lundi, janvier 30 2017

La bataille de Montbrehain

C’est la dernière implication des Australiens à la grande guerre, après les victoires de Hindenburg le 29 septembre er le 1er octobre 1918.

En août 1914 , le village de Montbrehain était occupé par les troupes allemandes sans combats importants . Montbrehain est un village de repos mentionné par Ernst Junger dans son titre « Orages d’acier ». Le village fut pris et repris 3 fois du 3 au 5 octobre 1918 . Le 16 et 19 septembre 1914 , des patrouilles françaises firent irruption . Ce qui permit à quelques uns de passer en zones libres . Le village fut libérés par les troupes australienne au prix de sanglants combats, la population fut évacuée sur ordre vers la Belgique . Ces combats sont à peine mentionnés dans les comptes français mais bien détaillés en Australie . Trois cimetière en témoignent à Montbrehain qui fut décoré de la croix de guerre de 1914 à 1918.

Cassandre Dhéruelle

mercredi, décembre 28 2016

La prise de Pozières (l’impact de l’Australie)

Pozières est un petit village se trouvant dans la somme entre Albert et Bapaume. Il fait également partie du circuit du souvenir.

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En juillet 1916, Pozières se faisait bombarder par les Allemands qui avaient perdu leur emprise sur le village. Cette bataille dura deux semaines du 23 juillet au 7 aout 1916. 11.jpg

Mi-juillet, trois divisions australiennes du 1er Corps de l’ANZAC (corps d'armée australien et néo-zélandais), se dirigent vers la somme. Dans la nuit du 22 au 23 juillet 1916, la Première division australienne se bat pour défendre Pozière contre les allemands. Du 24 au 26 juillet 1916, les Allemands bombardèrent Pozières sans relâche, notamment les voie d’accès au village, par lesquelles arrivés le ravitaillement et sortaient des centaines de blessés et de brancardiers portant les blessés graves.. « Je n’avais pas la moindre idée d’où se trouvaient nos lignes ou celles de l’ennemi, et les obus qui nous tombaient dessus semblaient venir de trois directions différentes » John Raws, lieutenant australien. L’objectif de ces tirs d’obus n’était pas simplement de préparer le terrain pour une contre-attaque mais d’infliger autant de dommages et de pertes que possible aux Australiens. Il ne restait plus que des ruines et débris. Mais les allemands persistèrent et lorsque la 1e Division fut remplacée par la 2e, elle avait perdu 5 000 hommes, principalement en raison des tirs d’artillerie. Le soir du 23 juillet, les hommes de la Première Division déplacèrent leurs postes d’attaque dans les champs vers le sud. Quelques instants avant l’offensive, le lieutenant Lawrence Thurnhill de la 6e Batterie de l’artillerie de campagne australienne et ses hommes tirèrent leur canon le long de la route jusqu’à une distance de 360 mètres d’où ils tirèrent 115 cartouches à bout portant dans la grand-rue. Le 23 juillet 1916 vers minuit les bataillons de tête de la Première Division prirent le poste allemand vers le sud du village qu’on appelait « la tranchée de Pozières ».

Le lendemain, un avion de reconnaissance britannique avertit les troupes que le reste du village au nord de la grand-rue était déserté. C’est en face de l’endroit où se trouve aujourd’hui le Mémorial de la Première Division que se trouvait une structure en béton renforcé blanche de 3 mètres de haut, on pouvait voir le canon d’une mitrailleuse. Les hommes du 2e Bataillon menés par le capitaine Ernest Herrod, envahirent le système de défense de l’ennemi et ils y trouvèrent 26 allemands et trois mitrailleuses. Les allemands se sont donc rendus. Par la suite ils trouvèrent d’autres caves qui renfermées beaucoup d’équipement, il s’agissait sans doute d’un poste d’observation allemand. La solide tour en béton avait résisté à tous les bombardements britanniques et même après la destruction totale de Pozières, elle demeura un emblème important pour les Australiens qui combattaient dans la région.

