vendredi, 21 novembre 2014

La seconde offensive française de Champagne

SECONDE OFFENSIVE FRANÇAISE DE CHAMPAGNE : SEPTEMBRE - NOVEMBRE 1915

(par Héloïse Trigallez)

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La seconde offensive française de Champagne a lieu du 25 septembre 1915 au 16 novembre 1915. Elle s’étend sur 36 kilomètres, de Aubérive à Ville-sur-Tourbe. C’est ici que les généraux ont choisi de combattre car c’est un terrain plat, donc cela est plus facile d'attaquer les tranchées ennemies.

La préparation de cette bataille se fait 3 jours auparavant. Elle oppose l’armée française et l’armée allemande. Ce sont les généraux Langle de Cary et Pétain qui s’occupent des 2ème et 4ème armées françaises et le général Von Einem du côté des allemands. Les objectifs de la troupe française sont fixés par la général Joffre.

Ces objectifs sont de limiter le renforcement de l’armée allemande, de convaincre les autres nations d’entrer en guerre au côté de la France, de redonner le moral au français et de permettre au général Joffre de renforcer sa crédibilité auprès de la politique française.

Dès le premier jour (25 septembre), la première ligne est détruite sous une pluie d’acier, de balles et d’obus et les troupes françaises ne progressent pas sur le front. Elles se retrouvent coincées de Aubérive à Mesnil-les-Hurlus.

Une deuxième troupe française avance jusqu’à la seconde ligne. Les allemands sont alors déstabilisés. Ils pensent d’abord à se rabattre et à renoncer le combat puis finalement, le général Von Einem décide d’appeler des renforts. Le renfort utilisé par les allemands est le 10ème corps, l’armée qui devait être utilisé pour la Russie.

Les 26 et 27 septembre, le système de défense instauré par le général Von Einem semble infranchissable. Les troupes françaises ne progressent pas sur les lignes adverses.

Le 28 septembre, le chef Edouard de Castelnau avancent lentement vers les lignes allemandes et y trouve une faiblesse entre la Butte de Tahure et la Route de Saint-Soupplets. Il décide alors de lancer l’assaut mais à cause du temps, les terres se ramollissent et ralentissent les troupes françaises. Le plan du chef Castelnau ne fonctionne pas.

C’est alors que le 16 novembre, le général Pétain décide de stopper cette bataille car le nombre de pertes de soldats et de munitions est trop importante.

La seconde bataille de Champagne se résume à 27 851 tués, 98 305 blessés, 53 658 prisonniers et disparus français. Les pertes allemandes, elles, sont moins importantes.

http://1418bd.free.fr/labase/LA%20BATAlLLE%20DE%20CHAMPAGNE.pdf

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Champagne_(1915)

http://www.france-histoire-esperance.com/25-septembre-1915-secondes-offensives-de-champagne-et-dartois-22/ 

jeudi, 20 novembre 2014

La deuxième bataille d'Ypres

La deuxième bataille d’Ypres

(par Justine Poulin)

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La bataille d’Ypres s’est déroulée du 22 avril au 25 mai 1915. Elle oppose la IVème armée allemande aux troupes alliées, belges et françaises. Cette bataille est la seconde tentative pour prendre le contrôle de la ville Flamande d’Ypres en Belgique après celle d’automne en 1914. C’est lors de cette bataille que l’armée allemande utilise pour la première fois des gaz toxiques à grande échelle sur le front de l’Ouest. 

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Cette bataille peut être séparée en quatre parties distinctes :

- Bataille de Gravenstafel : 22 au 23 avril 1915

- Bataille de St Julien : 24 avril au 4 mai 1915

- Bataille de Frezenberg : 8 au 13 mai 1915

- Bataille de Bellewarde : 24 au 25 mai 1915

 

Les deux grandes dates de cette bataille sont :

Le 17 avril 1915 : C’est l’arrivée de la première division des soldats sur le front d’Ypres, cette position correspond aux quatre kilomètres à gauche de la position britannique.

