Si j'étais une couleur, je serais le bleu roi. Le bleu me fait penser à l'océan et roi au prince Thibault
Si j'étais un élément, je serais l'eau. Dans le roman, l'île de Pierre d'Angle et l'océan me rappellent l'eau
Si j'étais un prénom, je serais Isabelle comme le prénom du navire du prince Thibault
Si j'étais une qualité, je serais forte comme Ema qui arrive à se rendre sur le navire du prince et à faire partie de son équipage
Si j'étais un film, je serais "Game of Thrones" car dans ce livre il y a beaucoup de références à ce film
Si j'étais un sentiment, je serais l'amour comme l'amour qui va naître entre Ema et le prince Thibault
Si j'étais un lieu, je serais le Royaume de Pierre d'Angle car c'est là où le mystère se passe
Si j'étais un genre, je serais la Fantasy
Si j'étais un défaut, je serais jaloux comme Jacquard qui est jaloux de son frère qui va devenir le roi
Si j'étais une personne, je serais Pascale Quiviger, l'autrice du livre
Si j'étais un pays, je serais le Canada comme le pays d'origine de l'autrice
Catégorie Prix Folio des lycéens
Sélection Prix Folio des lycéens 2023-24 : "Le royaume de Pierre d'Angle. T. 1" de Pascale Quiviger - Portrait chinois
jeudi, janvier 25 2024, par nathalie casquinha
Sélection Prix Folio des lycéens 2023-24 : "Numéro deux", de David FOENKINOS - Critiques
Sorti le 21 septembre 2022, Numéro deux est un roman qui raconte l'histoire d'un jeune homme qui avait l'habitude de fréquenter les plateaux de cinéma car son père y travaillait.
Vient le jour où il participe a un casting afin de se faire sélectionner pour jouer le rôle de Harry Potter. Malheureusement, il finit numéro deux !
Ce fut pour lui une immense humiliation. Chaque jour qu'il vivait était horrible car il pensait sans cesse à sa place de numéro deux.
Julia
J'ai apprécié ce livre car il montre qu'il n'est jamais trop tard pour reprendre sa vie en main, et qu'il faut persévérer même si l'on échoue une ou plusieurs fois.
Louane
J'ai adoré ce livre car il traite d'un sujet difficile : l'échec.
On parle souvent de celui qui réussit mais jamais de celui qui échoue. Dans ce roman, on voit que l'échec peut gâcher une vie or, il faut savoir se relever même si c'est difficile. Il faut voir aussi que dans tous les cas, il y a des difficultés partout, et que rien n'est parfait.
Ce livre montre qu'il y a du positif et du négatif dans la vie et qu'il ne faut pas baisser ni la tête ni les bras et qu'on trouvera forcément quelque chose qui nous plait !
Sélection Prix Folio des lycéens 2023-24 : "Numéro deux", de David FOENKINOS - Portrait chinois
Si ce livre était un style musical, ce serait le rock comme The Cure, la passion que Jeanne et John ont en commun
Si ce livre était un plat, ce serait un sandwich thon mayonnaise que John fait tous les vendredis pour Martin lors de son voyage
Si ce livre était une couleur, elle serait difficile de la discerner car Martin vit dans l’ombre de Daniel Radcliffe
Si ce livre était un moyen de transport ce serait le train, celui que Martin prend tous les vendredis pour aller chez sa mère
Si ce livre était un proverbe, ce serait « La chute n’est pas un échec, l’échec c’est de rester là où on est tombé » car Martin ne pense qu’au casting mais il devrait passer outre et avancer
Si ce livre était un personnage d’Harry Potter ce serait Harry Potter car il se fait maltraiter comme lui. Il le dit lui-même que ça fait comme le livre
Si ce livre était un endroit, ce serait la chambre de Martin, là où Marc l’envoie après chaque repas
Si ce livre était un adjectif, ce serait « sadique » comme ce qu’est Marc avec Martin
Si ce livre était une profession ce serait journaliste car c’est le travail de la mère de Martin et pour lequel elle doit partir en laissant Martin harcelé par Marc
Lucie, 2nde 10
Sélection Prix Folio des lycéens 2022-23 : "Marguerite" de Jacky Durand
jeudi, mars 2 2023, par nathalie casquinha
Portrait chinois proposé par Shaïnez
Si tu étais un pays, tu serais la France.
Si tu étais une région, tu serais l’Alsace.
Si tu étais une couleur, tu serais le noir.
Si tu étais une odeur, tu serais l'odeur de renfermé.
Si tu étais un lieu, tu serais un jardin.
