Le Cabinet des Antiques
vendredi, janvier 20 2012
Homère à l’ENS
Par Agnès Orosco le vendredi, janvier 20 2012, 19:19
jeudi, décembre 8 2011
Un pauvre type
Par Agnès Orosco le jeudi, décembre 8 2011, 09:52
Tu as vécu tout ta vie dans la routine, et l'indulgence.
Tu es mort dans l'indifférence.
Si la fainéantise était un délit,
Tu serais criminel.
Baptiste Coulon - 1ère ES
mardi, décembre 6 2011
Epigrammes diverses ... en automne
Par Agnès Orosco le mardi, décembre 6 2011, 12:52
1. Piété filiale
Albert avait un fils qu’il aimait tendrement,
Ce fils n’aima son père que le jour de sa mort.
2. Amour croisé
M’aimes-tu ? demanda-t-elle,
Je t’aime, répondit-il, mais je dois t’avouer
Que je donnerais ma vie pour ta sœur.
3. Vie, ou durée de temps relative
On dit souvent que la vie est trop courte,
Moi je la trouve, pour certains, trop longue.
4. Nègre
C’était un véritable poète que Gracchus,
Les vers ramassés au cours de sa vie avaient fait de lui un homme,
Ses multiples plumes poussèrent leur zèle
Jusqu’à lui rédiger sa propre épitaphe.
5. E=MC3
La somme de tous les entiers réels de -1 à 1,
Équivaut pour moi au produit de tous mes soucis,
Je me perds dans les méandres de l’algèbre,
Accroché à une équation de droite, j’attends et espère,
Que la tempête numérique passe.
Assez de ces conjectures qui pleuvent !
Car c’est pour moi la pire des épreuves,
Que d’admettre que c’est dans mon esprit sinueux que les chiffres se noient,
A l’aide M. Leroy !
Raoul TCHOÏ, élève de 1ère S2
Femmes et hommes
Par Agnès Orosco le mardi, décembre 6 2011, 12:52
La Belle-bête
Tu as de bons atouts ,
Mais malheureusement pas un sou.
Tu m’aimes et me veux, Céréna,
Sache que j’aime ce qui est beau,
Mais je préfère de loin celles qui n’ont pas
Une cervelle de moineau.
Rateaux et raté
Le vieux Jean aimait les femmes et en voulait une,
Malgré ses nombreux essais il n’en eut aucune.
Il lui fallut pas mal de claques et de râteaux,
Pour comprendre qu’en fait il n’était pas très beau.
Joseph Boulogne latiniste de 1e S2
Un raté
Par Agnès Orosco le mardi, décembre 6 2011, 12:51
Certes par message il est très romantique et flatteur,
Mais arrivé face à face il ne tient pas une heure,
Et elles s'en vont trouver un homme de cœur ailleurs.
Baptiste Damay- 1ère ES
La mort m'inspire
Par Agnès Orosco le mardi, décembre 6 2011, 12:46
« Si tu veux élargir ton inspiration
Surtout ne reste pas devant la télévision . »
« Autrefois je t’ai aimée,
Mais après ce que tu as fait,
Je célébrerai ta mort
Sans aucun remords. »
Martin Candelier 1ére ES
Pire et pire et épigramme....
Par Agnès Orosco le mardi, décembre 6 2011, 12:36
D'après le TLF, il s'agit d'un "Petit poème satirique se terminant par un trait d'esprit", ou encore "Trait satirique, mot spirituel".
lundi, février 14 2011
Les procédés comiques dans la comédie antique - Par Romain D. - 1ère S2
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:47
Tout d’abord il faut pour bien aborder ce sujet établir la différence, entre la comédie ancienne, présente à Athènes au Ve Siècle avant J-C jusqu’au début du IVe Siècle avant J-C et la comédie nouvelle, la Néa, qui se développe à Athènes à partir de la seconde moitié du IVe siècle avant J-C et qui sera reprise et adaptée par les Romains.
Dans la comédie ancienne, les auteurs, comme Aristophane ont recours au comique verbal, aux insultes, aux onomatopées, aux jeux de mots, aux néologismes et au burlesque. Cela se traduit par des plaisanteries grossières à forte influence scatologique ou sexuelle, ce dernier aspect étant renforcé par les énormes phallus que les acteurs portaient à la ceinture.
La vulgarité et les insultes sont aussi de mise, les acteurs se lancent dans des « combats de gueules » qui sont de véritables guerres d’insultes plus ou moins recherchées. Déjà présent dans le genre épique avec la querelle entre Achille et Agamemnon dans L’Iliade d’Homère, on retrouve encore des traces de ce procédé à notre époque dans d’autres œuvres diverses et variées, par exemple dans la saga des Monkey Island, jeux vidéos humoristiques développés par LucasArt où le héros doit vaincre ses adversaires grâce à ces combats de gueule.
