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Raymond Queneau en 1949

Photo (C) RMN-Grand Palais / Gérard Blot. (C) ADAGP, Paris. (C) Estate Brassaï - RMN-Grand Palais

Poésie :

Ronsard, Les Amours (« Sonnets pour Hélène »)

Rousset, Anthologie de la poésie baroque française (à lire au CDI) : Poèmes de la partie III, 1 «L’Eau en mouvement»

Lamartine, Méditations poétiques (« L’Isolement », « Le Vallon », « Le Lac »)

Baudelaire, Les Fleurs du mal (« Spleen et Idéal »)

Musset, Poésies (« La Nuit de mai », « La Nuit de décembre »)

Leconte de Lisle, Poèmes barbares (« L’Ecclésiaste », « Le Combat homérique », « Le Désert », « La Panthère noire », « Le Vœu suprême », « Aux morts », « Fiat nox », « Le Vent froid de la nuit », «Aux Modernes», « Solvet seclum »)

Rimbaud, Poésies

Verlaine, Poèmes saturniens (quelques sonnets)

Eluard, Capitale de la douleur ( « La Courbe de tes yeux… », et dans Mourir de ne pas mourir : «L’Egalité des sexes», « L’Amoureuse », « Giorgio de Chirico »)

Ponge, Le Parti pris des choses (« Le Cageot », « Le Pain », « Végétation »)

Guillevic, Terraqué (« Choses »).

  • ŒUVRES À LIRE POUR FIN SEPTEMBRE 2017.

Pour un art poétique

III

Bien placés bien choisis

quelques mots font une poésie

les mots il suffit qu’on les aime

pour écrire un poème

on sait pas toujours ce qu’on dit

lorsque naît la poésie

faut ensuite rechercher le thème

pour intituler le poème

mais d’autres fois on pleure on rit

en écrivant la poésie

ça a toujours kékchose d’extrême

un poème

Raymond Queneau, Si tu t’imagines (« L’Instant fatal »), dans Œuvres complètes, I, «Bibliothèque de la Pléiade», Gallimard, 1989, p. 106.