On l’a d’abord nommée « maison en ciment », puis elle prit le nom de « Gibraltar ». À 500 m au nord-est de Pozières se trouvait un moulin au sommet de la crête. Les observateurs de l’artillerie australienne stationnés sur ce terrain seraient alors en mesure de diriger leurs tirs sur l’arrière-garde allemande jusqu’à 10 km à l’est en direction de Bapaume. La Première Division lança des attaques répétées et le soir du 26 juillet avait repoussé l’ennemi hors de Pozières. Mais les bombardements continuèrent, et la pire journée fut le 25 juillet. Le 11e Bataillon maintint ses positions.  « Il est presque impossible de décrire les conditions de cette journée interminable. Mais vus de la tranchée peu profonde dans laquelle gisaient les survivants du 11e Bataillon, les alentours n’étaient qu’une scène de mort et de destruction impossible à oublier un déluge d’obus tombait du ciel en une averse incessante On pouvait même les voir tomber : des points noirs incroyablement rapides, qui chutaient vers le sol à toute vitesse et dont la détonation s’accompagnait de panaches de fumée et de poussière. Certains des obus tombaient trop près des soldats, les tuant ou faisant éclater leurs membres. » Capitaine Walter Belford, 'Legs Eleven’, being the story of the 11th Battalion (AIF) in the Great War of 1914–1918 (Legs-Eleven, Histoire du 11e bataillon de l’AIF pendant la Grande Guerre de 1914-18), Perth, 1940, p. 289 57 hommes du 11eme bataillon furent tués le 25 juillet, mais leurs corps n’ont jamais était retrouvé. Leurs noms sont commémorés sur les parois du Mémorial national australien de Villers-Bretonneux, mais leurs restes reposent aujourd’hui quelque part dans le sol au nord-est de Pozières. Ce bombardement allemand fut le pire qu’on connut les soldats australien sur le front-occidental. 12.jpg



À un kilomètre environ de Pozière se trouve le cimetière militaire britannique où se rassemblèrent les soldats de la Première Division le 8 juillet 1917 pour une cérémonie commémorative autour d’une grande croix en bois. 4.jpg 5.jpg 7.jpg



Celle-ci avait été érigée à la mémoire des hommes de la division tombés lors des batailles des environs de Pozières entre juillet et septembre 1916. Lors de ces actions, la division estimait avoir subi 7 700 pertes, dont 5 285 en quatre jours seulement, du 23 au 26 juillet 1916. En hommage au australien venu se battre pour Pozière qui fut leur première opération depuis leur retrait de Gallipoli en décembre 1915. A Pozière se trouve une rue dont le nom est tiré d’une formation militaire australienne. 9.png

C’est à l’emplacement où a eu lieu le combat que les hommes de la Première Division australienne érigèrent plus tard leur mémorial en France pour commémorer l’acharnement avec lequel ils maintinrent leurs positions et les camarades qui périrent dans l’horreur de ces bombardements.

1.jpg 3.jpg « En tant que théâtre de la première grande opération entreprise par la 1ère Division en France, à cause de son importance stratégique dans la bataille de la Somme en 1916, de l’intensité des combats et du courage démontré par les deux armées pour gagner et conserver le contrôle de ce village, Pozières resta gravé dans la mémoire des hommes de la 1ère Division australienne. C’est pourquoi il fut unanimement choisi pour y ériger le mémorial des morts à la guerre de cette Division. » Mémorial de la 1ère Division australienne, 623/4, AWM 27

Cette bataille fit une telle impression sur les soldats du Queensland qu’un petit village de cet état de l’Australie fut nommé Pozières en hommage à cette bataille. Il eut la présence de trois divisions australienne.

Manon Sianecki

La bataille des Dardanelles

La batailles de Dardanelles, aussi appelée bataille de Gallipoli, se déroula du 25 avril 1915 au 9 janvier 1916 dans l’actuelle Turquie et plus précisément dans la péninsule de Gallipoli. Cette bataille oppose l’empire Ottoman contre les puissances alliées (anglais et français) dont les Australiens. Le but des puissances alliées était de prendre le contrôle du détroit des Dardanelles.

