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vendredi, janvier 20 2012

Homère à l’ENS

Le jeudi 12 janvier 2012, les élèves latinistes du lycée Lamarck d’Albert étaient conviés à l’École Normale Supérieure pour assister à la Journée de l’Antiquité, consacrée cette année à Homère, journée durant laquelle ils purent plonger dans l’Univers Antique et retracer l’histoire des deux célèbres épopées de l’aède (auteur-compositeur-interprète) : l’Iliade, récit d’un épisode de la Guerre de Troie : la colère d’Achille, héros des Achéens (Grecs), et s’achevant par les funérailles d’Hector, prince Troyen, défait lors de son combat contre ce dernier, et l’Odyssée, récit du long voyage de retour d’Ulysse, Roi d’Ithaque, semé d’embuches, qui lui permettra de rencontrer entre autres la nymphe Calypso, Circé, les Cyclopes, les Phéaciens et les Lotophages. Divisés en plusieurs groupes, les élèves participèrent à de nombreux ateliers dans lesquels ils s’interrogèrent sur le mystère entourant Homère lui-même, devenu un véritable mythe, et constatèrent son influence à la fois politique et religieuse, son importance capitale dans la culture grecque et plus tard romaine, contribuant à l‘éducation des jeunes hommes recherchant la vertu et l‘honneur, mais également sa présence dans les écrits qui lui sont postérieurs, tels que ceux du Syrien Lucien de Samosate, (deuxième siècle après J. C) qui, dans ses Histoires Vraies, se rend sur l’Île des Bienheureux et y rencontre l’aède, se permettant même de lui demander une dédicace !

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lundi, février 14 2011

Les procédés comiques dans la comédie antique - Par Romain D. - 1ère S2

Tout d’abord il faut pour bien aborder ce sujet établir la différence, entre la comédie ancienne, présente à Athènes au Ve Siècle avant J-C jusqu’au début du IVe Siècle avant J-C et la comédie nouvelle, la Néa, qui se développe à  Athènes à partir de la seconde moitié du IVe siècle avant J-C et qui sera reprise et adaptée par les Romains.

Dans la comédie ancienne, les auteurs, comme Aristophane  ont recours au comique verbal, aux insultes, aux onomatopées, aux jeux de mots, aux néologismes et au burlesque.  Cela se traduit par des plaisanteries grossières à forte influence scatologique ou sexuelle, ce dernier aspect étant renforcé par les énormes phallus que les acteurs portaient à la ceinture.
La vulgarité et les insultes sont aussi de mise, les acteurs se lancent dans des « combats de gueules » qui sont de véritables guerres d’insultes plus ou moins recherchées. Déjà présent dans le genre épique avec la querelle entre Achille et Agamemnon dans L’Iliade d’Homère, on retrouve encore des traces de ce procédé à notre époque dans d’autres œuvres diverses et variées, par exemple dans la saga des Monkey Island, jeux vidéos humoristiques développés par LucasArt où le héros doit vaincre ses adversaires grâce à ces combats de gueule.

Dans la Comédie nouvelle, le comique vient tout d'abord de l'esclave qui est devenu le meneur de la pièce et qui, tout en aidant son maître, ridiculise les autres personnages et provoque le rire. On retrouve ce schéma dans la comédie de Molière au XVIIe siècle.

Lysistrata

Lysistrata est une comédie grecque antique d'Aristophane écrite en 411 avant J-C.

Aristophane reste, pour ma part, plus connu pour son récit du mythe des Androgynes dans Le Banquet de Platon.

C'est un auteur comique grec de l'époque classique, grand pourfendeur des démagogues et des sophistes.

Pièce qui raconte l'histoire d'un groupe de femmes qui décident de faire la grève du sexe jusqu'à ce que leurs maris aient décidé de cesser de faire la guerre.

On s'apercevra bien vite que l'attente est devenue insupportable pour les abstinents: des scènes pour le moins rocambolesques auront lieu, laissant libre recours à l'imagination des spectateurs, procurant le rire par un comique fréquent de situation.

