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(Avec l'autorisation des éditions Gallimard)

SUJET :

A l’occasion de la publication de son livre intitulé O Solitude, l’écrivain et psychanalyste Catherine Millot explique à une journaliste de France-Culture le sens du mot roman qui figure sur la première de couverture. A la question « votre œuvre ne s’apparente-t-elle pas plus à une réflexion, à une méditation sur la solitude qu’à un roman ?», voici ce que répond notre auteur :

« En tout cas ce n’est pas une fiction, ce n’est pas une autofiction (1). Mais on pourrait justifier l’appellation de roman, si l’on définit le roman comme le genre de ce qui n’appartient à aucun genre. Il me semble que je me rattache au roman de cette façon-là, parce que j’ai fait quelque chose qui n’appartient à aucun genre… »

Catherine Millot, propos diffusés sur France-Culture le 19 septembre 2011 dans l’émission « La Grande Table ».

Dans quelle mesure cette conception du roman éclaire-t-elle les œuvres que vous avez lues ?

(1) Autofiction : « Variante de l’écriture autobiographique, qui tend à abolir la frontière entre la fiction et la non-fiction : des événements biographiques sont mêlés à des (ou déguisés en) données fictives et vice versa. » Dictionnaire des termes littéraires, éditions Champion Classiques, 2005, pages 54-55.

La correction de ce devoir proposera une discussion autour du livre polémique de Richard Millet, L'Enfer du roman (2010).