Dans la Comédie nouvelle, le comique vient tout d'abord de l'esclave qui est devenu le meneur de la pièce et qui, tout en aidant son maître, ridiculise les autres personnages et provoque le rire. On retrouve ce schéma dans la comédie de Molière au XVIIe siècle.
Psyché ranimée par le baiser de l'Amour, d'Antonio Canova
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:42
Par Marie T. - 1ère L
L’Œuvre rappelle le mythe de Platon, rapporté par Apulée (IIe siècle après Jésus-Christ) dans son œuvre les Métamorphoses, également connu sous le nom de l’Âne d’or, premier roman en prose de langue latine, en onze livres et également le seul conservé dans son intégralité et dont le héros est transformé en âne à cause de sa curiosité pour la magie.
Mythe de Psyché
Aphrodite (Vénus dans la mythologie latine), déesse de l’amour et de la beauté, jalouse et offensée ordonne à son fils Eros (Cupidon), dieu de l’amour, de rendre Psyché amoureuse du plus méprisable mortel qui puisse exister.
Cependant, s’apprêtant à remplir sa mission, Eros se blesse lui-même avec l’une de ses flèches et s’éprend de Psyché.
Entre-temps, le père de Psyché, désespéré de voir sa fille rester sans époux se rend à Delphes pour supplier Apollon de permettre à Psyché de se marier. Le dieu est formel : Psyché doit être abandonnée sur un rocher au sommet d’une colline où son époux, un monstrueux serpent volant, viendra la chercher. Résigné, le père de la jeune femme s’exécute.
Toutefois, Zéphyr, le vent de l’ouest emporte la jeune femme et la dépose près d’un magnifique palais d’or d’argent et de pierres précieuses où un fabuleux festin attendait la princesse qui s’endormit dans une chambre somptueuse. Son mystérieux époux, en réalité Eros, la rejoint et lui demande de ne jamais chercher à connaître son identité cachée grâce à l’obscurité de la chambre. Il lui rend donc visite toutes les nuits mais la quitte avant l’aurore alors que la jeune femme est de plus en plus sous son charme et souhaite connaître l‘identité de celui qu‘elle aime.
Ses deux sœurs, un jour amenées par Zéphyr, sont folles de jalousie face au bonheur de Psyché et la persuadent que son époux est un monstre qui la dévorera.
Terrifiée, Psyché brave l’interdit et profite du sommeil du dieu pour allumer une lampe à huile. Elle découvre devant elle le jeune homme le plus radieux qu’elle n’eut jamais vu. Malheureusement une goutte d’huile brûlante tomba sur l’épaule d’Eros qui s’enfuit aussitôt, furieux d’avoir été trahi.
La Victoire de Samothrace
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:41
Laura B.
Lysistrata
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:40
Lysistrata est une comédie grecque antique d'Aristophane écrite en 411 avant J-C.
Aristophane reste, pour ma part, plus connu pour son récit du mythe des Androgynes dans Le Banquet de Platon.
C'est un auteur comique grec de l'époque classique, grand pourfendeur des démagogues et des sophistes.
Pièce qui raconte l'histoire d'un groupe de femmes qui décident de faire la grève du sexe jusqu'à ce que leurs maris aient décidé de cesser de faire la guerre.
On s'apercevra bien vite que l'attente est devenue insupportable pour les abstinents: des scènes pour le moins rocambolesques auront lieu, laissant libre recours à l'imagination des spectateurs, procurant le rire par un comique fréquent de situation.
Les femmes ne demandent qu'une chose que les hommes ne leur procuraient plus: l'amour. Les hommes sont trop occupés à se faire la guerre qu'ils arrivent à en négliger leurs épouses: C'en est trop pour les femmes, qui restent des féministes avant tout et savent qu'elles sont les égales des hommes, nous l'apercevons principalement dans la scène où les femmes envahissent L'Acropole, place symbolique des hommes puisque les femmes n'avaient rien à faire à l'époque dans la politique.
Paul.D 1èreES
Le tombeau des Epoux
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:36
Le Tombeau Des Époux est une urne funéraire étrusque réalisée au cinquième siècle avant J-C. Il mesure environ 1 .11x0.69x1.94 mètre. Il représente un couple, souriant et s’enlaçant, et dont les cendres sont enfermées à l'intérieur. On voit que les proportions des corps ne sont pas respectées, les époux ayant par exemple de très grands pieds. Les urnes funéraires étaient courantes pour les Étrusques, peuple d’Italie, bien qu’on n'en ait retrouvé qu’une petite quantité.
