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mercredi, décembre 28 2016

L’équipement du soldat Australien

Pendant la première guerre mondiale le soldat australien est vêtu d’une vareuse (veste) et d’un pantalon kaki, en bas de celui-ci il place autour de ses chevilles jusqu'à ses genoux des bandes molletières pour protéger d’avantage ses jambes. 1.png

Il possède aussi un webling qu’il porte au dessus de sa veste (ici en marron clair) où est attaché un havresac modèle 1908 en forte toile ne contenant pas de cadre rigide « pattern 1908 web infantry équipement » contenant les rations du jour, une boite de viande, un sac a petits vivres, de chaussettes de rechange, le nécessaire d’entretien de son arme et le «holdall» rassemblant les accessoires de toilette et une patience pour astiquer les boutons. 2.png 3.png

4.png En dessous de celui-ci se trouve un étui pour le fer d’outil individuel. La gamelle et les couverts sont portés a l’extérieur du sac tout comme la pioche étant emblématique du soldat Australien surnommé « Digger ». 5.png

Auparavant le webling était en cuir de kangourou (modèle 1914), il était très résistant mais trop couteux à la fabrication. Par exemple, on retrouve encore un grand nombre des webling en cuir de kangourou de nos jours dans un état de conservation excellent, contrairement au webling de seconde partie de la guerre (photo).

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La tenue est complétée par un chapeau, le slouch hat, décoré du rising sun, de l’emblème de l’AIF (First Australian Imperial Force) et de la légende « Australian Commonwealth Military Forces ».ce dernier est vite remplacé a l’arrivée au front par un casque de type Britannique distribué a toutes les troupes du Commonwealth. 7.png

8.png Le soldat Australien type a pour affectation un fusil Britannique de type Lee-Enfield N°1 Mark III dont la culasse est protégée par une housse en tissu. 9.png C’est une arme à fonctionnement à répétition, mesurant 1,13m et pesant 4,05Kg. La longueur du canon est de 0,64m, son calibre est de 7,7cm. L’arme possède un magasin de dix cartouches de 303 Britannique tirés a une vitesse de 738m/s.

10.png Une baionette Britannique modèle 1900, la P1900 ayant une longueur de lame de 43cm et pouvant etre fixée au bout du fusil, notamment du Lee-Enfield. Il peut aussi avoir une ou plusieurs grenades types Mills N°34 MK 3, Mills N°23 MK I, Battye et Mills N°36 MKI, Mills N°5 MkII pouvant etre tirer au moyen d’un tromblon monté sur le canon. Un disque pouvait être vissé à la base de la grenade pour en limiter la portée. 11.png 12.png 13.png

D’autres soldats spéciaux peuvent être déployés sur le champs de bataille avec un armement et un équipement légérement différent, comme le tireur Lewiss portant une mitrailleuse FM Lewiss étant une arme à fonctionnement à emprunt de gaz en un point du canon, l’arme pèse 12,6Kg pour une taille d’1,28m et le canon mesure 66cm pour un calibre de 7,7mm. 14.png

15.png Les munitions sont contenues dans un tambour rotatif de 47 cartouches de 303 Britannique ou de 30-06 Américaine permettant une cadence de tir de 500 a 600 coups par minute en moyenne. La seule variation de l’équipement engrangée par la Fm Lewiss est la présence de 4 « pouches », 2 sur la poitrine et 2 dans le dos. 16.png

Meryll Trientz

Sincères remerciements à Mr Yves Potard, président de l’association The Digger Cote 160 pour le prêt de la tenue, de la réplique, de ses renseignements et de sa sympathie (07 60 00 69 43) http://www.digger-pozieres.org/ Et à Mr Thierry Gourlin, président du musée Somme 1916 pour m’avoir permis d’accéder aux scènes et aux vitrines de son très beau musée, de ses renseignements et de sa sympathie (03 22 75 16 17) http://www.musee-somme-1916.eu/index.php?lang=fr