Je suis allée voir, le mardi 10 janvier 2012, un film de Kiyoshi Kurosawa qui s'intitule Kairo. C'est un film de genre fantastique. Il est sorti le 23 mai 2001 et a été sélectionné au festival de Cannes. Les acteurs qui jouent dans ce film sont peu connus, voire pas du tout connus.
En Japonais Kairo signifie " Circuit".
Durant cette projection, j'ai pu observer que Kiyoshi Kurosawa exprime beaucoup le sentiment de la solitude comme le bateau perdu dans la mer ou encore au début quand Michi est seule sur le navire. On observe aussi une analepse dans le récit, c'est-à-dire un retour en arrière. Au début et la fin, on retrouve les mêmes images. En regardant ce film j'ai remarqué que le Japon était vide, et que les personnages n'avaient aucun contact alors qu'au Japon en générale c'est la foule. Il y a deux sortes de couleurs, le rouge qui marque l'interdiction et la mort ( couleur du sang) et le jaune qui illustre les personnages qui viennent en aide aux autres.
J'ai beaucoup apprécié ce film car, dans un premier temps, la musique est essentielle et important pour marquer le suspense. Dans un second temps, les plans sont très originaux : quand le personnage observe la personne qui se trouve derrière l'écran, on a l'impression qu'il demande de l'aide. Cela fait un peu film d'horreur. Ainsi, à la fin du film, on pourrait dire que c'est une sorte de fin du monde : avec l'avion qui s'écrase, Kiyoshi Kurosawa nous rappelle la grande histoire du Japon avec la Bombe Hiroshima lancée par les Américains.
J'ai beaucoup apprécié cette projection. Je vous conseille d'aller voir ce film, il nous fait réfléchir, nous interroge sur notre histoire. Ne sommes-nous pas nous-mêmes dans un écran ?
Melinda OYON, 1.L1
Je suis allée voir KAIRO, un film japonais de Kiyoshi KUROSAWA, dans le cadre du projet "Lycéens et apprentis au cinéma".
Vous aimez les fantômes? Le suspense? les effets spéciaux? Alors ce film ne peut que vous plaire.
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Des spectres se balancent et se diffusent au travers de réseaux électroniques, ce qui nous laisse pressentir ce dont ils sont capables.
Nous imaginons notre fantôme à notre manière, ce qui a un impact sur le stress que nous renvoie l'intrigue ; mais ces fantômes apparaissent aussi en réincarnant un mort, tout en restant dans l'incorporel.
Et tout ce stress s'amplifie avec l'action, des disparitions étranges, ....
A chaque personnage est liée une intrigue, et, au fur et à mesure, les histoires entre les personnages les lient à jamais.
Quant à nous, dès le début du film, nous sommes plongés dans l'action, IN MEDIAS RES.
Pas une seconde, nous ne déconnectons de Kairo. Nous avons l'impression de faire partie du film, d'être dans la situation des personnages, et de vivre l'action. Un sentiment de "fin du monde" nous prend aussi ; les rues de Tokyo qui est pourtant une ville très peuplée deviennent étrangement vides, comme dans un jeu video.
Qui plus est, les musiques du film sont stressantes et jouent avec nous et notre... attente. Ainsi avec des effets spéciaux, comme l'apparition des fantômes, ce film peut avoir l'apparence d'un film d'horreur mais les "apparences peuvent être trompeuses".
Un conseil après avoir vu Kairo : NE RESTEZ PAS SEUL!
Emeline PLIZGA, 1.L1