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Winston Churchill (ancien premier ministre en Angleterre), en novembre 1914, proposa plusieurs plans d’attaque navale sur le détroit. Son projet fut approuvé par le gouvernement australien en janvier 1915. Tous souhaitèrent que les ANZAC (Australian and New Zealand Army corps = les troupes venant d’Australie et de la Nouvelle-Zélande) participent a cette bataille. Des soldats faisant partie de la 1ere division australienne et de la division néo-zélandaise participèrent donc au combat sous le commandement de William Birdwood (officier anglais).

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Le débarquement fut effectué le 25 avril 1915. Les Australiens devaient débarquer au Nord de la crique mais ils ont été contraints de débarquer vers le sud pour des raisons qui sont jusqu'ici toujours inexpliquées (la crique du débarquement est maintenant appelé : ANZAC Cove). Lors de leur arrivée, les Australiens furent bombardés par les Turcs, mais ils arrivèrent quand même à arriver à la première colline. Des troupes australiennes et néo-zélandaises qui étaient stockées en Égypte, s’entraînant pour leur départ en France ont du rejoindre l'ANZAC qui était déjà sur place. Au total, ils furent plus de 60 000 soldats que ce soit australiens ou néo-zélandais à avoir rejoint les troupes alliées.

Le débarquement ne rencontra qu'une légère opposition turque. Mustafa Kemal (commandant de la 19ème division) s’aperçut qu'il y avait une grande menace lors de se débarquement et il décida de ramener des renforts afin de contre-attaquer les troupes alliées.

Les plus grosses pertes humaines se sont passées d'avril à décembre 1915. Des combats opposant l'ANZAC et les Turcs se passèrent sur les principale crête principalement sur la butte Baby 700. Changeant de main à plusieurs reprises, la butte fut conservée finalement par les Turcs. Cela permis aux Turcs de contre-attaquer et d'essayer de repousser les Australiens à la mer mais cette tactique ne fut pas une réussite.



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Au bout de 8 mois de combats, les soldats de l'ANZAC dûrent être évacués de Gallipoli. Afin de ne pas éveiller les soupçons chez les troupes ennemies, les soldats Australiens ont du rester dans une tranchée (pendant plus d'1 heure en silence) et d'attendre que les Turcs s'aventurent dans la tranchée. A ce moment là, les Australiens ouvrirent le feu.

Vers décembre et janvier 1916 , les Ottomans reçurent du renfort. La Bulgarie entra dans la bataille à leur côté. Cette arrivée provoqua une évacuation des troupes australiennes qui ont été redéployées en Égypte ou en Grèce.

Cette bataille se termina le 9 janvier 1916. Ce fut l'un des plus grand succès de l'empire ottoman. Chez les Australiens, cette défaite fut renommée le « baptème de feu » . En Turquie , cela a marqué le début de l'ascension de Mustafa Kemal qui fut un acteur principale de la guerre d'indépendance (1919-1922) et qui a été le premier président Turc.

Au final, lors de cette bataille, il y a eu 28 150 victimes australiennes dont 8 709 morts et environ 20 000 blessés. Depuis, tous les ans le 25 avril ( jour du débarquement de l'ANZAC) est un jour férié en souvenir des soldats Australiens ayant combattu lors de la 1ere guerre mondiale.

Camille Desnoues

Le monument aux morts de la 4ème division Australienne à Bellenglise

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Ce monument, érigé en mémoire de la 4e division Australienne, se trouve sur les hauteurs de « Les Chaudries », au Nord du village français de Bellenglise. La 4e division envisagea d’abord d’autres emplacements pour le monument, comme Dernancourt où, en avril 1918, elle mit fin à l'avancée de forces allemandes bien supérieures en nombre à ses propres effectifs ; ou même Pozières où, en août 1916, elle subit de lourdes pertes. C'est finalement Bellenglise qui fut choisi pour accueillir ce mémorial car c'est le point culminant des efforts de la 4e Division australienne, et le lieu de leur dernière bataille pendant la guerre. La 4e Division de l’Australian Imperial Force fut créée en Egypte en février 1916 et, comme le rappelle la plaque du monument aux morts, cette armée de volontaires participa à la plupart des grandes batailles de la Force impériale australienne sur le Front occidental.

