troupes allemandes envahissent la Belgique. Les terribles affrontements d'octobre et novembre 1914 débouchent sur une guerre de position. Les Britanniques occupent les bois de Ploegsteert, la bataille de Messines marque un revirement de situation. Les Allemands lancent une contre-offensive en avril 1918 et s'emparent de Ploegsteert. Fin septembre 1918, le secteur est enfin libéré.

Jordan Judlin

Le monument aux morts de la 3e Division australienne de Sailly-le-Sec, le 30 Mars 1918

La campagne plut aux soldats australiens, qui étaient heureux de s'éloigner des tranchées et de s'aventurer dehors.

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Sailly le Sec était "rempli de nourriture" les unités découpèrent le village en différentes parties et récoltèrent suffisamment de nourriture pour faire 3 repas par jour. Il y avait beaucoup de vin, l'eau avait en général mauvais goût.

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La douleureuse réalité de la guerre attendait les Australiens à Sailly le Sec. Il n'y avait que 18 français âgés de 50 à 80 ans qui ne voulaient pas abandonner leurs foyer.

Lorsque les combats se sont intensifiés tous ces gens furent évacués sauf une vieille femme de 80 ans qui est restée dans le village.

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Les Allemands lancent une attaque le 29 Mars, mais à chaque fois les attendait une pluie de tirs. À partir de ce moment, les Allemands n'avancèrent jamais plus loin sur ce front.

Les Australiens, avec le soutien des unités britanniques, tenaient là indubitablement une victoire.

Après la guerre, la 3e division avait le choix entre différents endroits pour y ériger leur monument aux morts (comme à Messines en Belgique ou à Péronne).

Mais ils choisirent ce magnifique site au Nord de Sailly-le-Sec, avec des vues spectaculaires un endroit épargné par les obus, les tranchées et la puanteur des champs de bataille.

La Division s'était tant distinguée dans les combats qui, non seulement, ont mis fin à l'offensive allemande mais aussi éliminé toute possibilité que les Allemands prennent Amiens, qu'il était devenu presque naturel de choisir ce site où ériger leur monument aux morts cet endroit sur la ligne qu'ils occupèrent en premier lieu dans des circonstances historiques.

Glwadys Magniez

La Bataille de Passchendaele (31 juillet au 6 novembre 1917)

Cette bataille de Passchendaele, qui se passe du 31 juillet au 6 novembre 1917 pendant la 1ère Guerre Mondiale a duré 3 mois et 6 jours. Pour les Français, cette bataille est appelée "3ème Bataille d'Ypres" mais aussi "Deuxième Bataille des Flandres". Elle oppose l'armée allemande à l'armée britannique, canadienne complétée par des renforts de l'armée française. Suite au succès de juin 1917 avec la Bataille de Messines (Belgique) le commandant en chef du British Expeditionary Force, John French, pense qu'une perçée dans l'armée allemande est possible. Pour faire cette perçée, il choisira le secteur d'Ypres au Nord-Ouest de la Belgique et au Sud-Ouest de la Flandre. La Flandre se situe au Nord de la Belgique. Douglas Haig, un maréchal britannique, espère atteindre la base des U-boots (unterseeboot qui signifie en allemand un sous marin) situé à Bruges à 50 km du Front. Pour réaliser cette perçée, il a fallu déloger les Allemands de la crête entre Westrozebeke (en Belgique) et Broodseinde (toujours en Belgique).

Offensive du 31 juillet: Elle débute à 3h30 du matin avec un épais brouillard. L'Entente (Canada, Royaume Uni, France) remporte avec succès cette première offensive. Au Nord d'Ypres, l'armée française passe l'Yser (petit fleuve côtier au Nord de la France) elle s'empare de Steenstraate et de plusieurs lignes ennemies, ainsi que Bixchote et le cabaret Korteker.

Offensive du 16 août: Douglas Haig ordonne une nouvelle offensive. La Vème armée du Lieutenant Génèral Hubert Gought, qui est un militaire britannique, est lancée contre la ligne Geluved-Langemark (section de la commune belge de Zonnebeke située en région Flamande). L'armée française arrive à franchir le Steenbeck. Les troupes Anglaises ont réussi à s'emparer de Langemark (section de la commune belge de Langemark-Poelkapelle située en région Flamande). Cependant, l'avancée s'arrête là, cette offensive est un échec.

