Les lectures de Madeleine

"Fugues" d'Arthur H - Sélection Prix des lycéens Folio 2021-2022

vendredi, novembre 12 2021, par nathalie casquinha

Fugues.jpg, nov. 2021
Belle découverte d'un artiste jusqu'alors (à mon grand regret...) méconnu, d'abord grâce à ce roman, puis après des recherches en cours de musique.

Arthur H, chanteur auteur-compositeur-interprète et musicien français (son père, Jacques Higelin, est lui aussi musicien), nous emmène dans une magnifique et bouleversante succession de trois fugues : celle de sa mère Nicole, la sienne, et celle d'un personnage qui apporte une touche d'humour à l'œuvre. Il s'agit de l'esprit de Jean-Sébastien Bach - du moins, la représentation qu'Arthur se fait de ce célèbre organiste et compositeur allemand de l'époque baroque, qu’Arthur admire spécifiquement pour son œuvre inachevée L'art de la Fugue qu'il rêve de parvenir à jouer.
L'apparition de Bach lors de la tentative de déchiffrage de son œuvre par Arthur est assez amusante et tient presque du fantastique, avec un côté comique entre chaque récit puisqu'il s'exprime dans un langage fait d'allemand, de français et d'anglais. Ces interventions de l'esprit et les récits bouleversants nous font passer d'une émotion à l'autre et nous font entrer dans l'intimité et la vie privée d'un artiste que l'on a envie de connaître sans même avoir jamais eu connaissance de son existence. Le parallèle entre la fugue dans la musique et la fugue de l'adolescent brûlant d'un désir de liberté est alors très logique pour l'amateur de musique, le musicien, ou juste le curieux.

Entre hommage à ses parents, autobiographie et humour, vous ne serez vraiment pas déçu de ces fugues vraiment touchantes et captivantes du début à la fin.

J'espère que, comme moi, vous dévorerez ce livre... et comme dirait l'esprit de Bach, " Es ist ein très good book, MEIN GOTT !"

Mathys


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Comité Lecture : c'est l'heure de la reprise !

vendredi, octobre 1 2021, par nathalie casquinha

Comite_lecture_Affiche-web-opti.jpg, oct. 2021
Retrouvez-nous tous les 15 jours au CDI !


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SLAMONS avec Les Maquis'arts de la Poésie !

mardi, juin 22 2021, par nathalie casquinha

Affiche-17-mai-_4_.png, juin 2021

Nous vous invitons à découvrir ici les textes écrits par les élèves volontaires qui ont participé à l'atelier SLAM proposé lors de la Journée internationale de lutte contre les LGBTphobies le 17 mai dernier
et animé par Amine des Maquis'arts de la Poésie.

(Les textes sont anonymes)
IMG_20210517_092612.jpg, juin 2021
''JE SUIS jeune et pleine de combativité.
Marre de cette discrimination et de cette inégalité.
Ce monde de guerre ne connait donc aucune paix ?
Témoin de ces atrocités, ces mauvaises personnes n'ont donc aucun regret ?

J'AI PRIS LA PAROLE pour dénoncer ces cruautés.
Alors qu'on nous répète sans cesse "Liberté, Égalité, Fraternité".
Que justice soit faite et ne laissons pas passer ces mauvais faits et gestes.

Toutes ces galères m'énervent et m'exaspèrent, car ça ne cesse de continuer, tourner et fragmenter.
Quand va-t-on arrêter de normaliser ces insultes et discriminations envers des gens qui ne font que vivre pleinement leur vie ?

HUMANOÏDE, humain, douleur, joie, tristesse, mélancolie, tant de choses qui nous représentent, qui font de nous une âme si différente.

JE ME SOUVIENS de cette personne qui s'assumait pleinement de qui elle était.
Elle qui était si forte et inspirante, qu'elle en devenait passionnante.
Malgré le harcèlement des hommes, elle restait confiante sous cette peur effrayante.''

