SORTIE PÉDAGOGIQUE ET LUDIQUE A PARIS
Nos professeurs organisateurs avaient ce jour-là décidé de nous offrir une journée à Paris, entre visites au musée et théâtre.
Vous connaissez sans doute l'équipe, je me permets cependant de refaire les présentations:
- Madame GUESDON, professeur d'Arts plastiques, courageuse figure
tentant de transmettre la graine artistique à nous, paysans que nous
sommes. (Notez le jeu de mots: "graine"->"paysan")
- Madame OROSCO, alias Bidens Terror, professeur de latin, figure
emblématique du Lycée pour ses cours pleins de vie et d'entrain et sa
culture générale.
- Monsieur JANVIER, à qui revient la mention spéciale du "randonneur
urbain", pour les kilomètres de bitume avalés sans broncher le sourire
sur les lèvres, professeur d'histoire-géographie, connu pour son entrain
et son envie de faire apprendre, envie qui inciterait même un poireau à
apprendre un brin de géographie ou d'histoire.
Les présentations étant faites, résumons brièvement le programme de la journée:
- Matinée, le groupe de sortie est séparé en deux groupes, l'un va
visiter l'exposition de Haïkus à la Mairie du 5ème Arrondissement tandis
que l'autre groupe part visiter en face la bibliothèque Jacques Doucet
- Après midi, visite de la ville de Paris, ses monuments, ses skateurs,
sa tour Eiffel... quoi de plus beau que la plus belle ville de France ?
(Notez cependant que la campagne n'a rien à envier à cette ville
historique avec ses betteraves, ses pommes de terre, son terroir, sa
richesse traditionnelle...)
- Soirée, pièce de théâtre, "L'art du Rire", one-man show rafraîchissant
concocté par l'ingénieur du rire Jos HOUBEN. Cette pièce est une
"master-class" c'est-à-dire un cours ouvert à tous... Entrés les mines
renfrognées l'air de se dire "Oh là là ! j'espère que la pièce sera plus
drôle que la journée!" nous sommes tous ressortis rayonnants de sourire
!
Vous constatez que le planning est simple, rien de superflu, tout est
organisé et encadré. Je vous demande d'applaudir avec moi les
organisateurs! Clap clap clap !
Mot-clé - Comédie
vendredi, avril 29 2011
Une (longue) journée à Paris
Par Agnès Orosco le vendredi, avril 29 2011, 18:31 - Sorties et balades
lundi, février 14 2011
Les procédés comiques dans la comédie antique - Par Romain D. - 1ère S2
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:47 - Le Cabinet des Antiques
Tout d’abord il faut pour bien aborder ce sujet établir la différence, entre la comédie ancienne, présente à Athènes au Ve Siècle avant J-C jusqu’au début du IVe Siècle avant J-C et la comédie nouvelle, la Néa, qui se développe à Athènes à partir de la seconde moitié du IVe siècle avant J-C et qui sera reprise et adaptée par les Romains.
Dans la comédie ancienne, les auteurs, comme Aristophane ont recours au comique verbal, aux insultes, aux onomatopées, aux jeux de mots, aux néologismes et au burlesque. Cela se traduit par des plaisanteries grossières à forte influence scatologique ou sexuelle, ce dernier aspect étant renforcé par les énormes phallus que les acteurs portaient à la ceinture.
La vulgarité et les insultes sont aussi de mise, les acteurs se lancent dans des « combats de gueules » qui sont de véritables guerres d’insultes plus ou moins recherchées. Déjà présent dans le genre épique avec la querelle entre Achille et Agamemnon dans L’Iliade d’Homère, on retrouve encore des traces de ce procédé à notre époque dans d’autres œuvres diverses et variées, par exemple dans la saga des Monkey Island, jeux vidéos humoristiques développés par LucasArt où le héros doit vaincre ses adversaires grâce à ces combats de gueule.
Dans la Comédie nouvelle, le comique vient tout d'abord de l'esclave qui est devenu le meneur de la pièce et qui, tout en aidant son maître, ridiculise les autres personnages et provoque le rire. On retrouve ce schéma dans la comédie de Molière au XVIIe siècle.
Lysistrata
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:40 - Le Cabinet des Antiques
Lysistrata est une comédie grecque antique d'Aristophane écrite en 411 avant J-C.
Aristophane reste, pour ma part, plus connu pour son récit du mythe des Androgynes dans Le Banquet de Platon.
C'est un auteur comique grec de l'époque classique, grand pourfendeur des démagogues et des sophistes.
Pièce qui raconte l'histoire d'un groupe de femmes qui décident de faire la grève du sexe jusqu'à ce que leurs maris aient décidé de cesser de faire la guerre.