Les femmes ne demandent qu'une chose que les hommes ne leur procuraient plus: l'amour. Les hommes sont trop occupés à se faire la guerre qu'ils arrivent à en négliger leurs épouses: C'en est trop pour les femmes, qui restent des féministes avant tout et savent qu'elles sont les égales des hommes, nous l'apercevons principalement dans la scène où les femmes envahissent L'Acropole, place symbolique des hommes puisque les femmes n'avaient rien à faire à l'époque dans la politique.

 

                                                                                                                                             Paul.D 1èreES

Les masques dans la comédie latine

Masque comique

Les masques permettent de renforcer l’expression des acteurs, mais aussi d’amplifier la voix Chaque personnage a un masque bien défini . La jeune fille, la puella, a un masque blanc, car elle reste toujours chez elle, elle ne sort pas, contrairement au jeune homme, l’adulescens, qui a la peau très bronzée, puisqu’il est très souvent à l’extérieur. Le vieillard, le senex, a un masque difforme, souvent de très gros sourcils, la peau grise. L’esclave, le servus, quant à lui, est très souvent roux, avec une grande bouche, parce qu’il est celui qui parle le plus dans la comédie. Ses sourcils sont froncés, lui donnant un air malin, et son visage est déformé.

Mathilde P.

Les types de personnages dans la comédie Latine.

Les masques, chez les latins, servent exagérer les traits des personnages,  à les différencier, puisqu’au théâtre tous les acteurs sont des hommes.

Le Senex est le vieillard de la comédie. Il est souvent grognon et sévère. Son masque comporte une grande bouche, il parle beaucoup, et des traits très durs et prononcés. Il est souvent attiré par les jeunes filles et veut toujours marier son fils à un « bon parti».

 

Le Servus ou l’esclave est le personnage pivot dans la comédie. C’est un personnage rusé et qui est toujours serviable pour le jeune maître de maison. Lui  aussi a une grande bouche, il est toujours en train de parler. L’esclave est souvent roux, signe de la ruse.

 

L’Adulescens, c’est le jeune homme qui cherche désespérément l’amour. Il est niais et pathétique et tombe souvent amoureux de la courtisane, mais malheureusement son père ne veut pas qu’il l’épouse. Il a des traits très fins, une peau bronzée car il travaille dehors et même parfois un air efféminé. L’adulescens est, très souvent, au cœur des moqueries.

 

La Puella est la jeune fille, qui souvent est muette. Elle a le teint très pâle puisqu’elle passe la journée dans la maison. Elle porte une toge blanche signe de sa virginité.

 La Meretrix est la courtisane de la comédie. Elle parle beaucoup contrairement à la puella. Elle a une très grande coiffure et porte quant à elle une toge jaune, signe de son métier.

Le Miles Gloriosus est soldat vantard. Il fanfaronne dans toute la ville avec son armée.

Il y a aussi le  Proxénète ou le Leno, qui fait commerce des femmes.

 

Mélanie Potelle , 1èreL

 

jeudi, février 10 2011

Autres brèves réchauffées

par Romain D., désormais bachelier, S, mention TB, avec plus de 20 de moyenne... Bravo!

                                               Impressions ENS


Vendredi 28 janvier, malgré un réveil matinal et des heures de sommeil durement récupérées dans le bus, nous sommes en route vers Paris. Pour nous réveiller, quoi de mieux qu'une petite marche dans les rues célèbres de la capitale afin de rallier L'École Normale Supérieure, cadre magnifique où allait se dérouler notre journée basée sur le thème de la comédie. Une fois arrivés, installés et réveillés, la journée Comédie commence. Petit discours de Marion, une des élèves de l'école chargée de nous accueillir  et nous voilà partis. Les étudiants se succèdent dans des interventions intéressantes mais plus ou moins captivantes, mais qui me laisse surtout penser que la comédie fait peut-être rire, mais que, pour l'instant, elle fait surtout écrire. Des pages et des pages ont été noircies en quelques heures par des élèves attentifs, disciplinés, en un mot, des élèves du lycée Lamarck. Ensuite s'offre à nous, un déjeuner qui ferait mourir d'envie Gargantua, offert par l'ENS, que je remercie au passage pour cette initiative. La journée continue ensuite avec une conférence intéressante, mais trop peu rythmée pour captiver. Et tout cela  se finit en apothéose avec Le forum en Folie de Richard Lester, 1966. Film, vieux il est vrai, mais qui n'a rien perdu de son humour en plus d'être un vibrant hommage à la comédie latine et aux péplums.

