Les élèves de la 2°7 et de la 2°6 ont reçu vendredi 16 mars, trois membres de la SNCF dont deux femmes afin de témoigner de la mixité et de l'égalité hommes/femmes au sein du métier.
Les élèves ont donc pu échanger avec ces employés de la SNCF, après avoir regarder un cours diaporama expliquant rapidement les différents métiers de la SNCF et la place de la femme dans cette entreprise.
Aurore et Clémence, l'une cheffe d'équipe pour améliorer les conditions de travail, l'autre jeune conductrice de train ont expliqué que tous les cheminots étaient sur le même pied d'égalité, il n'y a pas de favoritisme que ce soit pour le salaire ou pour les droits des employés. Le nombre de femmes au sein de la SNCF augmente, il y a 20,2 % de femmes travaillant à la SNCF en plus de cela, les femmes sont encouragées à exercer des métiers majoritairement masculins pour augmenter la mixité.
Une question a été posée aux élèves : seriez-vous contre le fait d'avoir pour chef une femme ? La plupart des élèves n'y voient pas d'inconvénients. Heureusement !
La SNCF toujours en retard ? En grève ? Pas contre l'égalité hommes/femmes en tout cas !
Clémence, Wissale et Hugo
Catégorie Semaine de sensibilisation à l’égalité fille/garçon
Les femmes sont-elles présentes dans les métiers dit masculins ?
mardi, mars 27 2018, par nathalie casquinha
"Les Bavardes " nous ont donné la parole
mercredi, mars 21 2018, par nathalie casquinha
Intervention le vendredi 16 mars du collectif Les Bavardes au lycée Madeleine Michelis dans le cadre de la semaine # Michelis c’est pas ton genre !
C’est avec beaucoup de conviction et de bonne humeur que trois membres du collectif « les Bavardes » ont rejoint les secondes 6 et 7 : Audrey, Marie et Catherine.
Ce collectif lutte essentiellement en faveur des droits des LGBTQI, ainsi que pour la liberté des femmes.
Les Bavardes savent s’imposer. Dès leur arrivée, la classe s’est rassemblée autour des trois représentantes et un jeu a été lancé.
Cet atelier dynamique et ludique consistait à répondre à des questions par groupe sur le thème de la femme et de sa sexualité, . « Qu’est-ce qu’être une lesbienne aujourd’hui ? » ou encore « Faut-il être une femme pour être féministe ».
Les élèves ont pris la parole et exprimé leurs avis sur ce sujet plus directement que lors d’une conférence, ce qui leur a beaucoup plu.
Bref, un collectif engagé et très engageant !
Amine, Aghate, Célia, Liza, Marion, Olivia et Lou-Ann
« Un état d’esprit égalitaire » : deux visions de femmes sur le féminisme
Un lycée « engagé » et des intervenants au service du Lycée situé rue des Otages. La semaine du 12 au 16 mars 2018, les élèves défendant les valeurs de Madeleine Michelis crient haut et fort leur engagement sur l’égalité hommes-femmes et se font entendre auprès des intervenants.
Une féministe de gauche !
Dès le lundi 12 mars, les lycéens ont rencontré Laurence Rossignol, une ancienne ministre de la famille, de l’enfance et des droits des femmes durant le quinquennat de Francois Hollande et qui s’est engagée politiquement très jeune à gauche. Camille Claudel, Olympes de Gouges, Simone Veil, autant de modèles pour Madame la ministre qui marche sur leurs traces .
« Mettre ma petite pierre à l’édifice »
C’est le désir de Brigitte Fouré, tel qu'elle l'a annoncé aux élèves le vendredi 16 mars. Amiénoise dévouée qui lève son drapeau pour devenir la principale actrice de cette belle ville, Madame le maire d’Amiens tape du poing sur la table pour se faire entendre au sein d’un milieu masculin, elle « passe les critiques dans un sas » et avance pour devenir ainsi l’une des rares femmes qui prennent place dans le débat public.
Ces deux femmes aux parcours différents ont pu ainsi partager leurs opinions auprès des élèves de seconde et de terminale du lycée Madeleine Michelis, ainsi que leurs ressentis sur la société d’avant et celle d’aujourd’hui. Plusieurs sujets ont été évoqués : des stéréotypes aux violences conjugales, en passant par les noms de rue féminins et l’écriture inclusive, les deux invitées ont amené les lycéens à réfléchir et à se positionner dans ce grand débat de l'égalité.
Léna, Naima et Anais
Tout commence dans la cour de récréation...
mardi, mars 20 2018, par nathalie casquinha
Ce jeudi 15 mars s'est tenue une conférence avec Madame Laurence Ducousso-Lacaze, référente académique de l'égalité homme/femme, professeur de français au lycée de Villers-Cottêrets.
Les cours de récréation sont-elles toujours un endroit agréable où tout le monde s'amusent ? Les filles ne sont-elles que littéraires ? Et les garçons des scientifiques ? Grâce à cette conférence les lycéens ont compris que les clichés existent bien, qu'ils sont profondément ancrés dans la société et ceux dès leur plus jeune âge. Une vidéo a permis aux lycéens de prendre conscience de ces inégalités et d'engager le débat.
Réduire les injustices, donner à chaque élèves sa place, c'est l'affaire de tous, parents, élèves, enseignants !
Carla
La place de la femme dans la musique : débat !
