lundi, janvier 23 2017

L'armée Néo-Zélandaise durant la Première Guerre Mondiale en France

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La Nouvelle-Zélande entre dans le conflit avec un grand enthousiasme ; les dons financiers sont nombreux et, bien que le pays n’ait pas encore mis en place le service militaire obligatoire, le nombre de volontaires dépasse largement les besoins. La première opération accomplie par les Néo.-Zélandais est la prise des îles Samoa, sous domination allemande. Au total, cent mille Néo-Zélandais, tant d’origines européenne que maorie, vont être engagés dans la Grande Guerre, soit 10% de la population masculine. À la fin de l'année 1915, le pays envoie chaque mois environ 2500 hommes vers l’Europe et dépense un million de livres dans l’effort de guerre. Regroupés au sein de l’Australian and New-Zealand Army Corps(ANZAC) sous les ordres du général Godley, les hommes assurent d’abord la défense du canal de Suez puis combattent en juillet 1915 dans les Dardanelles où ils subissent de nombreuses pertes (malgré une conduite héroïque lors du débarquement de Gaba Tepe, sur la côte ouest de la presqu’île).Après réorganisation, l’ANZAC combat en France à partir de septembre 1916 et participe à la fin de la bataille de la Somme. En juin 1917, il s’illustre dans l’offensive des Flandres. En 1918, il participe à la seconde bataille de la Marne. Pendant toute la guerre, des navires-hôpitaux ne cessent de faire la navette entre l’Europe et la patrie néo-zélandaise.

Le corps principal de la New Zealand Expeditionary Force (NZEF) composé d’une brigade d’infanterie et d’une brigade montée de fusiliers partit le 16 octobre sur 10 navires transport de troupes, leur départ ayant été retardé par l’incertitude posée par la localisation de l’escadron de von Spee. Ils étaient escortés par le HMS Minotaur de la Royal Navy et l’IJN Ibuki de la Marine impériale japonaise, dont le gouvernement avait déclaré la guerre à l’Allemagne le 23 août. Avec 8 454 hommes, cela reste encore aujourd’hui le plus important contigent de soldats néo-zélandais a quitté le pays en même temps.

Godley fut nommé Commandant des forces militaires de Nouvelle-Zélande. Il basa sa planification sur l'hypothèse que l'Allemagne serait l'ennemi et avait envisagé trois objectifs alternatifs de guerre pour la Nouvelle-Zélande :

     -capturer les possessions allemandes dans le Pacifique
     -faire un déploiement en Egypte afin de soutenir les Forces impériales au cas où la Turquie entrerait en guerre aux côtés de l’Allemagne 
     -faire un déploiement avec les forces britanniques et du Commonwealth en Europe qui, estimait-il, serait le principal théâtre d’action.

De fait, son jugement s’est avéré correct dans les trois cas.

Alors que la situation au Moyen-Orient commençait à se stabiliser, il devenait évident qu’un nombre trop élévé de forces se trouvaient au Moyen Orient par rapport à ce qui avait été nécessaire après l’évacuation. Il fut donc décidé d’envoyer les forces néo-zélandaises en Europe pour soutenir les armées alliées. Dans la semaine suivant le déclenchement de la guerre, 14 000 Néo-Zélandais se portèrent volontaires. À mi-mai, la New Zealand Division se trouva en première ligne dans le secteur d’Armentières, près de la frontière franco-belge. Les soldats néo-zélandais s’étaient alors entraînés durement, s’habituant au climat et à la préparation intensive de l’infanterie, puis à la marche sur des routes pavées et un sol dur (au contraire total du sol du désert). Ils avaient également été formés aux procédures modernes comme les tactiques d’artillerie ou bien comment faire face à la menace du gaz. Une partie d’entre eux était très expérimentée mais il y avait également deux brigades additionnelles au sein de la Division qui ,pour la plupart, n’avait pas servi à Gallipoli. Les Néo-Zélandais s’apprêtaient à affronter une guerre de tranchées complètement différente de ce qu'ils avaient pu faire, et en fin de compte beaucoup plus coûteuse : la boue et la misère du Front de l’Ouest.