IMG_20210517_092631.jpg, juin 2021
Je ne veux plus entendre tes remarques, tes critiques, tes insultes
Celles qui me brisent de l’intérieur tu sais ?
Celles que tu prononces quand tu nous vois
Je veux partir loin d’ici ou là-haut
Etre libre, libre d’aimer qui je veux
Hier, je suis passée sur un pont et je me suis demandée
Si sautait serait pas la solution
A tous ces problèmes qui me détruisent
A tous ces regards qui me brisent.

Maman tu sais je vais pas te mentir
J’aime une fille en ce moment c’est pas pour dire
Mais elle est belle comme un soleil, et ses yeux bleus océans, je me noie dedans.
Et là, je connais ta réaction, une mine dégoûtée
Ca y est tu es prête à me tuer
Je ne te plais plus je suis ta fille mais tu ne le reconnais plus.
Tu ne m’acceptes plus, ça y est,
Tu ne m’hébergeras plus non plus…

IMG_20210517_094351.jpg, juin 2021

Je suis de ces oreilles qui entendent, les douleurs muettes de mes amies, et qui sourient malgré tous ses soucis ;
J’ai pris la parole pour dénoncer les gens qui sont de ceux qui créent les discriminations, envers mes camarades qui ont tant d’émotions ;
Ceux qui m’illuminent sont peut-être morts, mais je garde en moi le bonheur qu’ils m’ont offert avec des souvenirs forts ;
J’ai la haine, de ces personnes qui font subir des choses horribles à mes fidèles et qui en sont la cible ;
La cerisaie qui se disait belle, est témoin de ces horreurs qui en sont formidablement pelle ;
La misère est belle, c’est pourquoi nous en sommes devenu fort, la force qu’elle nous donne fera de nous quelqu’un en or ; Hé, je me souviens de ces conneries quand on riait ensemble pour nous distraire après les cours et qui nous a modelé un cœur en bisous-nours.

IMG_20210517_094559.jpg, juin 2021

​Je suis sous un abribus
Et je vois un gars cagoulé
Entrain de taguer
La maison de Marius
Lui qui avait annoncé
Etre avec Barnabé
Il  a écrit "sale pédale"
J’ai pris la parole
J’ai dit "Hé ! Lâche ça et casse-toi !"
Les mots ça peut briser, tuer mais aussi espérer
Rejeter, injurier mais aussi s’excuser

  Ce qui m’illumine
C’est d’interpeller
Non pas en posant des mines
Mais en ne faisant qu’expliquer
Ce simple graffiti
Ca peut détruire une vie
Provoquer des insomnies
C’est de l’homophobie !

IMG_20210517_092551.jpg, juin 2021

Mes larmes coulent un peu plus
L’oreiller trempé j’arrive pas à oublier
Ce que t’as appelé “ne pas être la normalité”
Mais moi je veux pas que je sois comme la société
Voudrait que je sois
Tu sais elle m’accepte elle au moins
Elle veut de moi
C’est peut-être elle ma vraie famille au final, tu penses pas ? Etre accepté comme on est
Pas rester fixer sur sa pensée

Où trouver l’abri ? Le réconfort ? Le soutien ?
Ma sœur tu ne penses qu’aux mecs je l’ai bien compris
Si je te dis je t’aime, tu prendras peur
T’as décidé d’oublier ce moment que tu ne veux pas accepter cette fois où t’as appris que j’étais amoureux d’elle mais…
tu peux pas me laisser comme ça à regarder ailleurs comme si je ne t’intéresses plus
Je suis ta sœur tu le sais ça mais auras-tu le courage de me protéger ?
Derrière les insultes de maman, tu te caches et tu confirmes
Tu valides ses paroles, mes yeux deviennent humides
Tu ne seras jamais de mon côté, tu préfères rester bien rangée
Ma sœur, je t’aime tu sais ?


Un grand bravo à nos "slameurs en herbe" et un grand merci à Amine pour son accueil chaleureux et sa bienveillance !


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UCHRONIE, découvrez vite le recueil de nouvelles !

vendredi, juin 18 2021, par nathalie casquinha

Magazine créé avec Madmagz.

