Tout d’abord il faut pour bien aborder ce sujet établir la différence, entre la comédie ancienne, présente à Athènes au Ve Siècle avant J-C jusqu’au début du IVe Siècle avant J-C et la comédie nouvelle, la Néa, qui se développe à  Athènes à partir de la seconde moitié du IVe siècle avant J-C et qui sera reprise et adaptée par les Romains.

Dans la comédie ancienne, les auteurs, comme Aristophane  ont recours au comique verbal, aux insultes, aux onomatopées, aux jeux de mots, aux néologismes et au burlesque.  Cela se traduit par des plaisanteries grossières à forte influence scatologique ou sexuelle, ce dernier aspect étant renforcé par les énormes phallus que les acteurs portaient à la ceinture.
La vulgarité et les insultes sont aussi de mise, les acteurs se lancent dans des « combats de gueules » qui sont de véritables guerres d’insultes plus ou moins recherchées. Déjà présent dans le genre épique avec la querelle entre Achille et Agamemnon dans L’Iliade d’Homère, on retrouve encore des traces de ce procédé à notre époque dans d’autres œuvres diverses et variées, par exemple dans la saga des Monkey Island, jeux vidéos humoristiques développés par LucasArt où le héros doit vaincre ses adversaires grâce à ces combats de gueule.

Dans la Comédie nouvelle, le comique vient tout d'abord de l'esclave qui est devenu le meneur de la pièce et qui, tout en aidant son maître, ridiculise les autres personnages et provoque le rire. On retrouve ce schéma dans la comédie de Molière au XVIIe siècle.