mardi, décembre 27 2016

La bataille de Gueudecourt (novembre 1916)

Entièrement détruit pendant la Grande Guerre, le village de Gueudecourt a été reconstruit dans l'entre-deux-guerres. Après la guerre, le territoire de la Terre-Neuve y plaça le mémorial du Caribou dans un petit parc du champ de bataille contenant une portion de tranchée d’origine. Les hommes du Régiment de Terre-Neuve arrachèrent les tranchées dans cette zone des mains allemandes le 12 octobre 1916, et ce fut le point le plus avancé de l’Empire britannique durant la bataille de la Somme, qui commença le 1er juillet 1916 et s’enlisa et prit fin autour de Flers lors d’offensives australiennes et britanniques début novembre. La bataille de la Somme prit fin le 18 novembre par l’arrêt des offensives alliées, c’était les Australiens qui tenaient cette tranchée.

1.png Mémorial du CARIBOU Terre- Neuvien 2.png Soldats australiens dans les tranchées de Gueudecourt

La durée de la bataille de la Somme fut de 141 jours.

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La bataille de la Somme a été d'une ampleur considérable, par le nombre de nationalités impliquées, de morts, de disparus ou de blessés de part et d'autre, par l'ampleur des destructions. L'armée britannique était composée de troupes provenant des 4 coins du monde et membres du Commonwealth : l'Angleterre, l'Ecosse, le Pays de Galle et l'Irlande du Nord pour le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, l'Union d'Afrique du Sud et Terre-Neuve encore colonie britannique à l'époque.

Le circuit du Souvenir permet de se recueillir et de découvrir les principaux sites des champs de bataille. La bataille de la Somme se singularise par deux innovations : Sur le plan militaire, par l'utilisation, pour la première fois sur un champ de bataille, d'une arme nouvelle, le char d'assaut ; Par l'utilisation du cinéma à des fins de propagande. Pour la première fois, un film, La Bataille de la Somme, saisit une grande partie des horreurs de la guerre moderne en incluant des images tournées lors des premiers jours de la bataille. Entre mars 1916 et novembre 1918, plus de 295 000 Australiens servirent dans les rangs des forces armées impériales australiennes. Parmi eux, on compte quelque 132 000 blessés et 46 000 morts. À quelques années seulement du centenaire de la Première Guerre mondiale (1914-1918), un nombre croissant d’Australiens visitent des sites de l’ancien Front. Ils se rendent à Pozières où, en 1916, en un peu plus de six semaines, les forces armées impériales australiennes déplorairent 23 000 morts ; ou sur les champs de la Flandre belge où, sur la seule période d’octobre 1917, pas moins de 6 673 Australiens perdirent la vie et 13 328 furent blessés, portés disparus ou faits prisonniers de guerre. Partout, des monuments aux morts et des cimetières marquent l’emplacement des pertes que subirent cette nation et les familles des combattants.

Tapie Elisa

La bataille de Étinehem-Bray-Proyart-Chuignes-Lihons (août 1918)

Août 1918 A Etinehem, la 13e Brigade (qui est la 4ème division de l’armée australienne) s’empara d’Etinehem.

Les Australiens continuèrent sur leur lancée et s’emparèrent de Bray-sur-Somme dans le cadre de leur avancée générale lancée le 8 août.

Quelques jours après leur offensive du 8 août, la 10e Brigade (qui est la 3ème division de l’armée australienne) s’empara de Proyart.

Lors de la Deuxième Bataille d’Albert, l’armée australienne s’empara de la Crête de Chuignes qui surplombait la Somme.

La 1re Division de l’armée australienne s’empara de Lihons.

1.jpg 23= Etinehem 24=Bray-sur-Somme 25=Proyart 26=Chuignes 27=Lihons Sources : http://www.ww1westernfront.gov.au/french/australian-remembrance-trail/where-australians-fought.php

Maxime Ponchel

Le Mémorial de la Cinquième Division australienne, Zonnebeke.

Le mémorial de la Cinquième Division australienne se situe dans le bois du Polygone à Zonnebeke en Belgique.

Image_1.jpg Panneau de la Commission du Commonwealth des sépultures militaires pour le mémorial de la Cinquième Division australienne, bois du Polygone. source : http://www.ww1westernfront.gov.au/french/zonnebeke/fifth-australian-division-memorial.php#

C’est un mémorial représenté par un obélisque en pierre reposant sur un haut talus tout en longueur que l’on appelle la « Butte », sur laquelle on peut monter par un escalier raide. Le mémorial surplombe les 2 103 pierres tombales du cimetière de Buttes New British Cemetery et le Mémorial aux disparus de Nouvelle-Zélande, tandis qu’à l’horizon s’étend le bois du Polygone. Ce mémorial appartient au territoire australien.

Image_2.jpg Sentier menant au mémorial de la Cinquième Division australienne et au cimetière de Buttes New British Cemetery, bois du Polygone. source : http://www.ww1westernfront.gov.au/french/zonnebeke/fifth-australian-division-memorial.php#

A l’avant du mémorial, une plaque commémorative comprend quelques mots en anglais et en français. Le message en anglais déclare simplement que le mémorial est dédié « Aux officiers, aux sous-officiers et aux hommes » ayant servi dans la division entre 1916 et 1918. Le message français, lui, inclut la formule plus élégante « À la Mémoire... ». En dessous, la Cinquième Division a inscrit 17 lieux de batailles en France et en Belgique. Cette inscription est destinée à rappeler aux visiteurs que ces endroits symbolisaient les efforts et sacrifices des soldats de cette division sur le Front occidental.