Le 20 avril 1915 : Les allemands bombardent la ville d’Ypres. On pense que c’est une vengeance contre les attaquants britanniques aux environs de la côte 60, mais c’est en faîte le début d’une offensive allemande par un bombardement préliminaire. 

La bataille d’Ypres est une guerre de tranchée et une bataille offensive, la bataille a débuté avec un gaz toxique : le chlore. Pour ensuite attaquer avec des grenades, du mortier et des mitrailleuses.

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La bataille d’Ypres se termine le 25 mai 1915, les pertes humaines britanniques s’élèvent à 58 000 hommes depuis le début de l’offensive, les pertes allemandes à 35 000 et les françaises à environ 10 000.

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Ruines de la place du marché d’Ypres.

Sources : Dictionnaires au CDI et Wikipédia.

 

La 3ème bataille d'Artois

La 3ème bataille d’Artois

(par Manon Bled)

 

La 3ème bataille d’Artois  (situé dans le Nord-Pas-De-Calais) s’est déroulée du 15 septembre au 4 novembre 1915. Elle opposa l’offensive franco-britannique, dirigée par le Général Joffre,  à la 6ème armée allemande.

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Pour cette opération d’automne, Joffre prépare des offensives simultanées en Artois et en Champagne, dont l’objectif est le réseau de communications allemandes, à 100 kilomètres en arrière du front. L’effort principal doit se porter en Champagne. Joffre rassemble sur un front de 30 kilomètres 18 divisions, appuyées par 700 canons lourds, soit le quart de l’armement français, et 5 divisions britanniques soutenues par 420 canons lourds. Juste en arrière des deux fronts sont massés les renforts et la cavalerie.

Ses effectifs moindres rendent l’Allemagne vulnérable. Elle n’aligne que 7 divisions sur le front de Champagne et seulement 6 en Artois. Par contre, ses tranchées se sont solidement renforcées depuis le printemps. Dans la plupart des secteurs, une seconde ligne double la première, à 2 ou 3 kilomètres en arrière de l’autre versant, située à l’abri de l’observation de l’adversaire.

En Champagne, les Français progressent assurément. Au centre, la concentration d’artillerie lourde, détruit la première ligne allemande, aussitôt investie par les Français, qui parviennent à proximité de la seconde ligne sur le front de 10 kilomètres, mais ne peuvent l’enlever. Le manque de renfort d’artillerie et l’arrivée de 3 nouvelles divisions allemandes lancées dans la bataille par Falkenhayn, donne le coup d’arrêt à l’attaque.

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En Artois, l’offensive tourne dès le début à l’échec. A la suite d’une préparation d’artillerie mal dirigée, les troupes de Joffre se jettent contre des barbelés et des mitrailleuses intacts.

Les Anglais, sous les ordres de French, remportent la seule victoire du secteur. Pour compenser l’insuffisance de son artillerie, French a recours aux gaz asphyxiants et fumigènes. Le résultat est mitigé car les gaz causent autant de dégâts parmi  les attaquants que chez l’ennemi. Mais par endroits, l’écran de gaz et de fumée facilite aux Anglais la traversée du no man’s land. Le transfert des renforts allemands depuis la zone anglaise vers le secteur français permet aux troupes de French de s’emparer de la première ligne de tranchées ennemies sur un front de 6 kilomètres, et du village de Loos.

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Toutefois, la seconde ligne n’est inquiétée nulle part ailleurs, et ces modestes gains sont largement éclipsés, le jour suivant, par le massacre de 2 divisions de réserve britanniques opposées à une défense allemande presque intacte et prête à la riposte. Cette initiative insensée coûte 8000 hommes aux 2 divisions, et son commandement à French. Il est remplacé peu après par Haig, jusqu’alors commandant de la 1re armée.