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Paris, ENS, en visite. Brèves...

Brèves, par Mélanie P.

L’école Normale Supérieure, un lieu toujours aussi prestigieux même après deux visites. Les façades et les salles de cours ont un goût de déjà vu, mais les yeux grands ouverts nous admirons encore et encore cet endroit. D’ailleurs il faudrait peut être penser à nous faire une carte de visite ?!

J’ai été ravie, une fois de plus, de ressortir la tête remplie « d’iségoria », l’égalité de parole, de « comos » ou le carnaval des paysans et de célèbres comédies d’Aristophane comme Lysistrata.

                                                                    ***

72 heures pour visiter le Louvre... Avec nos deux petites heures de visite, nous en sommes loin. Nous commençons par les vases et autres œuvres antiques, éclairés par les explications de Camille, fille de Madame Orosco. Près d’une statue d’Apollon, nous recrutons un parisien passionné par ces interventions, qui s'agglutine à notre groupe. Nous finissons la visite par les tableaux les plus célèbres du Louvre, comme Les noces de Cana ou Le sacre de Napoléon.

Puis direction le bus pour un retour en mangeant et en chantant.

                                                                  ***

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mercredi, février 10 2010

ENS

Journée très intéressante sur tous les points. Nous avons pu découvrir l'histoire de la tragédie et en explorer tous les aspects. La partie sur la musique grecque antique vers midi m'a vraiment plu: les méthodes de recherche et la présentation des instruments m'ont vraiment intéressé. Sinon, tous les ateliers étaient passionnants avec une petite préférence pour L'atelier Mythe et Tragédie. Cette journée passée Sous l'Œil d'Oedipe, si je puis dire, fait émerger en nous des questions encore insolubles. Sommes-nous les jouets de puissances supérieures? Notre destin est-il tracé? En bref, j'espère que cette journée continuera ainsi chaque année et que, peut être, je pourrais y retourner.

Romain.

mercredi, février 3 2010

Journée Oedipe, suite, quelques brèves...

LE REPAS, à Ulm :
Une heure de repos bien méritée, "sandwich à l’Œdipe" avec Aurélien qui nous a enseigné les mythes. C’est vrai qu’une heure pour tout dire sur les mythes c’est court ! 

AÏE…
Les piquets métalliques, partout sur les trottoirs parisiens, par bandes de 4 en largeur et tout les 4 ou 5 mètres… CA FAIT MAL ! Je les sens encore rien que d'y penser, si vous voyez ce que je veux dire, car ils sont juste à la hauteur de l’entre-jambe ( paix à son âme…).

SPORT :
Madame Orosco : La Usain Bolt du lycée Lamarck. Une technique époustouflante, un spectacle digne des J-O, une vitesse ahurissante et une endurance à toute épreuve ! Une course de Mme Orosco, c’ est mieux qu’un film américain et c’est sans effets spéciaux ! Je sais, je fayotte…

SOUS L’ŒIL D’ŒDIPE :
Sous l’ Œil d’ Œdipe, c’est six acteurs et deux heures de spectacle. Le spectacle était beau, même si une spectatrice, qui était placée derrière nous, piquait des fous-rires et avait le ventre qui « gargouillait » .

LE RETOUR :
Paisibles, nous avons fini notre repas, puis, en route, certains se sont endormis, d’autres ont parlé de la journée passée… Et déjà finie…

J. Capar