On s'apercevra bien vite que l'attente est devenue insupportable pour les abstinents: des scènes pour le moins rocambolesques auront lieu, laissant libre recours à l'imagination des spectateurs, procurant le rire par un comique fréquent de situation.
Les femmes ne demandent qu'une chose que les hommes ne leur procuraient plus: l'amour. Les hommes sont trop occupés à se faire la guerre qu'ils arrivent à en négliger leurs épouses: C'en est trop pour les femmes, qui restent des féministes avant tout et savent qu'elles sont les égales des hommes, nous l'apercevons principalement dans la scène où les femmes envahissent L'Acropole, place symbolique des hommes puisque les femmes n'avaient rien à faire à l'époque dans la politique.
Les masques dans la comédie latine
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:34 - Le Cabinet des Antiques
Les masques permettent de renforcer l’expression des acteurs, mais aussi d’amplifier la voix Chaque personnage a un masque bien défini . La jeune fille, la puella, a un masque blanc, car elle reste toujours chez elle, elle ne sort pas, contrairement au jeune homme, l’adulescens, qui a la peau très bronzée, puisqu’il est très souvent à l’extérieur. Le vieillard, le senex, a un masque difforme, souvent de très gros sourcils, la peau grise. L’esclave, le servus, quant à lui, est très souvent roux, avec une grande bouche, parce qu’il est celui qui parle le plus dans la comédie. Ses sourcils sont froncés, lui donnant un air malin, et son visage est déformé.
Mathilde P.
Les types de personnages dans la comédie Latine.
Par 1ere_latin le lundi, février 14 2011, 13:33 - Le Cabinet des Antiques
Les masques, chez les latins, servent exagérer les traits des personnages, à les différencier, puisqu’au théâtre tous les acteurs sont des hommes.
Le Senex est le vieillard de la comédie. Il est souvent grognon et sévère. Son masque comporte une grande bouche, il parle beaucoup, et des traits très durs et prononcés. Il est souvent attiré par les jeunes filles et veut toujours marier son fils à un « bon parti».
Le Servus ou l’esclave est le personnage pivot dans la comédie. C’est un personnage rusé et qui est toujours serviable pour le jeune maître de maison. Lui aussi a une grande bouche, il est toujours en train de parler. L’esclave est souvent roux, signe de la ruse.
La Puella est la jeune fille, qui souvent est muette. Elle a le teint très pâle puisqu’elle passe la journée dans la maison. Elle porte une toge blanche signe de sa virginité.
Le Miles Gloriosus est soldat vantard. Il fanfaronne dans toute la ville avec son armée.
Mélanie Potelle , 1èreL
jeudi, février 10 2011
Paris, ENS, en visite. Brèves...
Par Agnès Orosco le jeudi, février 10 2011, 16:27 - Le Cabinet des Antiques
Brèves, par Mélanie P.
L’école Normale Supérieure, un lieu toujours aussi prestigieux même après deux visites. Les façades et les salles de cours ont un goût de déjà vu, mais les yeux grands ouverts nous admirons encore et encore cet endroit. D’ailleurs il faudrait peut être penser à nous faire une carte de visite ?!
J’ai été ravie, une fois de plus, de ressortir la tête remplie « d’iségoria », l’égalité de parole, de « comos » ou le carnaval des paysans et de célèbres comédies d’Aristophane comme Lysistrata.
***
72 heures pour visiter le Louvre... Avec nos deux petites heures de visite, nous en sommes loin. Nous commençons par les vases et autres œuvres antiques, éclairés par les explications de Camille, fille de Madame Orosco. Près d’une statue d’Apollon, nous recrutons un parisien passionné par ces interventions, qui s'agglutine à notre groupe. Nous finissons la visite par les tableaux les plus célèbres du Louvre, comme Les noces de Cana ou Le sacre de Napoléon.
Puis direction le bus pour un retour en mangeant et en chantant.
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mercredi, février 9 2011
Apollon sauroctone, pas autochtone !
Par Agnès Orosco le mercredi, février 9 2011, 17:58 - Le Cabinet des Antiques

A l'origine, l'Apollon Sauroctone a été sculpté par Praxitèle, qui était un sculpteur athénien. Le mot "sauroctone" vient du grec "tueur de lézard". Le premier Apollon Sauroctone de Praxitèle a été perdu, mais il a été beaucoup copié. La copie qui se trouve au Louvre est considérée comme la meilleure copie romaine.
La sculpture représente un homme, jeune, debout et nu, appuyé à un arbre avec son bras gauche, et sur l'arbre on voit un lézard.
Cette œuvre rappellerait les vertus purificatrices du dieu, ou sa lutte à Delphes - où il inspirait les oracles - contre le serpent Python.
Avec l'Apollon Sauroctone, Praxitèle représente l'homme, et il représente la femme avec l'Aphrodite de Cnide qui est son œuvre la plus connue.