Si tu étais un animal, tu serais une poule.
Si tu étais une force, tu serais celle de l’amitié.
Si tu étais un plat, tu serais un civet de lapin.
Si tu étais une période historique, tu serais la seconde guerre mondiale.
Si tu étais une profession, tu serais femme de ménage à la poste.
Si tu étais une femme, tu serais émancipée.
Si tu étais un mouvement, tu je serais le féminisme.
Si tu étais une qualité, tu serais le courage.
Si tu étais un défaut, tu serais l’impatience.
Si tu étais un objectif, tu serais celui de toujours se relever.
Si tu étais un son, tu serais le silence.
Si tu étais une pièce de la maison, tu serais la cuisine.
Si tu étais un objet, tu serais une lettre.
Sélection Prix Folio des lycéens 2022-23 : "Il est des hommes qui se perdront toujours", de Rebecca LIGHIERI.
Portrait chinois proposé par Vivien
Si j'étais une année, je serais les années 90
Si j'étais une ville, je serais Marseille
Si j'étais un personnage, je serais Karel
Si j'étais une origine, je serais Kabyle
Si j'étais un endroit, je serais la Colline
Si j'étais un passe-temps, je serais la fête
Si j'étais de la nourriture, je serais du pain rassis
SI j'étais une émotion, je serais la tristesse
Et Nino nous fait part de ses impressions de lecture
C'est un roman qui m'a absorbé rapidement. Il a fallu que je me pousse un peu au début, et puis c'est venu tout seul. L'écriture est de qualité, et l'absence totale de touches d'humour autres que sarcastiques m'a sorti de mes habitudes de lecteur, de même que la violence que le texte exsude.
Bien qu'habituellement, je sois rebuté par de tels écrits, ce texte m'a piégé, ne me laissant ni respirer, ni lire autre chose, tant qu'il n'aurait pas été terminé.
C'est un récit qui m'a fortement marqué, et il est rare que je reçoive une telle "claque" en lisant un roman.
"Fugues" d'Arthur H - Sélection Prix des lycéens Folio 2021-2022
lundi, janvier 31 2022, par nathalie casquinha
«L’Art de la fugue est l’art de la liberté. Mais la liberté n’est pas une ligne droite, elle serpente à sa convenance ».
Un livre original, mêlant musique, aventure et soif de liberté. Pour tous les lecteurs désireux d’évasion.
Pauline
"La dernière fois que j'ai vu Adèle" d'Astrid Eliard - Sélection Prix des lycéens Folio 2021-2022
La dernière fois que j’ai vu Adèle - Portrait chinois proposé par Pauline
Si tu étais un sentiment, tu serais la peur
Si tu étais une couleur, tu serais le noir
Si tu étais un objet, tu serais un corset
Si tu étais un lieu, tu serais la Syrie
Si tu étais un bijou, tu serais une paire de boucles d’oreille en opale
Si tu étais un vêtement, tu serais un hijab
Si tu étais un métier, tu serais psychologue
Si tu étais une application, tu serais un site de rencontres
"Tenir jusqu'à l'aube" de Carole Fives - Sélection Prix des lycéens Folio 2021-2022
lundi, novembre 22 2021, par nathalie casquinha
Carole Fives nous invite à découvrir dans son nouveau roman, Tenir jusqu'à l'aube, la vie de ces femmes célibataires destinées à élever leur enfant seules, sans le soutien de leur mari fuyant.
Enfermée et maintenue par son fils prisonnière, comme la chèvre de monsieur Seguin retenue par sa corde, avide de liberté, la jeune femme dont la vie nous est exposée profitera de ces soirs de liberté où son enfant dort paisiblement pour s'autoriser des fugues de plus en plus lointaines, tirant sur la corde qui la retient à son fils, comme est reliée la chèvre à monsieur Seguin. Mais pour combien de temps ces fugues lui seront-elles permises ?
Ce roman délivre un très beau message, dans notre société actuelle, pour ces femmes incomprises qu'on ne regarde plus, qu'on ne touche plus, à qui on tourne le dos, victimes des pires jugements lorsqu'elles s'autorisent des moments rien que pour elles.
L'écriture y est très singulière puisqu'il s'agit presque de liste d'impératifs, de phrases à peine construites, qui traduisent encore davantage la course que représente la vie des femmes dans cette situation.
J'espère que, par la découverte de ce roman, des esprits s'ouvriront et des prises de conscience se feront alors quant aux inégalités qui subsistent encore aujourd'hui et quant au sort de ces femmes dont on parle si peu.
