Puis, comme nous n'avions toujours pas de salle ouverte, nous leur avons conseillé de commencer par le stage en anglais.
Après nous être installés en salle de permanence vers 9h15, nous avons préparé nos textes à quatre, revu parfois quelques juxtas dont le sens pouvait prêter à confusion, et nous avons même fait quelques petits quizz oraux, pour voir si nous nous rappelions parfaitement nos cours et nos commentaires ! Enfin, nous avons un peu discuté de ce que nous allions dire aux journalistes.
Vers 11h00, nous étions fin prêts et inquiets de ne pas les voir revenir, alors nous nous sommes accordé une petite pause, sommes sortis de la permanence, et avons aperçu certains de nos camarades du stage d'anglais, en pause eux aussi. Nous abordons évidemment le sujet des journalistes et demandons s'ils sont toujours au CDI, et là... surprise !

"Les journalistes étaient partis à 10h15 !"

Évidemment, nous avons demandé des explications, et apparemment ce qu'ils voyaient au lycée Lamarck ne les satisfaisait pas du tout. En effet, le stage d'anglais visait à aider les élèves, qui, pour la plupart sont des secondes et des premières, et nous, les terminales latinistes, n'étions pas surveillés par notre professeur, ce qui, à leurs yeux n'avait pas grand intérêt.
En réalité, ils voulaient voir des salles pleines d'élèves travaillant d'arrache-pied sur des devoirs type bac ! Nous avons en dernier lieu appris qu'ils ont filmé à peine cinq minutes, puis ont appelé leur supérieur qui leur a conseillé de partir !

Si vous saviez à quel point nous nous sommes sentis frustrés, et nous avons même trouvé très impoli de leur part le fait qu'ils partent comme des voleurs, sans même nous prévenir, alors que nous avions déplacé la séance du mercredi au vendredi en grande partie pour eux, et que nous voulions vraiment nous investir pour promouvoir le latin et les sessions de révision pendant les vacances ! L'hôtesse qui était présente à l'accueil, voyant nos mines déconfites, nous a conseillé de tout vous raconter ou d'en toucher un mot à la rentrée pour exprimer notre mécontentement. Voilà... Ainsi s'est déroulée notre matinée d'aujourd'hui.

Intéressante analyse d’un épisode en effet très frustrant. Que penser de journalistes qui ne savent pas adapter un reportage à la réalité de ce qu’ils trouvent, au lieu de servir au téléspectateur ce qu’ils étaient venus chercher (rien d'autre qu'une séance de bachotage surveillé!!!) ! Qu’à cela ne tienne, ce qui compte, c’est le travail accompli entre condisciples, et les souvenirs qui vous en resteront !
A.O.