L’Allemagne lança une grande offensive dans le nord-est de la France, près de Verdun-sur-Meuse, dans le but d’infliger de lourdes pertes et d’essayer ainsi de forcer les lignes françaises. Verdun se trouvait sur une ligne stratégique. Du 21 février 1916 au 18 décembre 1916, la Bataille de Verdun fit rage, causant un énorme carnage des deux côtés. Afin de soulager la pression à Verdun, une seconde attaque franco-britannique fut conçue pour la vallée de la Somme, à l’Est d’Amiens. Ce fut la première campagne majeure de la New Zealand Division sur le Front de l’Ouest. Après s’être reposée et entraîné une nouvelle fois autour d’Abbeville, la Division continua sa progression, et au 14 septembre, se trouva sur le flanc ouest. Pratiquement toute la Division s’était retirée au 4 octobre, à part les canonniers qui continuèrent jusqu’au 25, date à laquelle ils avaient alors tiré près de 500 000 obus contre l’ennemi. Il causa un assaut coûteux avec plus de 1 500 tués et presque 5 000 blessés ;un lourd bilan même comparé à Gallipoli. La New Zealand Division a été envoyée dans le secteur de Sailly proche de la frontière de la Belgique, avant de revenir vers Armentières lorsque l’hiver s’intensifia. En mars 1917, elle a été transférée en Belgique où elle connaitra certains de ses moments les plus durs.

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Laurie Delattre

mardi, janvier 10 2017

Chant de guerre et poèmes australiens

Voici une liste non-exaustive des chants et/ou poèmes Australiens. Ces textes seront suivis d'une traduction personnelle, pouvant donc contenir des erreurs de traduction. Merci de m'en excuser.

Thomas Royez

"For the Fallen / The Ode "

"With proud thanksgiving, a mother for her children, England mourns for her dead across the sea. Flesh of her flesh they were, spirit of her spirit, Fallen in the cause of the free.

Solemn the drums thrill: Death august and royal, Sings sorrow up into immortal spheres. There is music in the midst of desolation, And a glory that shines upon our tears.

They went with songs to the battle, they were young, Straight of limb, true of eye, steady and aglow. They were staunch to the end against odds uncounted, They fell with their faces to the foe.

They shall grow not old, as we that are left grow old, Age shall not weary them, nor the years condemn. At the going down of the sun and in the morning, We will remember them.

They mingle not with their laughing comrades again; They sit no more at familiar tables at home; They have no lot in our labour of the day-time; They sleep beyond England’s foam.

But where our desires are, and our hopes profound, Felt as a well spring that is hidden from sight, To the innermost heart of their own land they are known As the stars are known to the Night;

As the stars that shall be bright when we are dust, Moving in marches upon the heavenly plain, As the stars that are starry in the time of our darkness, To the end, to the end, they remain."

Laurance Binyon (1869 – 1943)

Traduction : " De fiers remerciements, d'une mère pour ses enfants; L'Angleterre déplore ses morts d'outres-mer; La chair de sa chair, l'essence de son corps vacant, Tombés pour la liberté;

Le son solennel des tambours: La mort d'Aout et royale, Ce chant douloureux montant vers des cieux immortels On entends une musique dans la désolation, Et la gloire se lève sur nos larmes,

Ils sont venu avec des chansons, ils étaient jeunes; Les membres forts, la vérité dans les yeux, stables et étincellants; Forts jusqu'a la fin, contres des chances innatendues; Ils tombent avec leurs visages vers leurs ennemis;

Ils ne vieilliront pas, comme nous qui sommes restés vieillirons, l'age ne les usera pas, ni même le poids des années, au coucher du soleil et au matin, on se souviendra d'eux;

