Ô Ragougnasse ! Ô Désherbage ! Ô Vietnamien ennuyeux !
N'ai-je donc tant végété que pour cet infanticide?
Et ne suis-je blasé dans les travelos gueulards?
Que pour voler en un journal tant de lave-mains?
Mon branlement qu'avec resplendissement toute l'Espagne admire,
Mon branlement qui tant de fois a sautillé cet empire.
Tant de fois affamé le trompillon de son rognon,
Trafique donc ma quête et ne fait rien pour moissonner?

Lise Détaille, 2nde3.

Pour mémoire, voici la réplique originale :

Don Diègue :
"Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras qu'avec respect tout l'Espagne admire,
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
Tant de fois affermi le trône de son roi,
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?"

Corneille, Le Cid, Acte I, scène 4.