En chemin, 860 hommes du 48e bataillon périrent, la plupart tués au combat ou morts des suites de leurs blessures. Les derniers dix-huit soldats qui devaient mourir périrent près de Bellenglise entre le 18 et le 24 septembre 1918, au cours de leur dernière mission, la célèbre Bataille de la ligne Hindenburg.

Jeson Pinoit et Amélie Audegond

mardi, décembre 27 2016

La bataille de Gallipoli

La bataille de Gallipoli appelée également bataille des Dardanelles est une bataille qui a opposé l'Empire Ottoman aux troupes Britanniques et Françaises du 25 Avril 1915 au 9 Janvier 1916. Cette bataille a commencé avec la tentative franco-britannique de forcer le détroit pour s'emparer d'Istanbul, qui était alors la capitale de l'Empire Ottoman.

La bataille a été perdue par les Australiens à cause d'un mauvais calcul, d'un mauvais planning et d'une orientation défectueuse. Les Australiens se sont retrouvés sous le feu direct des Turcs, ce qui a coûté la vie à plus de 130 000 hommes dont 8 700 Australiens en 8 mois de guerre. Elle a laissé une telle marque aux personnes australiennes qu'ils ont nommée une ville Gallipoli en son honneur.

Le 25 avril 1915, les volontaires de l’Anzac reçurent un cruel baptême du feu à Gallipoli, sur la côte de la Turquie, les troupes ennemies, fortement retranchées et fortement armées, leur infligèrent de lourdes pertes d’avril à décembre 1915. Cette action coûta plus de 8 500 tués et près de 20000 blessés aux seuls Australiens.

Le Premier ministre australien Joseph Cook, le 31 juillet 1914, affirmait : "Souvenez-vous que lorsque l’Empire est en guerre, l’Australie est aussi en guerre !". En accord avec les gouvernements des deux pays, Londres constitua un corps commun : l’ANZAC, Australian and New Zealand Army Corps.

Audrey Tricottet

La bataille du bois de Polygone

La bataille du bois de Polygone s'est déroulée le 26 Décembre 1917. La cinquième division australienne se trouvait sur le front en Belgique ce fût leur première grande bataille. Durant cette période les militaires ont dû construire un chemin de planches pour pouvoir faire circuler plus facilement leur approvisionnement mais aussi d'autres pistes jusqu'au nouveau front qui avait été conquis par la première et deuxième division australienne lors d'une bataille quelques mois avant le 20 Septembre.

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Les artilleurs et leurs chevaux luttaient contre la difficulté de vie de la guerre avec la boue et les trous d'obus pour apporter les canons à leurs offensives. La cinquième division Australienne possédait 205 pièces d'artillerie lourde dont un canon tous les 9 mètres de front. Ils comportaient aussi 18 pounder qui servaient à repousser les chars ennemis. Et à l'avant de cette artillerie se trouver les grosses mitrailleuses pour repousser les contre offensives ennemies. 2.jpg Entre le 20 et le 24 Décembre les 12 bataillons d'infanterie environ 10 000 hommes de la division avancèrent. Certains groupes allaient vers l'avant pour reprendre les postes du front tandis que d'autres restaient derrière en étant réservistes. C'est seulement dans la nuit du 25 au 26 Décembre que la bataille commença avec les soldats qui allaient atteindre les lignes de marquage. A 5h50, les canons ouvrirent le feu devant l'armée australienne «des milliers d'obus sifflèrent dans le ciel en formant une longue ligne droite de flammes destructrices à environ 180 mètres devant l’infanterie en arrêt» a cité le capitaine Alexander Ellis.



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Les obstacles principaux des soldats australiens étaient les douzaines de casemates en béton des Allemands. Mais les Allemands se sont vite rendus quand ils se sont rendus compte qu'ils étaient encerclés. A 7h30 un autre tir de barrage de protection est envoyé et les Australiens arrivèrent à leurs objectifs de la journée à quelques centaines de mètres du bois du Polygone. À 8h le terrain voulu avait été conquis et l'avancée se termina. La bataille du bois du Polygone fut déclarée un triomphe pour les forces armées impériales australiennes.

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Yann Jacob

La bataille de Messines, le cimetière de « Toronto avenue » et le bois de Ploegsteert.