Mardi 13 Mars 2018, un groupe d’élèves très engagés sur l’égalité fille/garçon au lycée Madeleine Michelis est allé à la rencontre de ses camarades, autour d'un débat sur la place de la femme dans le rap.
Flavie Vasnier témoigne.
Pourquoi cette idée ?
Nous avons remarqué les violences et les vulgarités dites aux femmes à la radio, sur internet ou à la télévision. Cela nous a interpellé. Nous avons donc décidé de regarder les clips qui correspondaient à ces musiques… cela nous a choqué. Nous avons donc décidé d’organiser un débat dans une classe pour faire prendre conscience aux autres élèves de ce qu’ils écoutent sans faire attention au sens des paroles ou aux images dans les clips.
Comment avez-vous mis cela en place ?
Nous avons donc passé une semaine à visionner des clips et à écouter, comprendre les paroles de ces musiques. On a sélectionné cinq extraits, certains pour le clip d’autres pour les paroles pour en faire un diaporama, puis nous avons posé des questions aux autres élèves pour alimenter le débat.
Une soixantaine d’élèves touchés, comment avez-vous fait ?
Grâce à deux débats, le nôtre sur la musique et un autre sur la place de la femme dans la publicité, nous avons pu toucher plus d’une soixantaine d’élèves.
Quelles sont les réactions ?
Suite à l’écoute de ces extraits, certains élèves étaient totalement contre cette utilisation de la femme dans les clips et contre les paroles très violentes, vulgaires et sexistes. Pour d’autres, cela n’était pas dérangeant. Je vous propose quelques réactions des élèves «c’est un business qui marche et qui continue » ou bien « Si quelqu’un se lance dans le RAP, il aura peut-être plus d’écoute en faisant ce genre de clip et en utilisant ces paroles » ou encore « C’est vrai qu’un rappeur qui rape sur l’écologie… ».
Qu'en avez-vous conclu ?
Nous avons fini sur le fait qu’il fallait regarder les clips et les paroles, les comprendre et regarder ce que l’artiste a fait auparavant.
Bravo aux lycéens ! Les échanges ont permis à chacun de prendre conscience des idéologies véhiculées dans ces chansons dont on nous rabat les oreilles. A chacun maintenant de bien choisir ses artistes préférés !
Emeline, Romane, Anaïs, Clémentine
L’effet papillon en Chine !
Vidéoconférence avec des étudiants de l'Alliance française en Chine au lycée Madeleine Michelis dans le cadre de la semaine # Michelis c’est pas ton genre !
La jeunesse de l’autre bout du monde a-t-elle la même vision de l’égalité homme-femme que nous ? C’est ce que des élèves de 2nde du lycée amiénois Madeleine Michelis ont voulu savoir en contactant une classe chinoise dans la matinée du lundi 12 mars.
Dans le cadre de la semaine de sensibilisation à l’égalité fille/garçon organisée par le lycée, les élèves de 2nde 6 et 2nde 7 ont pris contact avec une classe d’étudiants chinois originaires de Xi’an. C’est lors d’une vidéoconférence établie à l’aide du réseau social non censuré WeChat qu’un échange s’est mis en place le lundi de la rentrée. 
Stéréotypes des couleurs, bleu pour les garçons et rose pour les filles ? Emplois "genrés", tâches domestiques, voilà des domaines où la Chine est très proche de notre société. Même si la différence d’âge entre notre président et la première dame ne les a pas interpellés, puisque « l’amour, c’est l’amour », bien des sujets restent tabous tel que l’homosexualité. Le mouvement féminisme n’est pas encore très développé : pression de l’État, manque de lois défendant la mixité. Pas question non plus pour un jeune couple d’avoir un enfant sans être marié !
Après environ 1h30 d’échange, la discussion se clos sur une note d’humour français.
Du féminisme en Chine ? Nous on y croit !
Sébastien, Emeline, Elise et Arian
Semaine de sensibilisation à l'égalité fille-garçon : Un temps imparti très vite parti !
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Les élèves du lycée Madeleine Michelis ont réussi à mettre en place leur projet « #Michelis, c'est pas ton genre ! » dans le temps qui leur était donné. Retour sur l'organisation.
Mi-janvier, le projet est lancé. Les sept semaines allouées aux élèves pour la réalisation de leur projet ont été largement rentabilisées. Très vite, les idées fusent, et les élèves se mettent au travail. Les personnalités sont invitées, le planning organisé, Monsieur Le Proviseur informé, ils sont sur la bonne voie.
Tandis que certains écrivent les lettres d'invitation, d'autres dessinent le logo. Mais personne n'est laissé sur le banc de touche et tout le monde est mis à contribution. La semaine se concrétise quand les premières réponses arrivent, tout comme l'échéance du délai.
Heureusement, les élèves ont compris que le sujet était important et que les rencontres devaient être maintenues, ce qui a permis l'accélération de la mise en place. L'implication des élèves est maximale tant il est urgent de changer les choses.
Le projet ne se finalise que tardivement, soit quelques jours avant la cérémonie d'ouverture... Finalement, tout s'est bien passé, et les objectifs sont atteints.
La suite l'année prochaine !
Mathis
PS : retrouvez ici les articles en lien avec ce projet dans l'édition du samedi 24 mars 2018 du Courrier Picard dans le cadre de l'opération "Journalistes en herbe" à laquelle la classe de 2nde 7 était associée :)