Ils ne parleront plus avec leurs camarades riants, Ils ne siègeront plus a la table familiale, Ils n'ont pas de place dans notre travail du jour, Ils reposent au delà de l'écume d'Angleterre;

Mais là où sont nos désires et nos espoirs profonds, Ils se sentaient comme un puit, caché des regards, Ils sont connus au plus profond des coeurs des habitants de leurs pays, Comme les étoiles sont connues dans la nuit;

Tout comme les étoiles devraient briller quand nous sommes poussière. Se déplaçant sur les marches de la plaine celeste, Jusqu'à la fin, jusqu'à la fin, ils resteront

mardi, janvier 3 2017

L'entrainement des ANZAC en Égypte

Les Anzac étaient l'« Australian and New Zealand Army Corps » que l'on peut traduire en français par les Corps d'Armée Australiens et Néo-zélandais. Ce corps d'armée était composé de soldats qui connurent leur baptême de feu à Gallipoli le 25 avril 1915. Capture_d_ecran_2014-12-14_a_18.09.56.png Juste avant, ils sont allés en Égypte pour y recevoir un entraînement.

Leur camps était fixés au bas des pyramides à Gizeh à la Mena House. Capture_d_ecran_2014-11-25_a_11.31.01.png

Quelques soldats inscriront d'ailleurs leur noms dans une des pyramides et plus précisément dans la cinquième chambre de décharge de la pyramide de Khéops. Aujourd'hui ces noms sont toujours inscrits. photo_pyramide_anzac.jpg

Le 25 avril de chaque année est fêté la journée des Anzac à la mémoire des soldats qui ont combattu. Cette fête est célébrée en Australie et Nouvelle-Zélande. Le 25avril a été choisi en memoire du premier débarquement des Anzac sur la plage la plus connue de Dardanelles qui a été surnommée « la baie des Anzac ». Capture_d_ecran_2014-11-25_a_10.45.43_-_copie.png

Céline Froidure

lundi, janvier 2 2017

Lettres et correspondances des soldats australiens

Durant la Première Guerre Mondiale, il était difficile de communiquer ou d’avoir des nouvelles des proches. Seules les lettres étaient une bouée de sauvetage pour les soldats, qui aspiraient à entendre des nouvelles de la maison et à savoir qu’ils étaient aimés et qu’ils manquaient à leur famille. Elles leur ont permis d’échapper à la réalité brutale et ennuyeuse qu’était la guerre. Cela leur donnait quelque chose à faire et quelque chose d’autre à penser lorsqu’ils étaient dans les tranchées, à l’hôpital ou en formation. Le 3 Août 1914 la franchise postale fut instaurée entre les soldats et leurs familles. Elle dispensait les soldats des frais de port, ce qui a entrainé un afflux de courrier qui a très vite saturé les centres de tri et la distribution du courrier. Les lettres mettaient plusieurs semaines avant d’être distribuées à leur destinataire. La censure militaire faisait que toutes les lettres étaient lues et entraînait un délai d’acheminement supplémentaire.

Ray Jones, un signaleur du 19e bataillon était l’un des soldats qui n’arrêtait jamais d’écrire à ses proches notamment à ses parents. Dans ses lettres il montrait son amour et combien ses parents lui manquaient. Dans toutes ses lettres il disait dans quel pays il était, à quelle date il écrivait et à la fin de chacune d’elles il écrivait « des tonnes d’amour à tous ».