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Quand l'UCHRONIE s'invite à la 6ème édition du Festival de nouvelles des lycées d'Amiens...

mercredi, mai 19 2021, par nathalie casquinha

​... elle plonge les membres du jury dans plus de 120 histoires extraordinaires.
Cette année encore, les jurés ont salué la qualité d'écriture et l'originalité des intrigues. Les débats ont été vifs et nourris durant les délibérations et il a été parfois difficile de départager certains auteurs, raison pour laquelle il a été décidé d'ajouter aux trois premiers prix, "un coup de cœur du jury".

IMG_20210518_111320.jpg, mai 2021
Tout comme nos élèves, vous avez certainement hâte de découvrir le palmarès de cette année, alors n'attendons plus !

Catégorie Post-Bac et Terminales : Nouvelles individuelles
1er prix : L'éclipse du Mont-Arat, Léa Moatti (Lycée Madeleine Michelis)
Lea.jpg, mai 2021
Léa et Mme Clément, proviseure-adjointe du lycée Louis Thuillier et juré'

2ème prix : Vive l'Indépendance, Romane Caramia (Lycée Louis Thuilllier)
3ème prix : Matricule 3947, Margaux Boche (Lycée Edouard Branly)
Coup de cœur du jury : L'impaire, Clément Ricque (Lycée Louis Thuillier)

Premières : nouvelles individuelles et collectives
1er prix : La bannière étoilée flottera, Justine Vaitea
2ème prix : Un petit pas pour l'Homme, un grand pas pour les Particuliers, Anaïs Somazzi (Lycée Madeleine Michelis)
3ème prix : Rapport de mission, Alek Poidevin et Jordan Darcis (Lycée Edouard Branly)
Coups de cœur du jury : Ça tourne, ça tourne, Lukas Buquet (Lycée Edouard Branly) ; Byzance, Constantinople, Istanbul, Abel Charpentier (Lycée Ste Famille) ; Le voyage à Constantinople, Baptiste Delassus (Lycée Ste Famille)

Secondes : nouvelles individuelles
1er prix : Juste une loi, Junon Thierry (Lycée Madeleine Michelis)
Junon.jpg, mai 2021
Junon

2ème prix : Julie n'est pas Jules, Mayell Viollat (Lycée Madeleine Michelis)
Mayell.jpg, mai 2021
Mayell

3ème prix : Ich bin ein…Berliner, Anne-Laura Bualé (Lycée Madeleine Michelis)
Coup de cœur du jury : Au dernier étage, Suzon Vivi (Lycée Madeleine Michelis)
Suzon.jpg, mai 2021
Suzon

Secondes : nouvelles collectives
1er prix : Bonne année !, Lyse Hénaux et Sarah Moulin (Lycée Madeleine Michelis)
Lyse_et_Sarah.jpg, mai 2021
Mme Clément, Lyse et Sarah

2ème prix : La Révolution oubliée, Pierre-Louis Demouy, Tom Torchy et Mathys Huyssen (Lycée Madeleine Michelis)
garcons.jpg, mai 2021
Mathys, Pierre-Louis et Tom

3ème prix : Le Trésor, Léna Pottiez et Héloïse Masse (Lycée Edouard Gand)
Coup de cœur du jury : Un destin salutaire, Camilia Bulvestre et Manon Privé (LP Edouard-Gand)

Cette année encore, le déroulement de la cérémonie a été bousculé par les contraintes sanitaires et a dû se faire en tout petit comité mais au moins elle a lieu "en présentiel" et non à distance comme l'année dernière. Espérons que nous retrouverons des conditions "normales" pour la cérémonie de l'édition 2022 !

A nouveau, un grand merci à l'ensemble des écrivains "en herbe" et aux enseignants qui les ont accompagnés.

M. le proviseur, M. Dizengremel, et M. le proviseur-adjoint, M. Grados, se joignent à moi pour saluer plus particulièrement les performances de nos élèves.
groupe.jpg, mai 2021
Bien évidemment, nous n'oublions pas tous ceux qui ont eu le courage de prendre leur plume et de participer à ce concours d'écriture.

Vous retrouverez très prochainement l'intégralité de notre recueil de nouvelles sur ce blog.

Toute l'équipe organisatrice du Festival de nouvelles des lycées d'Amiens vous donne RDV à l'année prochaine !


