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Débats et opinions

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vendredi, avril 27 2012

On a eu la télé... :-(

La télé venait ce vendredi-là faire un reportage sur les révisions au Lycée Lamarck, pendant les vacances de Pâques. Raison pour laquelle quelques latinistes ont déplacé leur séance de révision en autonomie, de façon à recevoir les journalistes.
Las ! voici le compte-rendu que m’en a fait Marie T. (T. L).

Je ne sais pas si les autres vous ont prévenue, mais rien ne s'est passé comme prévu ce matin-là ! C'est même le contraire. Nous étions quatre : Romain V. , Romain C., Jehan, et moi. Puisqu'il n'y avait pas encore de salle ouverte pour nous, nous avons, en attendant, brièvement parlé avec la journaliste de France 3. Celle-ci nous a révélé que c'était nous qui les intéressions le plus, car nous étions en Terminale et que nous avions le Bac à passer.
Elle nous a ensuite demandé où vous étiez. Nous lui avons bien sûr expliqué que notre initiative en latin avait pour but de nous faire travailler nos textes en totale autonomie, sans l'autorité des adultes, et que cela nous permettait de nous responsabiliser et d'être tous solidaires. Je peux vous dire qu'elle semblait surprise, presque dubitative.

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vendredi, février 11 2011

Éloge d’un lycée de proximité. Par Baptiste Carré, 3ème année de Sciences Po Paris, ancien élève

Je suis fier d’avoir fait des études au Lycée Lamarck


« Et toi ? Tu viens de quel lycée ? »
Cette question est l'une des premières que l'on se pose entre étudiants qui font connaissance. Et les étudiants de l'IEP Sciences Po Paris ne font pas exception. C'est pourquoi, alors que nous longions les boutiques de luxe et les hauts-lieux de la vie intellectuelle d'après-guerre, j’ai toujours été fier de répondre que je venais du Lycée Jean-Baptiste Lamarck à Albert. Sachant que la plupart de mes camarades avaient précédemment cité des lycées dont on est au moins capable de situer la ville sur une carte, je m'empresse de préciser : « C'est un lycée de l'Est de la Somme, à une trentaine de kilomètres d'Amiens ». Cette fierté peut peut-être surprendre : pourquoi risquer ainsi de passer pour un « bouseux » sorti d'une ténébreuse campagne, au milieu du clinquant des magasins Giorgio Armani, Sonia Rykiel… et des dernières étincelles du Café de Flore ? C'est de la reconnaissance. En effet, je ne peux pas affirmer que je serais là où je suis si je n'étais pas allé au Lycée Lamarck. Au fil des discussions avec mes camarades de Sciences Po, j'ai distingué trois atouts majeurs du Lycée Lamarck, qui devraient intéresser les collégiens actuellement en train de s'orienter et de choisir leur futur établissement. Trois atouts majeurs Le premier fera peut-être sourire, tant il peut paraître anodin : être au Lycée à Albert, ce n'est pas être à Amiens, et donc c'est avoir à subir moins de temps de trajet. Vous avez bien lu : être au Lycée Lamarck, c'est bien parce que l'on a moins de temps de trajet lycée-domicile. Cela n'est pas défendre un droit à la paresse ni être partisan du moindre effort. Ce fait prosaïque est au contraire intimement lié au principe de l'égalité des chances, sur lequel est fondée notre République. Ce principe veut que deux personnes, quelle que soit leur origine sociale, territoriale et culturelle, qui consentent à des efforts d'égale intensité accèdent à la même réussite. Ce n'est pas l'égalité des conditions, où certes chacun peut réussir, mais où l'on accepte que certains auront pour cela à faire beaucoup plus d'efforts que les autres.

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mardi, février 5 2008

La francophonie, l’avenir de la culture française

On assiste aujourd’hui à un retournement de l’Histoire. La colonisation n’a pas beaucoup profité à la France* : l’Empire coûtait cher et le souvenir de cette page assez sombre de notre histoire pèse sur nos relations avec les pays anciennement colonisés. Pourtant, aujourd’hui, l’héritage de la colonisation va être bénéfique à la France, sur tous les plans aussi bien géopolitique et économique que culturel. C’est à ce dernier plan que je vais me consacrer.
Lorsque les Français ont commencé à bâtir l’Empire, ils ont apporté, entre autres choses (la répression, le christianisme, un peu de technologie…), la langue française. C’est ainsi qu’aujourd’hui dans le monde une soixantaine d’États ont comme langue officielle ou importante le français (il y a plus de francophones en dehors de France qu’en France). Je ne reviendrai pas sur les avantages que la France pourrait en tirer (écouter l’interview d’Abdou Diouf, Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie et ancien Président du Sénégal, sur France culture).
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/rdv_politiques/fiche.php?diffusion_id=58795

Le Times titrait récemment sur le déclin de la culture française, déclin que l’on voit à la raréfaction des Prix Nobel français de Littérature, au peu d’engouement autour du cinéma français.

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