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mardi, février 15 2011

Ô Mon bel inconnu, version 2 - Par Raoul T. 2de 1

Sortie du 14 Janvier 2011 au Théâtre Impérial de Compiègne à l'occasion de la répétition générale de la pièce "Ô mon bel inconnu".
  • 12h45: Grand rassemblement devant les grilles en vue du périple. (je dis périple car pour un picard, passer du Lycée, monde accueillant et bien connu, à Compiègne, univers hostile regorgeant de culture historique, est un tout un voyage). Tous les élèves inscrits en Arts Plastiques, toutes classes confondues, étaient donc conviés à cette sortie pédagogique organisée par trois professeurs du Lycée Lamarck:

Madame GRONON, en charge du Centre de Documentation et d'Information (vous connaissez, où l’on peut travailler paisiblement parmi les livres, et même en emprunter ! ).
Madame GUESDON, professeur d'Arts plastiques, courageuse figure qui tente de nous transmettre la graine artistique à nous, paysans que nous sommes. (Notez le jeu de mots: "graine"->"paysan" ^^)
Madame OROSCO, alias Bidens Terror, professeur de latin, figure emblématique du Lycée pour ses cours pleins de vie et d'entrain et sa culture.
Nous nous sommes donc réunis devant les grilles du Lycée à 12h45 et avons attendu l'omnibus qui n'a pas tardé à arriver. Nous avons pris place et les baladeurs ont été sortis plus rapidement que les ceintures de sécurité. Une fiche récapitulative sur le thème de la pièce que nous allions voir ainsi que sur l'histoire du théâtre nous fut distribuée. Mme Orosco s'est ensuite emparée du micro pour nous commenter et compléter ladite fiche en direct. Nous allions assister, non à une représentation publique, mais à la répétition générale, ouverte seulement à deux lycées, dont le nôtre, et déception, nous ne verrions que les deux premiers actes. s'ensuivit un petit cours sur l'opéra en plein bus, d'où il ressort qu'au XVIIe, on croyait en inventant l'opéra réinventer la tragédie grecque...

  • De 12h45 à plus ou moins 14h00: Monotonie du paysage. Comme précisé précédemment, les baladeurs fonctionnaient alors à plein régime. La monotonie du paysage était compensée par l'idée que Pop, Electro, Metal, Rap et Rock, tous ces styles pourtant si différents, avaient réussi à subsister, confinés dans l'espace réduit de l'omnibus. Après un long trajet, nous arrivons enfin au Théâtre Impérial.

  • Vers 14h30: Entrée dans le théâtre, stupeur, beauté, grandeur... Napoléon III en personne (en marbre et en buste devrais-je dire) Notre stupeur fut grande en entrant: nous découvrions sous une verrière un hall intérieur sobre mais grandiose et beau. Les bustes de Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie nous accueillirent à l'entrée.

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« Ô mon bel inconnu » - Par votre reporter préférée, Mélodie Schneerberger, TL.

« Ô mon bel inconnu ». Tel était le titre de l’opéra (la comédie musicale ?) que les classes de Terminale et Première L et les classes d’arts plastiques de secondes, premières et terminales sont allées voir le vendredi 14 janvier 2011, au somptueux théâtre impérial de Compiègne. Nous étions accompagnés de nos très chères « professoresses », Mme Orosco, Mme Guesdon et Mme Gronon.
Pour un peu d’histoire, et pour enrichir un peu notre culture générale, le Théâtre impérial de Compiègne a été construit par l’architecte Auguste-Gabriel Ancelet en 1867, à la demande de Napoléon III. Mais lorsque la guerre entre la France et la Prusse éclate en 1870, le Théâtre est laissé à l’abandon. Mais, il reste une œuvre architecturale d’intérêt majeur. En 1987, une association pour le Théâtre impérial de Compiègne s’est mise en place, dans le but de le remettre à neuf. En 1990 les travaux débutent, et en 1991, ce monument incontournable est inauguré.

Nous voilà donc arrivés dans ce Théâtre, qui maintenant est connu de tous. Nous assistons alors à la répétition générale d’ « Ô mon bel inconnu », une comédie musicale en trois actes de Reynaldo Hahn et Sacha Guitry, écrite en 1933.
Pour le petit résumé, c’est un vaudeville musical, une sorte de tragédie bourgeoise, qui commence assez singulièrement par une scène d’ « engueulade » (sic !) entre un père, sa femme, sa fille et leur bonne. Par la suite, la pièce sera rythmée par des scènes de ménages, des disputes de famille, des coups montés plutôt ingénieux … et tout ça en chantant, bien sûr ! Un opéra comme jamais nous ne l’aurions imaginé. La mise en scène est amusante, et l’histoire est intéressante et peu commune. La scène se passe dans une chapellerie où l’on découvre un tas de chapeaux rigolos. En bref, je crois que tout le bus est prêt à vous conseiller cette pièce de théâtre pleine de bonne humeur. Nous remercions tous nos chères professoresses, qui nous y ont accompagnés.