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"Le silence d’Isra", d’Etaf RUM.

mardi, avril 27 2021, par nathalie casquinha

Le_silence_d_Isra__1_.jpg, avr. 2021
C’est l’histoire d’Isra, 17 ans dans les années 1990 en Palestine, et de Deya, 18 ans en 2008 à Brooklyn. 20 ans séparent ces deux jeunes femmes, la mère et la fille.

La mère, Isra, va devoir quitter sa famille et son pays pour suivre le fiancé qu’on lui a choisi et s’installer à Brooklyn. Elle rêve d’une vie meilleure mais elle déchante très vite. Sa tyrannique belle-mère lui fait vite comprendre quelle est sa place dans cette famille. Hors de question d’avoir une vie en dehors de la famille, elle doit se dévouer corps et âme à son époux et à sa famille, et engendrer un héritier. Mais comble du déshonneur, elle ne donne naissance qu’à des filles. Elle sombre peu à peu dans la dépression, seuls la lecture et l’amour des livres vont la sauver…momentanément.

Deya, elle, se rebelle ! Elle refuse tous les prétendants que sa grand-mère, chargée de son éducation après la mort de sa mère, lui présente. Elle rêve d’une autre destinée et aspire à poursuivre ses études à l’Université. Elle ne veut pas se marier si jeune, elle se souvient de l’immense tristesse et de la grande solitude de sa mère. Mais quel est ce secret qui entoure la mort de ses parents ? Que lui cachent ses grands-parents ?

Dans ce premier roman, Etaf Rum y évoque la condition des femmes, le mariage arrangé, le viol conjugal, les violences faites aux femmes. Ces femmes qui aspirent à échapper à leur condition mais qui se trouvent constamment tiraillées entre le poids des traditions et leur aspiration à une plus grande liberté.
Vous trouverez ces mêmes thématiques dans le roman de Djaïli Amadou Amal, Les impatientes, prix Goncourt des lycéens 2020.
Le_silence_d_Isra__2_.jpg, avr. 2021


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"Cent millions d’années et un jour" de Jean-Baptiste ANDREA.

IMG_20210430_152303.jpg, avr. 2021
Un rêve obsède jusqu’à la folie Stan, un paléontologue bientôt à la retraite : retrouver le squelette d'un dinosaure pris dans la glace. On sait peu de choses sur ce dinosaure malgré les recherches menées par différents scientifiques. Existe-t-il vraiment ou est-ce une chimère ?
Tout ce que l’on sait, c’est qu’il pourrait se trouver au fond d’une grotte entre deux glaciers des Alpes, entre la France et l'Italie. Pour mener à bien son expédition, Stan décide de convoquer Umberto et Peter, deux autres amis scientifiques. Un alpiniste chevronné viendra compléter cette équipe.
Commencent alors une ascension et une quête bien périlleuses dont l’issue sera inattendue !

Magnifique roman sur l’amitié, les blessures de l’enfance, le désenchantement et la nostalgie.

Du même auteur, nous vous conseillons la lecture de "Ma reine" disponible au CDI.


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"L’oasis" de Simon HUREAU

IMG_20230302_125210.jpg, mar. 2023
Simon Hureau raconte dans cet album comment il a peu à peu redonné vie à son jardin, abandonné à la friche par son ancien propriétaire. Pas d’avis d’expert ici, mais plutôt le partage d’un autodidacte empreint de bon sens. Il tâtonne, observe comment la nature réagit, plante, déplante, replante, expérimente, échange avec d’autres jardiniers, ...IMG_20230302_125421_edit_103285502864968.jpg, mar. 2023
Très bel album, et de belles planches de la faune et la flore qu’il rencontre dans son jardin.

Une belle idée lecture pour les amoureux de la nature.


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"Autour de Jupiter" de Gary D. SCHMIDT

IMG_20210430_101836.jpg, avr. 2021
Mais qui tourne donc « autour de Jupiter » ?
C’est Joseph, son tout jeune père.
Quand Joseph est accueilli par Jack et ses parents dans leur ferme familiale, c’est un adolescent écorché vif, violent et tourmenté, qui sort tout juste d’un centre de rééducation à Stone Mountain car il a failli tuer une femme.
Peu à peu, des liens vont se nouer entre les différents membres de cette famille, mais Joseph ne veut, au plus profond de lui, qu’une seule et unique chose : retrouver sa fille, Jupiter, qu’il chérit plus que tout.