Ce qui devait être le couronnement de la stratégie offensive de Joffre se solde par de bien maigres résultats. Les pertes alliées dans l’offensive de septembre s’élèvent à presque 200 000 hommes, contre 85 000 seulement du côté allemand. Pour ce prix exorbitant, les Français et le corps expéditionnaire britannique n’ont réussi à enlever que 15 ou 20 kilomètres de lignes allemandes sur une profondeur de 2 kilomètres. Peu de chose pour les Allemands, qui transforment leur seconde ligne de défense en nouvelle ligne de front et creusent une nouvelle série de tranchées 3 kilomètres en arrière, devant les Alliés impuissants à intervenir. Au bout d’une année d’attaques répétées, la capacité offensive de ces derniers est épuisée.

Sources :

http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/lhistoire/batailles/la-troisieme-bataille-dartois-septembre-1915.html

http://histoiredeguerre.canalblog.com/archives/2012/11/02/5615840.html

Livre La première guerre mondiale de la collection atlas des guerres aux éditions « autrement » 

mardi, 18 novembre 2014

La première offensive française de Champagne

La première offensive française de Champagne.

Décembre 1914 - Mars 1915.

 Par Méline Dias

Malgré la dégradation du temps et le renforcement des défenses Allemandes, les Français et les Britanniques lancent une offensive générale depuis la mer du Nord jusqu'à Verdun. C'est la première offensive importante depuis la "Course à la mer". Ils pensent, à juste titre, qu'ils sont en supériorité numérique par rapport aux Allemands qui ont placé beaucoup de soldats sur le front Est.

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La première offensive de Champagne lancée le 14 décembre 1914 menée par l'armé française sous les ordres du généralissime français Joseph Joffre, entre Massiges et Souain engageant près de 1.100.000 soldats contre les 1.400.000 Allemands. C'est durant cette offensive qu'a été inaugurée la « tactique du feu roulant » (les canons de 75 avancent sur le terrain abandonné par l'ennemi en retraite qui ne parvient pas à sortir du champ de tir qui avance avec lui). Elle prend fin le 17 mars 1915.

Le gain de terrain est minime mais cependant le coût humain est lui très important, les combats se poursuivent tout l'hiver.

 Source: http://cpascans.canalblog.com/archives/2008/10/20/11949103.html

http://www.medailles1914-1918.fr/france-champagne.html

http://1418bd.free.fr/labase/Attaque%20en%20Champagne%20en%20fevrier%201915%20.pdf 

http://www.chtimiste.com/batailles1418/1915champagne.htm

http://bataillescelebres.esy.es/offensivefran/index.html

dimanche, 16 novembre 2014

La deuxième bataille d'Artois

La Deuxième Bataille d’Artois

(par Camille Cayeux)

La deuxième bataille d’Artois débute le 9 Mai 1915 et se termine le 15 Mai 1915. Elle a opposé la France, le Royaume et l’Irlande contre l’Empire Allemand. Les troupes françaises sont dirigées par le Maréchal Pétain et Douglas Haig tandis que les forces allemandes sont sous les ordres de Rupprecht de Bavière.

Le 3 Mai  1915, commencent les préparatifs de l’offensive française ; un bombardement sur les lignes allemandes a eu lieu sur la Crête de Vimy et l’éperon de Notre-Dame-de-Lorette. Ces préparatifs continueront jusqu’au 9 Mai 1915.

Ce Dimanche 9 Mai 1915, à 10h, le Maréchal Pétain commande le 33e corps d’armée (composé de la 70e et 77e division d’infanterie, ainsi que la division marocaine) pour attaquer sur un front de 6 km. Les attaquants recouvrent tout le système de tranchées allemands et progressent donc de 3 km vers la Crête de Vimy.

 Plan de Bataille de l’Offensive du 9 Mai 1915

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Cependant, les assaillants placés trop loin du front, ne peuvent plus être protégé par l’artillerie française ; les forces allemandes se rattrapent et contre-attaquent.

Le 11 Mai 1915, le système de tranchées allemand appelé le « Labyrinthe », s’étale sur des kilomètres, a été conquis par l’infanterie françaiseà Neuville-Saint-Vaast.