Mathys
"La dernière fois que j'ai vu Adèle" d'Astrid Eliard - Sélection Prix des lycéens Folio 2021-2022
vendredi, novembre 12 2021, par nathalie casquinha
Marion, psychologue, mère divorcée et désemparée, nous embarque dans un puzzle de souvenirs du passé pour tenter d'y retrouver sa fille Adèle. Cette fille dont on nous parle durant tout le récit nous paraît si familière, et à la fois si lointaine.
Si ce roman nous touche tant et nous captive du début à la fin, c'est que nous aussi lecteurs, nous cherchons à retrouver Adèle dont on ne sait rien, si ce n'est le nom ou le peu que nous apprenons des souvenirs des personnes qui la connaissent de près comme de loin. Et ce sont bien ces divers changements de points de vue qui rendent la lecture encore plus prenante, puisque Adèle est modelée dans notre esprit uniquement grâce à ces témoignages auxquels on n’a d'autre choix que d'accorder notre entière confiance.
Marion, touchée par cet événement soudain qui vient déranger sa vie déjà compliquée - un toit sous lequel ses enfants ne lui adressent plus la parole, un ex-mari dont elle n'a jamais oublié l'existence - nous touche profondément, et c'est en tournant les pages qu'on espère la sauver de ce chagrin et retrouver avec elle Adèle, cette fille qui pourrait être n'importe qui, notre sœur, notre cousine... Une personne lambda qui n'obtient l'attention de ses pairs qu'une fois volatilisée, ce qui est représentatif de la triste réalité sociale qu'est le rejet de la différence. Personne ne connaît véritablement Adèle, et sa disparition est dans la continuité de ce manque d'attention.
J'ajouterai que l'événement de l'attentat du Forum des Halles de 1986 à Paris, qui est cité dans ce roman, nous touche encore plus puisqu’il reflète des drames qui se perpétuent encore aujourd'hui et contre lesquels une lutte sans relâche se mène. C’est un sujet qui concerne tout le monde et qui a suscité en moi beaucoup d'intérêt lors de ma lecture. J’ai trouvé intéressant de parler des conditions de vie des jeunes femmes embrigadées dans les histoires de terrorisme et de combat, et de gens qui souffrent à l'autre bout de la planète, pensant lutter pour quelque chose de noble. Des histoires qui finissent souvent tragiquement et ôtent la vie à de nombreux innocents.
Alors ? Seriez-vous tenté par le tortueux mystère de la disparition d'Adèle ? En tout cas, je vous invite fortement à lire cet ouvrage sans attendre et à découvrir ce qu'est devenue cette ombre juvénile à la poursuite de laquelle on se lance...
Un magnifique miroir du monde terrifiant dans lequel nous vivons.
Mathys
"Fugues" d'Arthur H - Sélection Prix des lycéens Folio 2021-2022
Belle découverte d'un artiste jusqu'alors (à mon grand regret...) méconnu, d'abord grâce à ce roman, puis après des recherches en cours de musique.
Arthur H, chanteur auteur-compositeur-interprète et musicien français (son père, Jacques Higelin, est lui aussi musicien), nous emmène dans une magnifique et bouleversante succession de trois fugues : celle de sa mère Nicole, la sienne, et celle d'un personnage qui apporte une touche d'humour à l'œuvre. Il s'agit de l'esprit de Jean-Sébastien Bach - du moins, la représentation qu'Arthur se fait de ce célèbre organiste et compositeur allemand de l'époque baroque, qu’Arthur admire spécifiquement pour son œuvre inachevée L'art de la Fugue qu'il rêve de parvenir à jouer.
L'apparition de Bach lors de la tentative de déchiffrage de son œuvre par Arthur est assez amusante et tient presque du fantastique, avec un côté comique entre chaque récit puisqu'il s'exprime dans un langage fait d'allemand, de français et d'anglais. Ces interventions de l'esprit et les récits bouleversants nous font passer d'une émotion à l'autre et nous font entrer dans l'intimité et la vie privée d'un artiste que l'on a envie de connaître sans même avoir jamais eu connaissance de son existence. Le parallèle entre la fugue dans la musique et la fugue de l'adolescent brûlant d'un désir de liberté est alors très logique pour l'amateur de musique, le musicien, ou juste le curieux.
Entre hommage à ses parents, autobiographie et humour, vous ne serez vraiment pas déçu de ces fugues vraiment touchantes et captivantes du début à la fin.
J'espère que, comme moi, vous dévorerez ce livre... et comme dirait l'esprit de Bach, " Es ist ein très good book, MEIN GOTT !"
Mathys