Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Sorties et balades

Fil des billets - Fil des commentaires

vendredi, avril 29 2011

Une (longue) journée à Paris

SORTIE PÉDAGOGIQUE ET LUDIQUE A PARIS

Nos professeurs organisateurs avaient ce jour-là décidé de nous offrir une journée à Paris, entre visites au musée et théâtre. Vous connaissez sans doute l'équipe, je me permets cependant de refaire les présentations:
- Madame GUESDON, professeur d'Arts plastiques, courageuse figure tentant de transmettre la graine artistique à nous, paysans que nous sommes. (Notez le jeu de mots: "graine"->"paysan")
- Madame OROSCO, alias Bidens Terror, professeur de latin, figure emblématique du Lycée pour ses cours pleins de vie et d'entrain et sa culture générale.
- Monsieur JANVIER, à qui revient la mention spéciale du "randonneur urbain", pour les kilomètres de bitume avalés sans broncher le sourire sur les lèvres, professeur d'histoire-géographie, connu pour son entrain et son envie de faire apprendre, envie qui inciterait même un poireau à apprendre un brin de géographie ou d'histoire.

Les présentations étant faites, résumons brièvement le programme de la journée:

- Matinée, le groupe de sortie est séparé en deux groupes, l'un va visiter l'exposition de Haïkus à la Mairie du 5ème Arrondissement tandis que l'autre groupe part visiter en face la bibliothèque Jacques Doucet

 - Après midi, visite de la ville de Paris, ses monuments, ses skateurs, sa tour Eiffel... quoi de plus beau que la plus belle ville de France ? (Notez cependant que la campagne n'a rien à envier à cette ville historique avec ses betteraves, ses pommes de terre, son terroir, sa richesse traditionnelle...)
- Soirée, pièce de théâtre, "L'art du Rire", one-man show rafraîchissant concocté par l'ingénieur du rire Jos HOUBEN. Cette pièce est une "master-class" c'est-à-dire un cours ouvert à tous... Entrés les mines renfrognées l'air de se dire "Oh là là ! j'espère que la pièce sera plus drôle que la journée!" nous sommes tous ressortis rayonnants de sourire !
Vous constatez que le planning est simple, rien de superflu, tout est organisé et encadré. Je vous demande d'applaudir avec moi les organisateurs! Clap clap clap !

Lire la suite...

lundi, avril 11 2011

Impressions de visite à la Bibliothèque Doucet

par Marie Thépaut (1ère L)

La visite de la Bibliothèque Jacques Doucet était pour moi comme un voyage dans le temps. Mon cœur battait la chamade à l’idée d’entrer dans un lieu qui n’a pas coutume d’accepter des lycéens.

             Les livres, soigneusement installés devant nous, représentaient comme des trésors à mes yeux, autant que ceux qui étaient entreposés tout autour de notre petit groupe. Certains ouvrages avaient été effleurés par les plus grands écrivains, et certaines œuvres comportaient même des notes ou des petits dessins écrits de la main de leurs auteurs (Verlaine, Rimbaud, Apollinaire, sur un papier à en-tête du café Tortoni) ! Cette perspective me transportait de joie, j’étais au comble de l‘excitation.

Les reliures assez anciennes et pour la plupart colorées en étaient d’autant plus fascinantes, surtout celle des Fleurs du Mal de Baudelaire ou l’œuvre d’Edgar Allan Poe, Le Corbeau, traduit par Mallarmé, dont nous avons pu admirer quelques illustrations d’Edouard Manet.

            Si je devais citer mon moment favori, ce serait lorsque fut apportée spécialement pour nous une représentation picturale (réalisée par Sonia Delaunay), de la Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France, écrite par Blaise Cendrars, que nous avions étudiée durant l’année. Cela représentait énormément pour nous car chaque représentation de cette œuvre est unique.


Lire la suite...

lundi, février 14 2011

"LA" Joconde, dite Mona Lisa

Par Romain V. - 1ère S1

Historique :

D'après les dires de Giorgio Vasari le portrait de Mona Lisa ou la Joconde aurait été entrepris au début du XVIe siècle, c'est à dire en 1502 à Florence et se serait achevé en 1506 (environ 4 ans pour réaliser le tableau). Léonard de Vinci a durant toute son existence, toujours conservé le tableau qui par la suite fut acquis par François Ier à Fontainebleau.

Le tableau a été ensuite transféré au château de Versailles, où il était l'un des tableaux les plus appréciés, Louis XIV en était très fier. Le tableau a donc été exposé jusqu'en 1650 au Cabinet du Roi !
Enfin La Joconde regagne le Louvre qui est devenu un musée en 1798 (en sachant qu'il a été détaché quelque temps pour être placé au palais des Tuileries sur ordre de Bonaparte le consul) mais il fut replacé rapidement au Louvre en 1804.

Pendant un siècle, le tableau repose en paix, mais en 1911, la Joconde a été volée ! Le poète Apollinaire et le peintre Picasso ont été soupçonnés d'être les voleurs. Mais en fait, le voleur était un simple vitrier (un italien Vincenzo Perugia), il a pu en profiter pendant deux ans dans sa chambre à Paris, la bêtise fut d'avoir voulu vendre le tableau à un antiquaire...il a été dénoncé par la suite !!