Les masques dans la comédie latine
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:34
Les masques permettent de renforcer l’expression des acteurs, mais aussi d’amplifier la voix Chaque personnage a un masque bien défini . La jeune fille, la puella, a un masque blanc, car elle reste toujours chez elle, elle ne sort pas, contrairement au jeune homme, l’adulescens, qui a la peau très bronzée, puisqu’il est très souvent à l’extérieur. Le vieillard, le senex, a un masque difforme, souvent de très gros sourcils, la peau grise. L’esclave, le servus, quant à lui, est très souvent roux, avec une grande bouche, parce qu’il est celui qui parle le plus dans la comédie. Ses sourcils sont froncés, lui donnant un air malin, et son visage est déformé.
Mathilde P.
Visite du Louvre
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:33
Par Camille C. - 1ère ES
Aller au Louvre, c'était une grande première pour moi et j'avais envie de voir à quoi il pouvait ressembler de l'intérieur. Quand nous sommes arrivés, il faisait nuit et les cours où nous sommes passés étaient illuminées de tous les côtés. Une fois dans la cour de la pyramide, on s'est arrêtés pour prendre des photos, mais aussi pour regarder ce magnifique endroit.
A l'intérieur, on ne sait pas où donner de la tête, il y a beaucoup trop de choses à regarder, et c'est là que l'on se rend compte de la grandeur de ce bâtiment qui était à l'origine un palais royal. Mais ce qui est assez surprenant, c'est de voir qu'ils ont réussi à faire de magnifiques peintures sur les plafonds. Tout en regardant les plafonds, on pouvait retrouver sur les murs des peintures françaises, que l'on étudie, pour certaines, depuis le collège et que l'on à beaucoup de mal à s'imaginer la taille réelle.. Une fois devant, on le voit différemment et surtout les détails sont plus flagrants. Et puis par la suite nous sommes allés voir les peintures italiennes et sommes passés devant la Joconde. Je ne la voyais pas vraiment comme ça, elle était beaucoup plus petite que je ne l'imaginais et pour tout dire elle m'a un peu déçue. Mais ce n'est pas ce qui m'a empêché d'apprécier le reste de la visite. Pour finir la visite, nous avons été voir les statues grecques et nous avons eu des explications sur l'évolution de la sculpture ce qui ne se voit pas forcément à l'œil nu. Nous n'avons pas eu le temps de voir tout ce que l'on souhaitait, mais on peut considérer ça comme un avant-goût, et c'est ce qui donne l'envie d'y retourner.
Les types de personnages dans la comédie Latine.
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:33
Les masques, chez les latins, servent exagérer les traits des personnages, à les différencier, puisqu’au théâtre tous les acteurs sont des hommes.
Le Senex est le vieillard de la comédie. Il est souvent grognon et sévère. Son masque comporte une grande bouche, il parle beaucoup, et des traits très durs et prononcés. Il est souvent attiré par les jeunes filles et veut toujours marier son fils à un « bon parti».
Le Servus ou l’esclave est le personnage pivot dans la comédie. C’est un personnage rusé et qui est toujours serviable pour le jeune maître de maison. Lui aussi a une grande bouche, il est toujours en train de parler. L’esclave est souvent roux, signe de la ruse.
La Puella est la jeune fille, qui souvent est muette. Elle a le teint très pâle puisqu’elle passe la journée dans la maison. Elle porte une toge blanche signe de sa virginité.
Le Miles Gloriosus est soldat vantard. Il fanfaronne dans toute la ville avec son armée.
Mélanie Potelle , 1èreL
L’enlèvement des Sabines
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:32
Nicolas Poussin Vers 1640
Peint pour le cardinal Luigi Omodei, ce tableau illustre le moment où les Romains se sont emparés des Sabines, dans le but de les prendre pour épouses. Le sujet est tiré de Plutarque. C’est l’un des épisodes fondateurs et mythiques de la Rome antique. Alors que Romulus vient de fonder Rome, il désire assurer la descendance du peuple mais manque de femmes. Ils invitent donc les Sabins à une fête durant laquelle ils enlèvent les femmes et font fuir les hommes. Trois ans plus tard, les Sabins attaquent Rome, mais le conflit est évité par les femmes, qui s’interposent entre leurs frères et leurs maris. La paix fut donc conclue entre les deux peuples.
Mathilde P.
La Vénus de Milo: une figure énigmatique, témoignage d'un art grec à son apogée.
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:30
La Vénus de Milo, du nom de l'île de Mélos où on l'a découverte, est une statue de la période hellénistique, c'est-à-dire du IIIe au Ie siècle avant Jésus-Christ. On l'appelle « Vénus » mais il est probable que la statue représente une autre déesse: Amphitrite, la déesse de la mer. Mais ce nom de Vénus est resté à cause de la beauté et la sensualité de la femme représentée. Retrouvée posée contre un mur, cela explique l'aspect brut du dos, moins travaillé que le « devant ».
