Conte_de_Printemps.jpgAragon.jpg © Gallimard

Rohmer : A découvrir - pourquoi pas ? - pendant les vacances de Pâques... Avant de se remettre au travail.

Jeanne, jeune professeur de philosophie, a prêté son appartement à une cousine, venue passer le week-end à Paris avec son petit ami. Aussi, c'est avec soulagement qu'elle accepte l'invitation de Natacha, une jeune femme rencontrée lors d'une soirée, à s'installer provisoirement chez elle. Avec maladresse et insistance, Natacha va tout mettre en œuvre pour que Jeanne tombe dans les bras de son père... (© Les Films du Losange)

«Contrairement aux Contes moraux , les Contes des quatre saisons ne se présentent pas comme une suite de variations sur un thème donné : celui d'un homme qui, parti à la recherche d'une femme, en rencontre une autre et revient à la première. On peut toutefois déceler a posteriori dans leur structure et leur problématique des analogies, des oppositions, voire de vraies symétries. Le troisième conte (automne) par exemple, rime avec le premier (printemps), traitant comme lui la « pensée » au sens large, et décrivant une ou plusieurs machinations effectives ou supposées. Le quatrième (hiver) et le second (été), se renvoient une image inversée : une femme-trois hommes et un homme-trois femmes, respectivement. Ils ont, peut-on dire, pour objet une « foi » certaine de son choix dans l'un, presque aussi sûre, dans l'autre, de son non-choix.»

Éric ROHMER, Présentation des « Contes des quatre saisons », Cahiers du cinéma, coll. « Petite Bibliothèque des Cahiers du cinéma », 1998.

Bibliographie :

ROHMER Éric, Contes des quatre saisons, Cahiers du cinéma, coll. « Petite Bibliothèque des Cahiers du Cinéma », 1998.

BONITZER Pascal, Éric Rohmer, Cahiers du Cinéma, coll. « Auteurs », 1999.

SERCEAU Michel, Éric Rohmer, les jeux de l'amour, du hasard et du discours, Cerf, coll. « 7e Art», 2000.

Cf. sur ce blogue le billet du 3 mars 2013 (bibliographie de Marivaux).


Travaux pour la rentrée des vacances de Pâques

1. Devoir n°9 : pour le mardi 13 mai 2014

Dissertation générale

Dans son roman intitulé La Mise à mort (1965), Louis Aragon écrit ceci à propos de la création romanesque :

« Savoir ne me suffira jamais, et jamais ne me dispensera de mentir. Mentir est le propre de l’homme… C’est par cette propriété du mensonge qu’il avance, qu’il découvre, qu’il invente, qu’il conquiert… La forme la plus haute du mensonge, c’est le roman, où mentir permet d’atteindre la vérité. » (Folio, p. 147)

Qu’en pensez-vous ?

Ce devoir sera traité comme une préparation. Vous proposerez un plan détaillé avec des exemples précis. Il doit « préparer » le devoir du concours blanc prévu mardi 27 mai.

2. Lecture pages 137-201 de l’anthologie des Textes théoriques et critiques sur le roman (en particulier pages 171-172 le texte d’Aragon).

3. Voltaire, Dictionnaire philosophique : pour le mardi 6 mai 2014

Explication de texte : article « Convulsions », p. 235, de « Les jansénistes… » à la fin de l’article.

4. Lecture du programme des khôlles sur le roman.