Offensive du 20 septembre: Après l'échec du 16 août, Haig ordonne à la IIème armée du Field marshal britannique Sir Herbert Plumer d'attaquer le plateau de Geluveld. Cette 3ème offensive de Passchendaele débute le 20 septembre 1917 à 5h40 du matin : il y a quatre divisions dont 2 australiennes. Les Allemands utilisent du "gaz moutarde" pour la première fois, ce qui a fait des dégâts dans les troupes anglaises.

Offensive du 6 novembre: Cette dernière et ultime offensive débute à 6h du matin. C'est le Corps Canadien du commandant Arthur Currie qui est aux commandes de cette mission. L'objectif est de conquérir les villages de Passchendaele et de Mosselmarkt. L'Entente réussie contre l'armée allemande mais avec une perte s'élevant à 2238 hommes.

Marion Portois

Le "Trois arbre", cimetière australien

Le cimetière « Trois arbre » est un cimetière australien situé entre Steenwerck et la Belgique (proche de la D77).

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3.jpg Le village de Steenwerck est resté intact pendant la 1ère guerre mondiale, mais le 10 avril 1918, celui-ci a été capturé par les Allemands et est resté en leur possession jusque début octobre de la même année. Le cimetière Trois Arbres est passé entre les mains des Allemands le lendemain de la saisie du village de Steenwerck, après une défense d’arrière-garde par la 34ème Division. Le site avait été choisi de 2ème station d’évacuation par les Australiens en juillet 1916. Le terrain a ensuite était utilisé par cet hôpital jusqu’en avril 1918.

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Lauriane Correur

Les black diggers

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En Australie, au début du XXe siècle les aborigènes ne sont pas autorisés à être des citoyens. La guerre est alors pour eux un moyen de sortir de l'ombre, de se créer une vie en gagnant de l'argent et essayer de devenir des hommes à part entière à l'image des blancs. Pour ces «blacks diggers» (soldats australiens noirs), être soldat leur a permis d'être traité de la même manière que les autres. Sur le front, pas de différences entre les soldats, tous gagnaient la même solde, vivaient les mêmes horreurs et les mêmes violences. Par contre, dès leur retour en Australie aucune évolution n'a été remarquée entre les Australiens blancs et les aborigènes puisque cela a été très dur pour ces derniers de se faire une place dans la société blanche et même au sein de leur communauté noire. Beaucoup ne comprennent pas pourquoi ces hommes considérés comme inférieurs sont partis au front pour leur pays. D'ailleurs la reconnaissance envers eux est si minime que peu de gens savent qu'ils se sont battus.

Camille Benzi

L'Australie et le traité de Versailles

Traité de Versailles : Traité de paix entre l'Allemagne et les alliés, le 28 Juin 1919 dans la Galerie des Glaces du Château de Versailles. Il clôt la fin de la Première Guerre Mondiale et crée la Société des Nations.

beudaert1.jpeg Délégués australiens à la Conférence de Paix de Paris en 1919, le Premier ministre William « Billy » Hughes et le vice-Premier ministre Sir Joseph Cook (rangée de devant, troisième et quatrième à partir de la gauche) et leur personnel, Paris, France, 1919.

Le 28 Juin 1919, fut signé le traité de Versailles et la Convention des Nations signé par Hugues et Cook qui furent les premiers instruments internationaux de ce type à jamais avoir été signés par le Commonwealth d’Australie (organisation intergouvernementale composée de 52 États membres qui, pour la plupart, sont d'anciens territoires de l'Empire britannique) en son nom propre. Dans la mesure où l’on considère que le débarquement à Gallipoli consacre la «naissance d’une nation», la présence de Hugues à Paris et la signature du Traité allemand signalent la consécration réelle de l’Australie comme plein participant à la diplomatie internationale. Hughes avait des objectifs spécifiquement australiens visant à garantir le contrôle australien (et de l’empire britannique) des anciennes. Car quelques jours avant la signature du traité, l'Australie avait été informée des délégations qu'elle devait avoir, mais aussi l'apposition de leurs sceau nationaux de cire au document. Car en effet, l'Australie ne possédait pas de Sceau Propre, mais Hughes et Géran ratissèrent les foires antiquaires de Paris, où la délégation Australienne était attendue aurait aimé un sceau représentant l’ancien héros grec Hercule abattant un lion mais se fit dire par Garran : « Non, Monsieur Hughes, vous ne ressemblez en rien à Hercule ». Finalement, le sceau que l'Australie utilisa représentait un bouton de tunique d'un soldat de l'AIF.

Justine Beudaert

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