Extrait d'une lettre du soldat de deuxième classe John Ambrose Ware, du 3e Bataillon d'infanterie australienne, depuis la France, adressée à sa mère: 1.png « Mais les vingt hommes y retournèrent cependant une seconde fois. Sauf que ce n'était pas tout à fait les mêmes hommes que la première fois puisque deux avaient été tués et sept blessés, mais d'autres nous rejoignirent. Sur ces vingt nouveaux soldats, seuls quatre revinrent indemnes, et je ne parlerai pas des autres qui suivirent. Tout cela en seulement quelques heures. Mais ce n'est rien en comparaison avec les tirs d'armes lourdes et légères qui assaillirent nos tranchées (qu’il vaudrait mieux renommer « trous d'obus ») nuit et jour. »

Sir Nevill Smyth, lettre, Journal de guerre du 2e Bataillon d'infanterie australienne, juillet 1916. Archives du Mémorial australien de la guerre. 2.png « L'homme était blond et musclé et portait les insignes du 2e Bataillon sur la manche ainsi qu'un bandeau rouge indiquant son statut de messager. Ces bandeaux étaient faits à la main par les hommes eux-mêmes à partir de calicot rouge acheté dans les villages. Les manches étaient retroussées au-dessus du coude pour être reconnus de nuit et après. Le nom et l’identifiant du soldat étaient inconnus. »

Poème, Boisguillaume de Ray Jones 3.png Errant dans les bois un jour d'été, Rêver de ... bien, rêver, de toute façon ; Un exil rêve pour toujours et pour une fois De tout ce qu'il a perdu ; J'ai été battu par la tempête A propos du monde jusqu'à ce que je sois très gris ;

J'ai vu le hêtre étincelant lumineux et vert, Le chêne noble, et sous et entre J'ai vu la petite primevère, et la lueur De la mousse accrochée. Et puis ma perte. A semblé le plus léger : et il a roulé loin. Mon cœur meurtri était guéri cette journée d'été.

                                                        H.T.

Justine Oblet

mercredi, décembre 28 2016

La Ferme du Mouquet

La ferme du Mouquet est un lieu-dit situé sur la crête de Pozières sur la D73. A l’époque la ferme était située sur le côté gauche du chemin mais elle fut détruite par les bombardements, elle contenait un réseau complexe de caves et tunnels reliés aux tranchées allemandes. 1.png 2.png



Les troupes de l’Australian Imperial Force (AIF) ont combattu à la ferme du Mouquet à partir du 8 août 1916, au cours de la bataille de la Somme après avoir enlevé le village de Pozières aux allemands, la bataille avait pour but de récupérer la ferme du Mouquet surnommée par les australiens « Moo Cow Farm » qui était un bastion de l’armée allemande que les britanniques n’avaient pas réussi à récupérer. La ferme du Mouquet était un point stratégique pour l’armée allemande en effet elle constituait un point de défense crucial de la forteresse de Thiepval, les allemands la défendaient donc avec acharnement. Entre le 8 aout et le 4 septembre les australiens attaquent à de nombreuses reprises mais la défense allemande parvient à résister les australiens y perdent près de 9000 hommes. Les canadiens commencent à prendre la relève des australiens le 3 septembre et s’emparent de la ferme du Mouquet le 16 septembre mais pour une durée très courte, elle sera finalement capturée le 26 septembre en même temps que Thiepval lors de l’avancée générale de l’armée de réserve britannique. Aujourd’hui un monument est érigé sur le long de la D73 à cote du chemin d’accès à la ferme du Mouquet, en l’honneur des soldats de l’AIF ayant combattu à la ferme du Mouquet durant la bataille de la Somme. 3.png 4.png

Léa Vansuyt

Les hôpitaux de campagne australiens

Les compagnies ambulancières de campagne faisaient partie d’une chaîne de groupes qui fournissaient un appui au front de bataille. Les unités transportaient les soldats blessés de première ligne jusqu’aux postes médicaux, et évacuaient les blessés des champs de bataille.

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L’unité est entrée sur les champs de bataille en juin 1917 et a continué de soutenir les soldats lors des batailles importantes jusqu’à la fin de la guerre. Ils prouvaient leur sang-froid et leur courage face au feu incessant de l’ennemi, de plus, ils n’avaient que rarement l’occasion de se reposer. Ils effectuaient beaucoup d’autres tâches comme l’entretien des équipements et des logements pour les blessés. En Australie, plus de 3000 femmes ont reçu une formation médicale et militaire, afin d’aider les médecins Australiens des hôpitaux de campagne.