Gary D. Schmidt sait si bien raconter les tourments de l’adolescence quand elle est confrontée à la violence des adultes.

Je vous recommande aussi de ce même auteur son très beau roman d'apprentissage, Jusqu’ici tout va bien.IMG_20210430_103658.jpg, avr. 2021


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"Les étoiles s’éteignent à l’aube" de Richard WAGAMESE

IMG_20210430_100831.jpg, avr. 2021
Quand Eldon sent sa fin approcher, il demande à son fils de seize ans, Franklin Starlight, de l’accompagner jusqu’à la montagne sacrée de ce coin de Colombie britannique pour y être enterré comme les guerriers de sa tribu indienne, les Ojibwés. Franklin hésite, il n’a pas de très bons rapports avec ce père qui l’a confié à son meilleur ami à la mort de sa mère. Depuis lors, il ne voit son père que de façon épisodique et les rares fois où il vient lui rendre visite, cela se termine toujours mal.
C’est donc un père malade, détruit par l’alcool et par une vie de bohème, que Franklin décide finalement d’accompagner jusqu’à sa destination finale.
Durant tout le voyage qui s’effectue dans des conditions rudes et extrêmes, Eldon dévoile peu à peu à ce fils qu’il connaît si peu, sa vie, leurs origines indiennes, ses joies, ses doutes, ses angoisses, ses choix de vie.

Richard Wagamese, auteur de littérature amérindienne canadienne, qui appartient à la nation Ojibwé, nous livre ici un récit initiatique d’une extrême émotion où des scènes d'une grande violence alternent avec des moments très touchants.
On sort grandi de cette lecture, tout comme le jeune Franklin qui a enfin fait la paix avec son père et a accepté de renouer avec ses racines. C’est aussi un magnifique roman sur la transmission et le pardon.


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"La Lune des Pirates", une salle de concert au cœur du quartier Saint-Leu

jeudi, avril 22 2021, par nathalie casquinha

IMG_20210325_155531.jpg, avr. 2021
On March 22nd, we went to "La Lune des Pirates" with Mrs. Hamard. It is a music venue in which artists regularly play some live music for the audience. This place is located in a small building, in the Saint-Leu district, Amiens, France. This district was an important handcraft district from medieval times to the 1960s and today it is still home to a number of beautiful craftspeople’s houses and former workshops. Anaïs, who works at "La Lune des Pirates", presented the team of this association and told us about their respective jobs (the different steps to organize a concert, their role, the equipment…). She also showed us their mixing desk for the sound and lighting.
La_Lune.jpg, avr. 2021
This outing was a part of our project "Young music critics" that we will carry out during the final term of this school year with the help of Mrs Hamard, Mrs Casquinha, the team of "La Lune des Pirates" and journalists.

Anaël, Angèle, Elya, Lucas, Naima, Oscar , Rémi and Talia , 2ndes 4 et 5

​Le 22 mars dernier, nous sommes allés à la Lune des Pirates avec Mme Hamard. C’est une salle de concert dans laquelle des artistes font régulièrement des concerts pour le public. Cette salle se trouve dans un petit bâtiment, dans le quartier Saint-Leu à Amiens. Ce quartier était un important quartier d’artisanat du Moyen-Âge aux années 60 et il abrite encore aujourd’hui beaucoup de belles maisons d’artisans, d’anciens ateliers et d’anciennes boutiques. Anaïs, qui travaille à la Lune des Pirates, nous a présenté les salariés travaillant au sein de cette association ainsi que leur métier (les différentes étapes dans l’organisation d’un concert, le rôle de chacun, le matériel nécessaire…). Elle nous a également montré les tables de régie pour le son et la lumière.IMG_20210325_163626.jpg, avr. 2021

Cette sortie faisait partie de notre projet "Jeunes critiques artistiques" que nous allons mener durant le 3ème trimestre avec l’aide de Mme Hamard, Mme Casquinha, l’équipe de la Lune des Pirates et des journalistes.


