Stupeur et tremblements d'Amélie Nothomb
Par Flora le jeudi, février 14 2008, 21:24 - Le coin des lecteurs - Lien permanent
Dans Stupeurs et tremblements, Amélie Nothomb raconte ses premiers pas d'occidentale à Yumimoto, une importante entreprise japonaise. Sous le regard de Mademoiselle Mori, seule femme de l'étage où travaille l'auteur et à qui elle voue une véritable admiration, elle va essayer de s'intégrer au mieux. Cependant, sa maladresse liée aux règles strictes de la vie japonaise va la faire régresser dans la société et au sein même de son entreprise. En effet, elle va passer d'un poste médiocre, insignifiant et inutile (secrétaire à qui on ne confiait aucune responsabilité) à un poste encore moins reluisant: gardienne de toilettes.
Ce qui m'a plu dans ce roman d'Amélie Nothomb, c'est qu'elle nous plonge directement et avec beaucoup de simplicité dans l'univers autoritaire du travail japonais. Elle décrit avec un certain humour sa maladresse d'occidentale, sans oublier la façon de penser et d'agir des autochtones dans un pays régi par des codes de conduite. Je reproche cependant à ce roman un manque d'action probablement dû au genre autobiographique d'un texte qui se doit d'être réaliste.
Commentaires
Il faut bien comprendre que ce commentaire est inutile.
Premièrement, n'étant pas un rhéteur né je ne pourrais en aucun cas, même avec la plus grande volonté au ventre, me lancer dans une argumentation construite et intelligente.
Deuxièmement, outre mon ignorance face à l'Intelligible (je parle bien sûr de cette œuvre et de l'auteur qui VA AVEC) je ne puis laisser une impression sur un livre que je n'ai pas lu et qui restera inaccessible pour moi.
Troisièmement et dernièrement (puisque c'en est déjà trop) je ne crois pas en la nécessité de mon opinion (y a t-il des opinions nécessaires?), contre cent autres qui s'y verront la suivre et qui marqueront bien plus les esprits en quelques lignes que ma pauvre rhétorique exposée en plusieurs pages. De plus l'estime que je porte envers cet auteur ne sera que trop mal représentée par la médiocrité du discours que j'entreprendrais de faire.
En ce cas je demande à chacun d'oublier impérativement et nécessairement ce message laissé à l'intention d'une lectrice passionnée, qui prit du temps pour partager son opinion.
Pour conclure, je ne peux que m'incliner devant mon ignorance sur le sujet et donc accorder la vraisemblance à cette critique.
Et donc, Corvus, pour en venir au fait ? (car ce qui précède est un bel exemple de prétérition, figure rhétorique s'il en est, mais on souhaiterait que vous exprimiez plus nettement tel ou tel avis sur l'auteur, à défaut du roman !)
Nous sommes plus proche du chleuasme que de la prétérition, non?
Je crois que finalement mon avis est maladroitement exposé si on y prête une réelle attention...