La bataille de Messines a duré une semaine, du 7 juin 1917 au 14 juin 1917. La bataille se passa près de Messines en Flandre occidentale belge pendant la Première Guerre Mondiale. Cette bataille oppose d'un côté, les Australiens, le Royaume-Unis et la Nouvelle-Zélande qui sont dirigés par Herbert Plumer. Cette armée a subi 17000 pertes d'hommes. De l'autre côté, l'empire Allemand est dirigé par Friedrich Bertram Sixt von Armin. Cette armée a subi 20000 pertes dont 7500 prisonniers ainsi que des canons, mortiers et mitrailleuses.

Toronto Avenue est le seul cimetière entièrement australien en Belgique, et l’un des deux seuls cimetières entièrement australien sur tout le Front occidental. Le cimetière se trouve au bout d’une longue section de route droite sur la N365 reliant Messines à Ploegsteert. À moins d’un kilomètre sur cette route se trouve le cimetière militaire de Prowse Point.

Le 4 août 1914, les troupes allemandes envahissent la Belgique. Les terribles affrontements d'octobre et novembre 1914 débouchent sur une guerre de position. Les Britanniques occupent les bois de Ploegsteert, la bataille de Messines marque un revirement de situation. Les Allemands lancent une contre-offensive en avril 1918 et s'emparent de Ploegsteert. Fin septembre 1918, le secteur est enfin libéré.

Jordan Judlin

La Bataille de Passchendaele (31 juillet au 6 novembre 1917)

Cette bataille de Passchendaele, qui se passe du 31 juillet au 6 novembre 1917 pendant la 1ère Guerre Mondiale a duré 3 mois et 6 jours. Pour les Français, cette bataille est appelée "3ème Bataille d'Ypres" mais aussi "Deuxième Bataille des Flandres". Elle oppose l'armée allemande à l'armée britannique, canadienne complétée par des renforts de l'armée française. Suite au succès de juin 1917 avec la Bataille de Messines (Belgique) le commandant en chef du British Expeditionary Force, John French, pense qu'une perçée dans l'armée allemande est possible. Pour faire cette perçée, il choisira le secteur d'Ypres au Nord-Ouest de la Belgique et au Sud-Ouest de la Flandre. La Flandre se situe au Nord de la Belgique. Douglas Haig, un maréchal britannique, espère atteindre la base des U-boots (unterseeboot qui signifie en allemand un sous marin) situé à Bruges à 50 km du Front. Pour réaliser cette perçée, il a fallu déloger les Allemands de la crête entre Westrozebeke (en Belgique) et Broodseinde (toujours en Belgique).

Offensive du 31 juillet: Elle débute à 3h30 du matin avec un épais brouillard. L'Entente (Canada, Royaume Uni, France) remporte avec succès cette première offensive. Au Nord d'Ypres, l'armée française passe l'Yser (petit fleuve côtier au Nord de la France) elle s'empare de Steenstraate et de plusieurs lignes ennemies, ainsi que Bixchote et le cabaret Korteker.

Offensive du 16 août: Douglas Haig ordonne une nouvelle offensive. La Vème armée du Lieutenant Génèral Hubert Gought, qui est un militaire britannique, est lancée contre la ligne Geluved-Langemark (section de la commune belge de Zonnebeke située en région Flamande). L'armée française arrive à franchir le Steenbeck. Les troupes Anglaises ont réussi à s'emparer de Langemark (section de la commune belge de Langemark-Poelkapelle située en région Flamande). Cependant, l'avancée s'arrête là, cette offensive est un échec.

Offensive du 20 septembre: Après l'échec du 16 août, Haig ordonne à la IIème armée du Field marshal britannique Sir Herbert Plumer d'attaquer le plateau de Geluveld. Cette 3ème offensive de Passchendaele débute le 20 septembre 1917 à 5h40 du matin : il y a quatre divisions dont 2 australiennes. Les Allemands utilisent du "gaz moutarde" pour la première fois, ce qui a fait des dégâts dans les troupes anglaises.