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"Les impatientes" de Djaïli Amadou Amal

vendredi, avril 9 2021, par nathalie casquinha

IMG_20210409_143736_343.jpg, avr. 2021
« Munyal », ce mot revient comme une incantation dans ce récit. Mais comment cultiver l’art de la patience, « munyal » en langue peulh, quand tout n’est que violence et injustice autour de ces trois « impatientes »  prénommées Ramla, Hindou et Safira ? Comment être patiente quand la désobéissance aux règles, la révolte ou la fuite sont une question de survie ? Comment se résigner à tout accepter, à ne pas se plaindre alors que l’on souffre dans sa chair et son esprit ? Comment ne pas hurler pour juste signifier que l’on existe en tant qu'être humain ?

Djaïli Amadou Amal, dans son dernier roman qui a été primé lors du Goncourt des lycéens 2020, donne la parole à ces trois figures féminines pour dénoncer la condition des femmes au Sahel : mariage forcé, viol conjugal, polygamie. Elle nous donne à voir de l’intérieur la souffrance d’être femme.
Ces « impatientes », qui parviennent parfois à se faire une place par la ruse et l’intelligence, sont attachantes et touchantes.


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8 mars - Journée internationale des droits des Femmes : Expo photos "Luttons tous contre le sexisme !"

mardi, mars 23 2021, par nathalie casquinha

IMG_20210319_160605.jpg, avr. 2021
Lors de la journée du 8 mars, certains élèves de 2nde 10 ont réalisé une expo photos, largement inspirée d'une idée originale de Mme Charlotte Rockiki, CPE aux lycées publics de Chauny-Site Gambetta.
Les élèves ont tout d'abord analyser et décrypter les photos réalisées par l'équipe de Mme Rockiki, ils ont ensuite rédigé leur propre slogan avant de se mettre en scène et de se prendre en photo.
Les échanges et débats ont été nourris et très enrichissants.
IMG_20210308_145032.jpg, avr. 2021
Vous pouvez découvrir quelques photos ici et l'ensemble des photos est visible au CDI.
Gael.jpg, avr. 2021 Ines.jpg, avr. 2021
Morgane-Moi_une_proie.jpg, avr. 2021
Victoire_et_Agathe.jpg, avr. 2021
Elise.jpg, avr. 2021
Axel.jpg, avr. 2021
Le résultat est une belle réussite !


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Le jardin de Mado : un nouvel hôtel à insectes

lundi, mars 22 2021, par nathalie casquinha

Pendant que certains réparent l'ancien hôtel à insectes d'autres font des semis, désherbent ou dessinent notre prochain parterre
IMG_20210319_164011.jpg, mar. 2021
IMG_20210319_163237.jpg, mar. 2021
IMG_20210319_173435.jpg, avr. 2021
Merci à l'ensemble de nos jardiniers !


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Le jardin de Mado

Retrouvez-nous tous les vendredis après-midi dès 16h dans la cour !
Affiche-jardin-de-Mado.png, mar. 2021

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Journée internationale des droits des femmes : demandez le programme !

vendredi, février 19 2021, par nathalie casquinha

Affiche-8-mars2.png, fév. 2021


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ITADAKIMASU - "Merci pour ce repas’’ : texte rédigé lors de l'atelier d'écriture avec Delphine Roux

vendredi, février 5 2021, par nathalie casquinha

Baguettes.jpg, fév. 2021
J’existe en milliard d’exemplaires sur Terre, on m’utilise de plusieurs manières, plus particulièrement pour cuisiner ou pour manger.
Lorsque l’on m’utilise, on me prend et on me casse en deux, parfois non, car je pourrais déjà être séparée de ma moitié, lors de mon achat. Je suis une paire donc aucun de mes côtés ne peut être utile si je ne suis pas accompagnée de l’autre.