Sur le plan technique, la statue est formée de deux blocs reliés entre eux par du métal, technique souvent utilisée à l'époque pour faciliter le transport des œuvres. On voit ce procédé au niveau des bras disparus aujourd'hui: en effet on peut apercevoir une succession de trous qui permettaient d'attacher les bras sur le reste du corps. Sur le plan artistique, on discerne une rupture avec ce qui se faisait avant, c'est-à-dire des personnages figés et rigides. En effet dans cette statue, le personnage semble être saisi en plein mouvement, on remarque le travail effectué sur le drapé, typique de cette époque, qui glisse mais qui est retenu par la jambe de la déesse...
Romain D.
jeudi, février 10 2011
Autres brèves réchauffées
Par Agnès Orosco le jeudi, février 10 2011, 17:22
par Romain D., désormais bachelier, S, mention TB, avec plus de 20 de moyenne... Bravo!
Impressions ENS
Vendredi
28 janvier, malgré un réveil matinal et des heures de sommeil durement
récupérées dans le bus, nous sommes en route vers Paris. Pour nous
réveiller, quoi de mieux qu'une petite marche dans les rues célèbres de
la capitale afin de rallier L'École Normale Supérieure, cadre magnifique
où allait se dérouler notre journée basée sur le thème de la comédie.
Une fois arrivés, installés et réveillés, la journée Comédie commence.
Petit discours de Marion, une des élèves de l'école chargée de nous
accueillir et nous voilà partis. Les étudiants se succèdent dans des
interventions intéressantes mais plus ou moins captivantes, mais qui me
laisse surtout penser que la comédie fait peut-être rire, mais que, pour
l'instant, elle fait surtout écrire. Des pages et des pages ont été
noircies en quelques heures par des élèves attentifs, disciplinés, en un
mot, des élèves du lycée Lamarck. Ensuite s'offre à nous, un déjeuner
qui ferait mourir d'envie Gargantua, offert par l'ENS, que je remercie
au passage pour cette initiative. La journée continue ensuite avec une
conférence intéressante, mais trop peu rythmée pour captiver. Et tout
cela se finit en apothéose avec Le forum en Folie de Richard Lester,
1966. Film, vieux il est vrai, mais qui n'a rien perdu de son humour en
plus d'être un vibrant hommage à la comédie latine et aux péplums.
Paris, ENS, en visite. Brèves...
Par Agnès Orosco le jeudi, février 10 2011, 16:27
Brèves, par Mélanie P.
L’école Normale Supérieure, un lieu toujours aussi prestigieux même après deux visites. Les façades et les salles de cours ont un goût de déjà vu, mais les yeux grands ouverts nous admirons encore et encore cet endroit. D’ailleurs il faudrait peut être penser à nous faire une carte de visite ?!
J’ai été ravie, une fois de plus, de ressortir la tête remplie « d’iségoria », l’égalité de parole, de « comos » ou le carnaval des paysans et de célèbres comédies d’Aristophane comme Lysistrata.
***
72 heures pour visiter le Louvre... Avec nos deux petites heures de visite, nous en sommes loin. Nous commençons par les vases et autres œuvres antiques, éclairés par les explications de Camille, fille de Madame Orosco. Près d’une statue d’Apollon, nous recrutons un parisien passionné par ces interventions, qui s'agglutine à notre groupe. Nous finissons la visite par les tableaux les plus célèbres du Louvre, comme Les noces de Cana ou Le sacre de Napoléon.
Puis direction le bus pour un retour en mangeant et en chantant.
***
mercredi, février 9 2011
Apollon sauroctone, pas autochtone !
Par Agnès Orosco le mercredi, février 9 2011, 17:58
A l'origine, l'Apollon Sauroctone a été sculpté par Praxitèle, qui était un sculpteur athénien. Le mot "sauroctone" vient du grec "tueur de lézard". Le premier Apollon Sauroctone de Praxitèle a été perdu, mais il a été beaucoup copié. La copie qui se trouve au Louvre est considérée comme la meilleure copie romaine.
La sculpture représente un homme, jeune, debout et nu, appuyé à un arbre avec son bras gauche, et sur l'arbre on voit un lézard.
Cette œuvre rappellerait les vertus purificatrices du dieu, ou sa lutte à Delphes - où il inspirait les oracles - contre le serpent Python.
Avec l'Apollon Sauroctone, Praxitèle représente l'homme, et il représente la femme avec l'Aphrodite de Cnide qui est son œuvre la plus connue.
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