Thunder-ten–Tronckh, dans sa forteresse,
Haut-lieu de Westphalie !
Un homme sage, riche et noble,
Niché dans les bras de sa grassieuse* femme,
De laquelle naquit une magnifique fille,
Élégante et raffinée, sœur d’un homme pieux,
Regrettant le fameux baiser caché.
Thunder-ten-Tronckh, massacré comme un gueux.
Exilés loin de leur patrie,
Noyés dans leur solitude et dans le vaste monde.
Thunder-ten-Tronckh, enfants oubliés de tous,
Retrouvée par son amour de toujours,
Ô, belle Cunégonde et son Prince,
Nomades d’Amérique en Europe,
Caressant l’espoir d’une vie paisible.
Kermesse à Constantinople !
Heureux de cultiver leur jardin...
*Licence poétique, pour marquer
la corpulence de la baronne.
Clémentine Blondel, Nicolas Lamotte, Julien Chapal, 2nde1