A l'échelle mondiale, je suis beaucoup utilisée en Asie ; ma préférence va au Japon à la saison du printemps, au moment où les fleurs tombent des sakuras, où les humains ou animaux mangent en famille, en couple ou entre amis en ma compagnie, et grâce à moi, leurs délicieux pique-niques fait minutieusement et remplis d’amour.
Les plats que je préfère le plus dans ce pays sont, premièrement, les nouilles ramen, surtout celles de Naruto Uzumaki. C'est un plat savoureux, rempli d'ingrédients et de goûts extraordinaires qu'on peut cuisiner de mille et une manières. Avant de les déguster comme tout repas, les japonais, me cassent en deux tout en remerciant ce repas et en souhaitant « bon appétit ». Le bon et chaud bouillon où je me baigne, est aussi délicieux qu'il en a l'air, et me réchauffe amplement.
Mon deuxième plat préféré, n'est pas vraiment un plat tel qu'il est mais plus une variété de cuisine, je parle des grillades faites dans les restaurants japonais, où je sers à prendre délicatement la charcuterie, les crudités ou toutes sortes d'aliments que l'on veut griller et manger chaudement. Pour moi, c'est comme si je me réchauffais auprès d'une cheminée mais en réalité c'est un fourneau.
Mon troisième et dernier plat préféré, c'est toute la gastronomie des sushis, c'est-à-dire les makis, california rolls... Lorsque je prends l'aliment avec une telle élégance et clarté afin que l'humain l'ingurgite et le déguste si savoureusement cela me fait si plaisir !

En tant qu'ustensile mais aussi objet sacré, j'impose des règles à quiconque m'utilise : tout d'abord, j'exige que lorsque l'on me pose sur la table, que cela se fasse sur un repose-baguettes, je ne suis pas une vulgaire fourchette, ni un autre couvert en tout genre, j'aimerais être respectée !
Comme deuxième et dernière règle, je refuse amplement que l'on me plante dans un plat ou un aliment car cela vous portera et me portera malheur, et cela serait très désagréable.
Je n'ai que deux règles et cela suffira à nous combler pour nous unir et passer un bon moment en toute tranquillité et bonne compagnie.

Objet choisi : la paire de baguettes
Les 5 mots imposés : nouilles pour le N, griller pour le G, compagnie pour le C, ingrédients pour le L enfin fleur pour le F.%%
Inès, 2nde 10


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"C’est en voyant clair que la vie est meilleure" : texte rédigé lors de l'atelier d'écriture avec Delphine Roux

vendredi, janvier 29 2021, par nathalie casquinha

IMG_20210111_143358.jpg, janv. 2021
Lorsque la lumière traversa les volets et chatouilla les paupières de mon maître, il se redressa et agita ses mains partout sur la table de chevet jusqu'à ce qu'il me trouve.
Une fois que je fus bien installée sur son nez, ma journée pouvait commencer.
Je descendis les escaliers et arrivai nez à nez avec la cafetière, quand les cloches de l'église sonnaient les cinq coups.
Je me retrouvai ensuite face au Courrier Picard à côté duquel se trouvait une tasse de café.
Mon moment préféré pouvait commencer. A l'ordre du jour, on pouvait trouver le concert d'un groupe de jazz à la Maison de la Culture, l'achat d'un nouveau tracteur par le village voisin, ou encore, le sommet de l'Union Européenne au Fort de Brégançon.
Je me sentis d'un coup très inquiet. Alors que mon propriétaire m'avait posé sur la table pour me nettoyer,  il me confondit avec sa biscotte et me trempa dans son café.
Vous connaissez la suite.
Cela arrivait très souvent depuis des années...
Heureusement, ce cauchemar au pur arabica se transforma en moment de détente où je pus profiter de ma toilette à la lingette. Mais pas n'importe laquelle, celle-ci était parfumée au citron, un délice.
L'après-midi commença par notre moment préféré à nous deux : au programme des chiffres, des lettres.
C'est bien sûr “Des Chiffres et des Lettres” où nous avons, avec Raymond, mon propriétaire, trouvé un 13 lettres : international.
Des moments comme celui-là étaient très appréciés par Raymond, qui frappé par la solitude,  n'avait que moi à qui parler.
Mon amie de longue date, qui a aidé Huguette à voir clair était rangée dans le tiroir du salon depuis qu'elle nous avait quittés.
Je regrette de ne plus pouvoir passer du temps avec elle. Je revois d'ailleurs ses verres et sa monture Optical Center chaque nuit.