Offensive du 6 novembre: Cette dernière et ultime offensive débute à 6h du matin. C'est le Corps Canadien du commandant Arthur Currie qui est aux commandes de cette mission. L'objectif est de conquérir les villages de Passchendaele et de Mosselmarkt. L'Entente réussie contre l'armée allemande mais avec une perte s'élevant à 2238 hommes.

Marion Portois

La bataille de Gueudecourt (novembre 1916)

Entièrement détruit pendant la Grande Guerre, le village de Gueudecourt a été reconstruit dans l'entre-deux-guerres. Après la guerre, le territoire de la Terre-Neuve y plaça le mémorial du Caribou dans un petit parc du champ de bataille contenant une portion de tranchée d’origine. Les hommes du Régiment de Terre-Neuve arrachèrent les tranchées dans cette zone des mains allemandes le 12 octobre 1916, et ce fut le point le plus avancé de l’Empire britannique durant la bataille de la Somme, qui commença le 1er juillet 1916 et s’enlisa et prit fin autour de Flers lors d’offensives australiennes et britanniques début novembre. La bataille de la Somme prit fin le 18 novembre par l’arrêt des offensives alliées, c’était les Australiens qui tenaient cette tranchée.

1.png Mémorial du CARIBOU Terre- Neuvien 2.png Soldats australiens dans les tranchées de Gueudecourt

La durée de la bataille de la Somme fut de 141 jours.

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La bataille de la Somme a été d'une ampleur considérable, par le nombre de nationalités impliquées, de morts, de disparus ou de blessés de part et d'autre, par l'ampleur des destructions. L'armée britannique était composée de troupes provenant des 4 coins du monde et membres du Commonwealth : l'Angleterre, l'Ecosse, le Pays de Galle et l'Irlande du Nord pour le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, l'Union d'Afrique du Sud et Terre-Neuve encore colonie britannique à l'époque.

Le circuit du Souvenir permet de se recueillir et de découvrir les principaux sites des champs de bataille. La bataille de la Somme se singularise par deux innovations : Sur le plan militaire, par l'utilisation, pour la première fois sur un champ de bataille, d'une arme nouvelle, le char d'assaut ; Par l'utilisation du cinéma à des fins de propagande. Pour la première fois, un film, La Bataille de la Somme, saisit une grande partie des horreurs de la guerre moderne en incluant des images tournées lors des premiers jours de la bataille. Entre mars 1916 et novembre 1918, plus de 295 000 Australiens servirent dans les rangs des forces armées impériales australiennes. Parmi eux, on compte quelque 132 000 blessés et 46 000 morts. À quelques années seulement du centenaire de la Première Guerre mondiale (1914-1918), un nombre croissant d’Australiens visitent des sites de l’ancien Front. Ils se rendent à Pozières où, en 1916, en un peu plus de six semaines, les forces armées impériales australiennes déplorairent 23 000 morts ; ou sur les champs de la Flandre belge où, sur la seule période d’octobre 1917, pas moins de 6 673 Australiens perdirent la vie et 13 328 furent blessés, portés disparus ou faits prisonniers de guerre. Partout, des monuments aux morts et des cimetières marquent l’emplacement des pertes que subirent cette nation et les familles des combattants.

Tapie Elisa

La bataille de Étinehem-Bray-Proyart-Chuignes-Lihons (août 1918)

Août 1918 A Etinehem, la 13e Brigade (qui est la 4ème division de l’armée australienne) s’empara d’Etinehem.

Les Australiens continuèrent sur leur lancée et s’emparèrent de Bray-sur-Somme dans le cadre de leur avancée générale lancée le 8 août.

Quelques jours après leur offensive du 8 août, la 10e Brigade (qui est la 3ème division de l’armée australienne) s’empara de Proyart.

Lors de la Deuxième Bataille d’Albert, l’armée australienne s’empara de la Crête de Chuignes qui surplombait la Somme.

La 1re Division de l’armée australienne s’empara de Lihons.

1.jpg 23= Etinehem 24=Bray-sur-Somme 25=Proyart 26=Chuignes 27=Lihons Sources : http://www.ww1westernfront.gov.au/french/australian-remembrance-trail/where-australians-fought.php

Maxime Ponchel