Célia Jonard

Le magazine "AUSSIE"

«Aussie» est un magazine de divertissement australien de la Première Guerre Mondiale. Il est écrit principalement en anglais et beaucoup d’argot est utilisé dans le style d’écriture.

La première édition fût un dictionnaire nommé « for the use of those at Home » , en français « Pour éclairer ceux qui sont restés au pays ». En effet, dans cette édition l’univers de la guerre est bien présent. Bien que que l’humour soit utilisé à travers ces publications, on parle beaucoup de culture de la langue et des soldats à travers ces représentations. «Aussie» a donc eu un rôle important pendant la période de Guerre grâce à ses représentations humoristiques des événements de l’époque. La publication se faisait donc en France malgré les pénuries de papier puis en Australie après la guerre. Cela a donc eu un impact sur l’état d’esprit des soldats s’étant battus sur le front.

Léa Quillet

mardi, décembre 27 2016

Le trésor de guerre de Vignacourt

Vignacourt est un village situé au Nord d’Amiens dans la Somme. Ce village était une importante base arrière pour les Australiens. Cette base servait de refuge aux soldats pour y être soignés, entrainés mais aussi pour y être photographiés.

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En 2011, 4000 photos de soldats passés dans ce village ont été découvertes dans de très vieilles malles entreposées dans un grenier de Vignacourt. En effet, sans la passion et la tenacité de Laurent Mirouze ce trésor n’aurait probablement jamais était découvert. Ces photos font alors ressurgir des années d’histoire qui ont longtemps été oubliées.

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Ces photos sont particulièrement exceptionnelles notamment grâce à leur qualité et à leur état de conservation grâce au support qui avait été utilisé à l’époque. En effet, ces 4000 clichés ont été imprimés sur une plaque photographique en verre. Ce matériau est très résistant et permet aux images d’être développées à nouveau malgré les 100 années qui les séparent. Mais aussi au savoir faire du couple de Vignacourt notamment grâce à la toile tendue derrière les sujets représentant un bâtiment antique figurant dans la majorité des clichés pris dans la cour de la ferme.

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Cette collection de 4000 photographies a été vendue au propriétaire de Channel 7 dont 800 clichés ont fait l’œuvre d’un don au War memorial de Camberra. Tous les clichés ont été tirés et numérisés et certains sont exposés à la Maison des Australiens à Vignacourt.

Valentine Chavatte

Les affiches de recrutement de l’armée australienne pour la première guerre mondiale

Lorsque la Première Guerre mondiale éclata en 1914, tous les pays du Commonwealth, y compris l'Australie, ont été appelés à défendre la Grande-Bretagne. Comme pour la plupart des pays du Commonwealth, les sacrifices et les contributions à la guerre fournis par le pays allaient changer de nombreux aspects de l'histoire australienne.

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Cette affiche incite les Australiens à s’engager dans l’armée, et n’hésite pas à assimiler les Allemands à un feu de brousse en écrivant « Resteras tu debout sans rien faire devant un feu de brousse ? » et « Remues toi et repousses les allemands » dans le but d'attiser la peur auprès des Australiens.

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Cette affiche montre l’engagement de l’Australie à fournir 50 000 hommes de plus à la Grande-Bretagne en citant sur celle-ci «L’Australie a promis à la Grande-Bretagne de lui fournir 50 000 hommes de plus. Allez-vous nous aider à garder cette promesse ? ».  De plus cette image illustre l’emblème national australien, le kangourou et cela dans le but d’inciter une majorité de soldats à s’engager. Ce message est donc fort.

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Affiche publicitaire pour l’engagement volontaire dans la 2ème Force impériale australienne (Australian Imperial Force ou A.I.F). Il s'agissait d'une force expéditionnaire composée initialement de 20 000 hommes organisée en une division d'infanterie (la 6e division) et des unités auxiliaires.

Emma Bauduin