Objet choisi : la paire de lunettes

​Axel, 2nde 10


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"Ma courte vie" : texte rédigé lors de l'atelier d'écriture avec Delphine Roux

IMG_20210111_144049.jpg, janv. 2021
Autrefois, on me considérait à ma juste valeur. J’étais indispensable pour Nathalie. Que ce soit pour griffonner sur une enveloppe quand elle passait un appel, tracer des figures géométriques pour ses devoirs de mathématiques, dessiner chacune des notes de la gamme sur ses partitions de piano… C’était ma meilleure amie. J’étais au courant de tous ses secrets qu’on écrivait ensemble sur son journal intime et même de ce qu’elle faisait dans la journée, quand elle écrivait sur un post-it avant de partir au lycée. « Coucou papa, je rentre à 18 heures ce soir, je passe chez Marie avant de rentrer » me disait-elle par écrit. D’ailleurs, je n’ai jamais compris tous ces surnoms qu’elle me donnait : « papa », « maman », « comment ça va ». Mais bon, tout ça, c’était avant…
Un matin, Nathalie était déjà partie au lycée, Martha, le chien de la famille qui avait passé la nuit dehors dans sa niche, est rentré en trombe dans la maison. Il avait faim le pauvre, il accourut à sa gamelle et, dans son élan, fit bouger la table de la cuisine où Nathalie m’avait laissé à côté de son post-it du jour, où elle m’avait surnommé « sœurette ». Le mouvement de la table me fit rouler et, ne pouvant m’arrêter à cause de ma forme cylindrique, je chus. Je fis plusieurs rebonds sur le carrelage froid avant de m’arrêter, la mine brisée. Une douleur atroce parcourut tout mon être. Pas le genre de petite douleur comme quand Nathalie rafraîchit ma coupe à l’aide d’un taille crayon, non une douleur flamboyante. Je demeurai encore quelques heures gisant sur le sol froid, la mine fracturée à divers endroits. Et c’est là que je compris que plus jamais je ne pourrai passer de temps avec Nathalie. A chaque fois qu’on essayera de me tailler, ma mine tombera, et ainsi de suite jusqu’à ce que je devienne minuscule et qu’on me jette à la poubelle comme mes ancêtres, qui eux, contrairement à moi, ont eu une longue et paisible vie avant de mourir. De crayon de bois utile, je suis devenu un bon à rien prêt à moisir entre les épluchures de carottes et le reste de cassoulet d’hier soir.
Je me souviendrai toujours du plus beau dessin que Nathalie et moi avions effectué : un chameau lors de notre voyage au Maroc, quand elle était dans une ire extrême et que j’étais le seul à pouvoir l’apaiser en l’aidant à dessiner pour se calmer.


Objet choisi : le crayon de papier
Les 5 mots imposés : niche, gamme, chameau, utile, ire, flamboyant

Elisa, 2nde10


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"La maison dans l'impasse" de Maria Messina

IMG_20210129_111525.jpg, janv. 2021
Cette « maison dans l’impasse » se trouve dans une ruelle sombre d’une ville de Sicile, pays d’où est originaire Maria MESSINA, l’autrice de ce roman.

C’est là que vivent – ou survivent – deux sœurs, Nicolina et Antonietta, depuis le mariage arrangé de cette dernière avec Don Lucio, un administrateur de biens tyrannique et égocentrique. Antonietta a emmené avec elle sa jeune sœur dans sa nouvelle demeure pour ne pas se retrouver toute seule.
Et au fil du temps, c’est une vie de recluses qu’elles vont y mener – entre ménage, repas, et couture – au service constant du maître de maison. Un événement que l’on sentait venir du fait de cette cohabitation va empoisonner leurs relations, et les années passent, à peine éclairées par la présence des trois enfants du couple, jusqu’au drame final ….

Un huis-clos rendu étouffant par une succession de faits minuscules qui tissent une tragédie domestique bouleversante, témoignant de la condition des femmes siciliennes dans les années 1900, une condition fondée sur les non-dits et l’asservissement. Cela dans une écriture épurée, presque sèche, mais toujours juste.
Maria Messina, une écrivaine injustement oubliée et à redécouvrir …

Anne B.


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