Prise du Labyrinthe par l’Infanterie Française                            

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Composition du Labyrinthe

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Le 12 Mai 1915, le village de Carency, occupé par les allemands depuis Octobre 1914, a été totalement détruit pendant les combats. 

 Village Carency après les combats

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Ce village a un emplacement stratégique important pour les allemands. En effet, il comporte une pointe, où est organisé un réseau de tranchées, ce qui empêche à l’armée française, de se rendre à Arras et Béthune.

Le 14 Mai 1915, le village de la Neuville-Saint-Vaast a été anéanti par l’armée allemande.

Neuville-Saint-Vaast, les Officiers Français visitent les ruines

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Ce combat a donc duré 1 semaine, des affrontements sauvages et violents ont causé des pertes humaines : 102 500 morts pour l’armée française, 17 000 pour l’armée britannique et 75 000 pour l’armée allemande.

De plus, l’offensive française est sans résultat ; la Crête de Vimy, le village de Carency et la Neuville-Saint-Vaast ont été détruits par l’armée allemande.

Source :

¯ www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/lhistoire/batailles/la-seconde-bataille-dartois-9-mai-juin-1915.html

¯  www.ww1westernfront.gov.au/french/fromelles/notre-dame/battles-of-artois-1915.php

¯  chtimiste.com/batailles1418/combats/1915labyrinthe.htm 

La bataille des Éparges (17 février au 5 avril 1915)

Bataille des Éparges

(par Alexandre Brien)

La bataille des Éparges, est une série de combats au cours de la Première Guerre mondiale (du 17 février au 5 avril 1915) pour la maîtrise de la crête des Éparges opposant la 12e division d'infanterie de la 1re Armée française dont les généraux Paulinier, Herr et Roques  à la 33e division d'infanterie allemande avec le général Von Strantz. 

Ces combats se sont déroulés dans des conditions extrêmement difficiles sous la pluie, la neige, dans la boue.

Cette bataille est l'une des premières caractéristiques de la première guerre mondiale : une durée de plusieurs semaines, des séries d'attaques, contre-attaques avec de nombreuses pertes pour des gains territoriaux faibles voire nuls. Elle annonce la bataille de Verdun.

En septembre 1914 pendant la bataille de la Marne, les troupes allemandes tentent de contourner la position fortifiée de Verdun (maintenu par la France) en l'attaquant depuis la plaine de Woëvre. La 1re Armée française, décident de l'attaque et de la prise de la crête des Éparges. La prise de cette hauteur permettrait ainsi d'obtenir un observatoire stratégique pour l'artillerie française sur la plaine de Woëvre afin de perturber les mouvements de troupes allemandes.

La crête des Éparges est une hauteur des Hauts de Meuse haute de 345 mètres, longue de 1 100 mètres et large d'environ 700 mètres.

Fin février après plusieurs tentatives, les français ne font que d’avancer et de reculer et se retrouve quasiment au même point de départ.                                                                                                            

Pendant le mois de mars, un nouvel assaut est ordonné par le général Herr, les français arrivent à prendre 350 mètres, par la suite les allemands n’arrive plus à reprendre cette position, ce fut une petite victoire pour la France.                                                            

En avril les attaques se répétèrent et le 9 avril les français prennent définitivement la ligne de la crête.

Après trois mois de combats extrêmes pour l'infanterie des deux parties, dans la boue, sous les coups de feu incessants de l'artillerie des deux camps, les Français possèdent, dans des conditions précaires, la plus grande partie de la crête des Éparges excepté la partie à l’est qui domine la plaine. Il est donc pour eux impossible d'y établir des postes pour l'artillerie, but de la bataille. Les allemands ne peuvent plus espérer la reconquête de cette crête, par la suite ils attaquèrent donc par Verdun.   

Ces combats coûtent environ 12000 pertes (tués, blessés et disparus) pour les deux camps, pour des résultats quasi nuls même si l’on peut dire que c’est une victoire de la France. 

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