Pendant la guerre de 39-45 le tableau a pas mal bougé pour être mis en sécurité, d'abord au château d'Amboise puis à l'Abbaye de Loc Dieu, pour terminer sa course au musée Ingres de Montauban.

La Joconde a été exposée à Washington en 1963 devant les yeux de Kennedy. Exposition à la National Gallery de Washington puis au Metropolitan Museum of Art de New York. Un peu moins de 2 millions de visiteurs ont rendu visite à Mona Lisa !

Aujourd'hui, 2008 la Joconde se trouve dans une salle rénovée au Louvre ou elle fait face au tableau de Véronèse " Les noces de Cana ". Nous avons aperçu tous les rayons laser qui scrutent cette salle, pour éviter que la peinture ne soit dérobée.

Lire la suite...

Le sacre de Napoléon, par Jacques-Louis David, par Paul D. 1ère ES

Œuvre exposée au Louvre, cette immense toile mesurant 6,21m de haut sur 9,79m de large fut peinte par Jacques-Louis DAVID (1748-1825) en 1806.

Ambitionnant d'être le plus grand peintre de l'époque, David avait été désigné pour représenter les moments forts du sacre. En plus de ce tableau, il a dû peindre l'intronisation de Napoléon.

Ce tableau reste avant tout une œuvre de propagande et de politique, il représente non pas vraimant le sacre de Napoléon Ier, le 2 décembre 1804, comme son nom l'indique, mais le couronnement de sa femme: Joséphine.

Dans cette vaste frise, on reconnaît différents groupes de personnes: Les ambassadeurs (en haut à gauche), le clergé ( au centre avec le pape Pie VII ) les proches de David à l'arrière plan et la famille impériale sur la gauche, on note dans la tribune la présence de la mère de Napoléon, alors qu'elle était absente en ce jour précis de l'histoire.

David se serait peut-être inspiré pour cette œuvre gigantesque d'un autre très grand tableau : Les noces de Cana de Paolo Véronèse.

Dans ce tableau, nous pouvons bien reconnaître les principaux personnages: Napoléon et sa femme ainsi que le pape, qui sont placés au centre avec une sorte d'éblouissement et de vide autour d'eux, le pouvoir est ainsi représenté. Napoléon, en héritier de la Révolution s'inscrit par sa couronne de lauriers dans la tradition romaine. C'est Lui, et non le Pape, qui coronne Joséphine : le Pape est présent en tant que représentant de l'Eglise, mais Napoléon se place au-dessus de lui, il s'est d'ailleurs couronné lui-même : à la différence de Louis XVI, il n'est pas "monarque de droit divin", il doit à son propre mérite son élévation.

Paul D. - 1ère ES

mercredi, février 10 2010

ENS

Journée très intéressante sur tous les points. Nous avons pu découvrir l'histoire de la tragédie et en explorer tous les aspects. La partie sur la musique grecque antique vers midi m'a vraiment plu: les méthodes de recherche et la présentation des instruments m'ont vraiment intéressé. Sinon, tous les ateliers étaient passionnants avec une petite préférence pour L'atelier Mythe et Tragédie. Cette journée passée Sous l'Œil d'Oedipe, si je puis dire, fait émerger en nous des questions encore insolubles. Sommes-nous les jouets de puissances supérieures? Notre destin est-il tracé? En bref, j'espère que cette journée continuera ainsi chaque année et que, peut être, je pourrais y retourner.

Romain.

mercredi, février 3 2010

Journée Oedipe, suite, quelques brèves...

LE REPAS, à Ulm :
Une heure de repos bien méritée, "sandwich à l’Œdipe" avec Aurélien qui nous a enseigné les mythes. C’est vrai qu’une heure pour tout dire sur les mythes c’est court ! 

AÏE…
Les piquets métalliques, partout sur les trottoirs parisiens, par bandes de 4 en largeur et tout les 4 ou 5 mètres… CA FAIT MAL ! Je les sens encore rien que d'y penser, si vous voyez ce que je veux dire, car ils sont juste à la hauteur de l’entre-jambe ( paix à son âme…).

SPORT :
Madame Orosco : La Usain Bolt du lycée Lamarck. Une technique époustouflante, un spectacle digne des J-O, une vitesse ahurissante et une endurance à toute épreuve ! Une course de Mme Orosco, c’ est mieux qu’un film américain et c’est sans effets spéciaux ! Je sais, je fayotte…

SOUS L’ŒIL D’ŒDIPE :
Sous l’ Œil d’ Œdipe, c’est six acteurs et deux heures de spectacle. Le spectacle était beau, même si une spectatrice, qui était placée derrière nous, piquait des fous-rires et avait le ventre qui « gargouillait » .

LE RETOUR :
Paisibles, nous avons fini notre repas, puis, en route, certains se sont endormis, d’autres ont parlé de la journée passée… Et déjà finie…

J. Capar