Image_3.jpg Plaque commémorative du Mémorial de la Cinquième Division australienne, bois du Polygone. source : http://www.ww1westernfront.gov.au/french/zonnebeke/fifth-australian-division-memorial.php#

Angèle Leroy

Les affiches de recrutement de l’armée australienne pour la première guerre mondiale

Lorsque la Première Guerre mondiale éclata en 1914, tous les pays du Commonwealth, y compris l'Australie, ont été appelés à défendre la Grande-Bretagne. Comme pour la plupart des pays du Commonwealth, les sacrifices et les contributions à la guerre fournis par le pays allaient changer de nombreux aspects de l'histoire australienne.

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Cette affiche incite les Australiens à s’engager dans l’armée, et n’hésite pas à assimiler les Allemands à un feu de brousse en écrivant « Resteras tu debout sans rien faire devant un feu de brousse ? » et « Remues toi et repousses les allemands » dans le but d'attiser la peur auprès des Australiens.

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Cette affiche montre l’engagement de l’Australie à fournir 50 000 hommes de plus à la Grande-Bretagne en citant sur celle-ci «L’Australie a promis à la Grande-Bretagne de lui fournir 50 000 hommes de plus. Allez-vous nous aider à garder cette promesse ? ».  De plus cette image illustre l’emblème national australien, le kangourou et cela dans le but d’inciter une majorité de soldats à s’engager. Ce message est donc fort.

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Affiche publicitaire pour l’engagement volontaire dans la 2ème Force impériale australienne (Australian Imperial Force ou A.I.F). Il s'agissait d'une force expéditionnaire composée initialement de 20 000 hommes organisée en une division d'infanterie (la 6e division) et des unités auxiliaires.

Emma Bauduin

Les rugbymen dans l'armée australienne pendant la première guerre mondiale

Les rugbymen combattants

Aujourd’hui, les spécialistes estiment que cinq mille rugbymen australiens se seraient engagés pendant la première guerre mondiale. Malheureusement beaucoup d'entre eux ont été tués lors du premier conflit mondial. Le rapport annuel de la NSWRU (New South Wales Rugby Union) contient par exemple la liste des noms de cent quinze anciens joueurs décédés en 1916. Un grand nombre de joueurs de rugby australiens ont été blessés, estropiés puis démobilisés. Voici le nom de quelques joueurs australiens célèbres morts pendant la première guerre mondiale:

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-Harold Wesley George, mort le 10 mai 1915 à l'age de 28 ans.

-Bryan Desmond Hughes MC mort le 6 août 1818 à l'age de 32 ans. (aucune photo de lui)

-Hubert A Jones, mort le 9 Juillet 1918 à l'age de 28 ans. (aucune photo)

Quelques histoires de ces rugbymen australien pendant la première guerre mondiale.

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Tom Richards (1882-1935) : Il commence sa carrière en 1899. Avant la guerre, il joue à Brisbane et à Sydney mais également à Bristol et dans le sud de la France. En 1908, il participe aux Jeux Olympiques de Londres pendant lesquels l’Australie a remporté la médaille d’or. Le 26 août 1914, il rejoint l’AIF. En avril 1915, il se bat à Gallipoli. Il part en Egypte en janvier 1916 puis est envoyé sur le Front Ouest deux mois plus tard. Il est alors exposé aux gaz, ce qui lui causera toute sa vie des problèmes respiratoires. En juin 1917, il est nommé lieutenant. Mais, suite à un problème aux épaules, il est évacué une première fois en 1917, puis une seconde en mai 1918. Il survit à la guerre et rentre à Sydney en 1919. Il meurt en 1935 de la tuberculose.

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Edward Rennix ‘Teddy’ Larkin (1880-1915) : Rugbyman au Endeavour Rugby Club de Sydney -dans lequel il a été capitaine à partir de 1903-, engagé dans les forces de police et parlementaire pour le parti travailliste à partir de décembre 1913, Edward Larkin a eu une vie chargée d’idéaux. C’est pourquoi, lorsque la guerre est déclarée le 15 août 1914, -lors du match opposant l’équipe australienne aux All Blacks à Sydney- il décide de s’engager dans l’AIF. Il dit ‘Je ne peux pas recruter et pousser les autres à s’engager à moins de le faire moi-même’. Il quitte l’Australie pour l’Egypte en octobre 1914. Il meurt le 25 avril 1915 à Gallipoli. Un requiem est prononcé en son honneur à la cathédrale Sainte Marie de Sydney. Il reçoit, à titre posthume, la médaille de la Victoire et celle de la Guerre britannique.

William Tasker (1892-1918) : (aucune photo) Il commence sa carrière en 1912 au Newtown Rugby Club dans lequel il devient capitaine. Cette même année, il est incorporé dans l’équipe nationale australienne. En janvier 1915, il s’engage dans l’AIF. Il participe à la bataille de l’Anzac Cove le 25 avril 1915. Lors de la campagne de Gallipoli, il est blessé. Il est alors rapatrié en Australie. En 1916, il est cependant réintégré dans l’armée sur le Front Ouest. Il meurt lors du deuxième jour de la bataille d’Amiens, trois mois avant la fin de la guerre. Il est enterré à Villiers-Bretonneux.

Clarrie Wallach (1889-1918) : (aucune photo) Entre 1913 et 1914, il a joué cinq fois pour l’Australie. Pendant la guerre, il s’engage, tout comme ses trois frères –Arthur, Neville et Rupert-. En mai 1915, il est nommé lieutenant du dix-neuvième bataillon de la cinquième brigade. Après avoir suivi un entraînement militaire en Egypte, il est envoyé à l’Anzac Cove, en août 1915, puis, sur le Front Ouest, en août 1916 où il participe à la bataille de Pozières. Un an plus tard le 17 août 1917, il est nommé capitaine. Blessé dans la Somme, il est amputé mais la gangrène finit par le tuer le 22 avril 1918. Il est enterré à Etretat

Félicia Arduino

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