Autres brèves réchauffées
Par Agnès Orosco le jeudi, février 10 2011, 17:22 - Le Cabinet des Antiques - Lien permanent
par Romain D., désormais bachelier, S, mention TB, avec plus de 20 de moyenne... Bravo!
Impressions ENS
Vendredi
28 janvier, malgré un réveil matinal et des heures de sommeil durement
récupérées dans le bus, nous sommes en route vers Paris. Pour nous
réveiller, quoi de mieux qu'une petite marche dans les rues célèbres de
la capitale afin de rallier L'École Normale Supérieure, cadre magnifique
où allait se dérouler notre journée basée sur le thème de la comédie.
Une fois arrivés, installés et réveillés, la journée Comédie commence.
Petit discours de Marion, une des élèves de l'école chargée de nous
accueillir et nous voilà partis. Les étudiants se succèdent dans des
interventions intéressantes mais plus ou moins captivantes, mais qui me
laisse surtout penser que la comédie fait peut-être rire, mais que, pour
l'instant, elle fait surtout écrire. Des pages et des pages ont été
noircies en quelques heures par des élèves attentifs, disciplinés, en un
mot, des élèves du lycée Lamarck. Ensuite s'offre à nous, un déjeuner
qui ferait mourir d'envie Gargantua, offert par l'ENS, que je remercie
au passage pour cette initiative. La journée continue ensuite avec une
conférence intéressante, mais trop peu rythmée pour captiver. Et tout
cela se finit en apothéose avec Le forum en Folie de Richard Lester,
1966. Film, vieux il est vrai, mais qui n'a rien perdu de son humour en
plus d'être un vibrant hommage à la comédie latine et aux péplums.
Après la journée à l'ENS, nous voilà partis vers le Louvre. Première fois pour moi et quelle première fois ! Ébloui par la beauté du lieu on aurait envie de tout photographier et qui sait, de ramener une ou deux œuvres pour décorer son salon. Mais il faudrait prendre une petite toile ou alors changer de salon... Mais l'envie nous passe lorsque l'on voit déambuler dans la cour plusieurs militaires en tenue, qui refroidissent tout espoir d'« emprunter » quelques tableaux. La visite commence, guidés par Mme Orosco et sa fille, nous découvrons les chefs-d’œuvre du musée, témoignages d'un art gréco-romain qui est toujours aussi magnifique. Vénus de Milo, Victoire de Samothrace. C’est déboussolés que l'on attaque la partie plus « récente » du musée. La Liberté guidant le Peuple et Les noces de Cana sont véritablement impressionnantes mais, La Joconde dont j'espérai tant, me laisse un goût amer dans la bouche : petite, pas forcement visible je ne comprends pas pourquoi elle est présentée comme l'œuvre mythique du Louvre. Mais là, l'épée de Damoclès qui flottait au dessus de nous depuis dix heures le matin tombe coupant tout espoir d'en voir plus: nous partons pour être à l'heure dans notre chère Picardie. Un dernier coup d'œil au plafond magnifiquement décoré et nous voilà remontés dans le bus.