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Première de couverture de Silence du choeur / Mohamed Mbougar Sarr

Mohamed Mbougar Sarr a été le quatrième invité des Rencontres de Pierre d'Ailly en novembre 2016. Sa conférence, consacrée à son premier roman Terre ceinte, portait sur le thème d'étude d'une partie du programme de l'Hypokhâgne 2016-2017 : La Littérature et le Mal. Je renvoie les futurs Hypokhâgneux, sur ce blogue, au billet du 3 décembre 2016, qui rend compte de cet événement.

Silence du choeur est le deuxième roman de Mohamed. Nous aurons l'occasion de parler de ce livre ambitieux et exigeant dans le courant de l'année.


Quatrième de couverture de Silence du choeur :

Soixante-douze hommes arrivent dans un bourg de la campagne sicilienne. L'époque les appelle «immigrés », «réfugiés » ou « migrants ». À Altino, ils sont surtout les ragazzi, les « gars » que l'association Santa Marta prend en charge. Mais leur présence bouleverse le quotidien de la petite ville.

En attendant que leur sort soit fixé, les ragazzi croisent toutes sortes de figures : un curé atypique qui réécrit leurs histoires, une femme engagée à leur offrir l'asile, un homme déterminé à le leur refuser, un ancien ragazzo devenu interprète, ou encore un poète sauvage qui n'écrit plus.

Chaque personnage de cette fresque, d'où qu'il soit, est forcé de réfléchir à ce que signifie la rencontre avec des hommes dont, au fond, il ne sait pas grand-chose. Tous constituent autant de regards sur une situation moins connue qu'il n'y paraît ; autant de voix désaccordées, mêlées, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à la fin, jusqu'au silence imposé par l'ultime voix du choeur.

Mohamed Mbougar Sarr est né en 1990 au Sénégal. Son premier roman, Terre ceinte (Présence Africaine, 2014) a été distingué par le Prix Ahmadou Kourouma 2015, le Grand Prix du Roman Métis 2015 et par le Prix du Roman Métis des Lycéens de la même année. Silence du choeur est son deuxième roman.


Henri Dutilleux (1916-2013), Symphonie n° 1 (1951)